Pour le pape, «les abus sexuels sur des enfants et des jeunes gens sont non seulement un crime atroce, mais aussi un péché grave qui offense Dieu et blesse la dignité de la personne humaine créée à son image».Il a demandé aux évêques d'affronter «la crise présente» avec «honnêteté et courage». Il exige des vingt six évêques irlandais - très divisés sur la gestion de cette crise - de «parler d'une seule voix» pour «poser des pas concrets destinés à apporter une guérison à ceux qui ont été abusés». L'objectif étant de «restaurer la crédibilité spirituelle et morale de l'Église».
Estimant que ces abus sexuels sur des mineurs ne se seraient jamais produits sans un «affaiblissement de la foi» Benoît XVI a aussi demandé une «réflexion théologique profonde» sur toutes ces affaires afin d'«améliorer» la formation des candidats à la prêtrise et de ceux qui exercent actuellement le sacerdoce.
Le pape a par ailleurs soumis à ses confrères évêques un projet de lettre qu'il adressera au peuple d'Irlande (88% sont catholiques, 65% vont à la messe une fois par mois, 46% tous les dimanches) avant la fin du carême (une période de quarante jours et de pénitence qui commence mercredi 17 février et se termine le jour de Pâques).
Perte de confiance en l'Église
De leur côté, les évêques irlandais ont «franchement» exprimé au pape, selon le communiqué du Vatican, «la douleur et la colère, la trahison, le scandale et la honte», ressentis par «ceux qui ont été abusés». Ils ont aussi fait part du sentiment «d'atrocités» dans les milieux ecclésiaux vis-à-vis des clercs impliqués.
Source: Lefigaro.Fr
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