"Au Proche-Orient, marqué par des souffrances tragiques, par des années de violence et de tensions non résolues, les chrétiens sont appelés à offrir leur contribution, inspirés par l'exemple de Jésus, à la réconciliation et à la paix à travers le pardon et la générosité", a déclaré le pape.
Le souverain pontife a visité en compagnie du roi Abdallah de Jordanie et de son épouse Rania le site archéologique, situé à l'est d'Amman, où un certain nombre d'églises, de grottes et de bassins de baptême remontant aux époques romaine et byzantine ont été mis au jour.
Benoît XVI a ensuite béni les fondements de deux églises qui seront érigées à proximité pour accueillir des pèlerins.
Dimanche matin, le pape avait invité, lors d'une messe en plein air à Amman, la petite communauté chrétienne de Jordanie à préserver sa foi et ses traditions dans le contexte troublé du Proche-Orient.
"Les chrétiens doivent faire preuve d'amour et d'altruisme pour affronter les idéologies qui justifient la mort d'innocents", a-t-il dit dans un stade devant quelque 25.000 fidèles, jordaniens pour la plupart mais irakiens ou libanais.
Les communautés chrétiennes de la région ont fortement diminué au cours des dernières décennies, les guerres, l'instabilité politique et la pauvreté incitant nombre de chrétiens à l'exil.
La minorité chrétienne de Jordanie compte environ 250.000 personnes, sur une population totale, majoritairement musulmane, de 5,6 millions d'habitants. Orthodoxe pour les deux tiers, catholique pour un tiers, elle ne représente plus qu'un cinquième de ce qu'elle était autrefois.
"La fidélité à vos racines chrétiennes, la fidélité à la mission de l'Eglise en Terre sainte, exigent de chacun de vous une forme particulière de courage", a ajouté Benoît XVI.
L'archevêque Fouad Twal, le nouveau patriarche latin de Jérusalem, lui a déclaré que près de 40.000 chrétiens avaient trouvé refuge en Jordanie depuis l'invasion de l'Irak par les Etats-Unis en 2003.
Lundi, Benoît XVI entamera la phase la plus délicate de son voyage d'une semaine au Proche-Orient, avec une visite en Israël et dans les territoires palestiniens.
Depuis son arrivée vendredi en Jordanie, le chef de l'Eglise catholique s'est concentré sur les relations entre chrétiens et musulmans, mises à mal par son discours de Ratisbonne en 2006.
Samedi, une visite à la mosquée du roi Hussein a été l'occasion pour lui de prononcer un important discours sur l'islam. Il a prononcé des paroles de réconciliation et invité les fidèles à se garder des manipulations politiques de la religion, susceptibles selon lui de conduire à la violence.
"Je crois fermement que les chrétiens et les musulmans peuvent se retrouver, notamment par leurs contributions respectives à l'enseignement et au savoir, au service de tous", a dit Benoît XVI.
Source: Yahoo News
Le souverain pontife a visité en compagnie du roi Abdallah de Jordanie et de son épouse Rania le site archéologique, situé à l'est d'Amman, où un certain nombre d'églises, de grottes et de bassins de baptême remontant aux époques romaine et byzantine ont été mis au jour.
Benoît XVI a ensuite béni les fondements de deux églises qui seront érigées à proximité pour accueillir des pèlerins.
Dimanche matin, le pape avait invité, lors d'une messe en plein air à Amman, la petite communauté chrétienne de Jordanie à préserver sa foi et ses traditions dans le contexte troublé du Proche-Orient.
"Les chrétiens doivent faire preuve d'amour et d'altruisme pour affronter les idéologies qui justifient la mort d'innocents", a-t-il dit dans un stade devant quelque 25.000 fidèles, jordaniens pour la plupart mais irakiens ou libanais.
Les communautés chrétiennes de la région ont fortement diminué au cours des dernières décennies, les guerres, l'instabilité politique et la pauvreté incitant nombre de chrétiens à l'exil.
La minorité chrétienne de Jordanie compte environ 250.000 personnes, sur une population totale, majoritairement musulmane, de 5,6 millions d'habitants. Orthodoxe pour les deux tiers, catholique pour un tiers, elle ne représente plus qu'un cinquième de ce qu'elle était autrefois.
"La fidélité à vos racines chrétiennes, la fidélité à la mission de l'Eglise en Terre sainte, exigent de chacun de vous une forme particulière de courage", a ajouté Benoît XVI.
L'archevêque Fouad Twal, le nouveau patriarche latin de Jérusalem, lui a déclaré que près de 40.000 chrétiens avaient trouvé refuge en Jordanie depuis l'invasion de l'Irak par les Etats-Unis en 2003.
Lundi, Benoît XVI entamera la phase la plus délicate de son voyage d'une semaine au Proche-Orient, avec une visite en Israël et dans les territoires palestiniens.
Depuis son arrivée vendredi en Jordanie, le chef de l'Eglise catholique s'est concentré sur les relations entre chrétiens et musulmans, mises à mal par son discours de Ratisbonne en 2006.
Samedi, une visite à la mosquée du roi Hussein a été l'occasion pour lui de prononcer un important discours sur l'islam. Il a prononcé des paroles de réconciliation et invité les fidèles à se garder des manipulations politiques de la religion, susceptibles selon lui de conduire à la violence.
"Je crois fermement que les chrétiens et les musulmans peuvent se retrouver, notamment par leurs contributions respectives à l'enseignement et au savoir, au service de tous", a dit Benoît XVI.
Source: Yahoo News
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