Le chef de l'Eglise catholique est arrivé vendredi en Jordanie pour son premier voyage au Proche-Orient depuis son élection au trône de Saint Pierre en 2005.
"La tradition ancienne de pèlerinage dans les lieux saints nous rappelle le lien inséparable en l'Eglise et le peuple juif", a déclaré le souverain pontife, arrivé après le lever du soleil sur cette colline venteuse surplombant la vallée du Jourdain.
"Depuis le début, l'Eglise sur ces terres a commémoré dans sa liturgie les grandes figures des patriarches et des prophètes, en signe de sa profonde appréciation de l'unité des deux Testaments".
Plus tard dans la journée, Benoît XVI s'est rendu à la mosquée Al-Hussein ben Talal, la plus grande d'Amman. Il s'agissait de sa deuxième visite dans un lieu de culte musulman depuis son élection en tant que pape en 2005.
Devant l'audience rassemblée dans la mosquée, il a jugé que "la manipulation idéologique de la religion parfois à des fins politiques est le véritable catalyseur de tension et de division, voire même de violence dans la société".
En quatre ans, le successeur de Jean Paul II s'est aliéné bon nombre de juifs et musulmans et il a donc beaucoup à faire au cours de ce pèlerinage pour réparer les dégâts.
Cette année, Benoît XVI a levé l'excommunication de quatre évêques intégristes, dont Richard Williamson qui nie l'existence de l'Holocauste. L'année dernière, il a redonné droit de cité à une prière pour la conversion des juifs. Enfin, il soutient la béatification de Pie XII, qui fut selon lui un "grand homme d'Eglise", alors que nombre d'historiens reprochent à ce pape d'être resté silencieux durant la Shoah.
Par ailleurs, dans un discours à Ratisbonne (Allemagne) en septembre 2006, il avait cité un empereur byzantin du XIVe siècle évoquant les "choses mauvaises et inhumaines" apportées par Mahomet, dont la propagation de l'islam par l'épée. Le pape a exprimé vendredi son "profond respect" pour l'islam. Il avait auparavant assuré que le passage en cause ne reflétait pas son opinion personnelle.
Après lui avoir fait visiter la mosquée, le prince Ghazi ben Mohammed, principal conseiller religieux du roi et son cousin, a remercié le pape pour ces éclaircissements au sujet du discours de Ratisbonne. Il l'a exhorté à prendre la défense des minorités musulmanes subissant "la pression de la majorité chrétienne", notamment aux Philippines et dans divers pays d'Afrique sub-saharienne.
Source: Yahoo News
"La tradition ancienne de pèlerinage dans les lieux saints nous rappelle le lien inséparable en l'Eglise et le peuple juif", a déclaré le souverain pontife, arrivé après le lever du soleil sur cette colline venteuse surplombant la vallée du Jourdain.
"Depuis le début, l'Eglise sur ces terres a commémoré dans sa liturgie les grandes figures des patriarches et des prophètes, en signe de sa profonde appréciation de l'unité des deux Testaments".
Plus tard dans la journée, Benoît XVI s'est rendu à la mosquée Al-Hussein ben Talal, la plus grande d'Amman. Il s'agissait de sa deuxième visite dans un lieu de culte musulman depuis son élection en tant que pape en 2005.
Devant l'audience rassemblée dans la mosquée, il a jugé que "la manipulation idéologique de la religion parfois à des fins politiques est le véritable catalyseur de tension et de division, voire même de violence dans la société".
En quatre ans, le successeur de Jean Paul II s'est aliéné bon nombre de juifs et musulmans et il a donc beaucoup à faire au cours de ce pèlerinage pour réparer les dégâts.
Cette année, Benoît XVI a levé l'excommunication de quatre évêques intégristes, dont Richard Williamson qui nie l'existence de l'Holocauste. L'année dernière, il a redonné droit de cité à une prière pour la conversion des juifs. Enfin, il soutient la béatification de Pie XII, qui fut selon lui un "grand homme d'Eglise", alors que nombre d'historiens reprochent à ce pape d'être resté silencieux durant la Shoah.
Par ailleurs, dans un discours à Ratisbonne (Allemagne) en septembre 2006, il avait cité un empereur byzantin du XIVe siècle évoquant les "choses mauvaises et inhumaines" apportées par Mahomet, dont la propagation de l'islam par l'épée. Le pape a exprimé vendredi son "profond respect" pour l'islam. Il avait auparavant assuré que le passage en cause ne reflétait pas son opinion personnelle.
Après lui avoir fait visiter la mosquée, le prince Ghazi ben Mohammed, principal conseiller religieux du roi et son cousin, a remercié le pape pour ces éclaircissements au sujet du discours de Ratisbonne. Il l'a exhorté à prendre la défense des minorités musulmanes subissant "la pression de la majorité chrétienne", notamment aux Philippines et dans divers pays d'Afrique sub-saharienne.
Source: Yahoo News
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