Les chiffres récoltés dans vingt des 26 régions du pays, publiés par le ministère de l'Intérieur, indiquent que dans deux d'entre elles le président sortant a recueilli 99% des suffrages, et au minimum 84% dans les autres.
Si Ben Ali a fait de la Tunisie un Etat modéré du monde arabe, considéré par les gouvernements occidentaux comme un rempart contre l'islamisme intégriste, le bilan de Tunis en matière de droits de l'homme et de démocratie est très contesté.
Le scrutin de dimanche était ainsi marqué par l'absence des principales figures de l'opposition tunisienne. Des trois adversaires de Ben Ali, deux ne le critiquent que rarement et le troisième a publiquement reconnu n'avoir aucune chance de l'emporter.
Plusieurs associations de défense des droits de l'homme ont affirmé que la campagne électorale s'est déroulée dans un climat de répression.
Quelques heures avant l'ouverture des bureaux de vote, Ben Ali a assuré que le scrutin serait démocratique et accusé ses opposants de diffuser des mensonges, affirmant que les rapports des ONG étaient erronés.
Le ministère de l'Intérieur doit annoncer lundi le résultat définitif du scrutin, ainsi que ceux des élections législatives qui se déroulaient en même temps.
Les chiffres officiels indiquent que la participation a été forte dimanche, mais la plupart des Tunisiens ne se font aucune illusion sur le résultat à venir.
"Quel est l'intérêt de participer ? Tout ce qui est en train de se passer, ce n'est que du spectacle", a déploré un jeune homme, qui a demandé à ne pas être nommé, dans un café de Tunis.
D'autres électeurs interrogés devant les bureaux de vote assuraient que Ben Ali méritait un nouveau mandat pour avoir rendu le pays stable et prospère.
"Il est le sauveur du pays", s'exclamait ainsi Nejia Azouzi, électrice de 50 ans qui venait de voter à Tunis pour le candidat sortant.
Ben Ali est devenu président en 1987, lorsque son prédécesseur Habib Bourguiba a été déclaré incapable de gouverner pour raisons médicales, après 30 ans au pouvoir. Il a depuis remporté chaque scrutin, le dernier en 2004 avec 94,4% des voix.
Source: Reuters via Yahoo News
Si Ben Ali a fait de la Tunisie un Etat modéré du monde arabe, considéré par les gouvernements occidentaux comme un rempart contre l'islamisme intégriste, le bilan de Tunis en matière de droits de l'homme et de démocratie est très contesté.
Le scrutin de dimanche était ainsi marqué par l'absence des principales figures de l'opposition tunisienne. Des trois adversaires de Ben Ali, deux ne le critiquent que rarement et le troisième a publiquement reconnu n'avoir aucune chance de l'emporter.
Plusieurs associations de défense des droits de l'homme ont affirmé que la campagne électorale s'est déroulée dans un climat de répression.
Quelques heures avant l'ouverture des bureaux de vote, Ben Ali a assuré que le scrutin serait démocratique et accusé ses opposants de diffuser des mensonges, affirmant que les rapports des ONG étaient erronés.
Le ministère de l'Intérieur doit annoncer lundi le résultat définitif du scrutin, ainsi que ceux des élections législatives qui se déroulaient en même temps.
Les chiffres officiels indiquent que la participation a été forte dimanche, mais la plupart des Tunisiens ne se font aucune illusion sur le résultat à venir.
"Quel est l'intérêt de participer ? Tout ce qui est en train de se passer, ce n'est que du spectacle", a déploré un jeune homme, qui a demandé à ne pas être nommé, dans un café de Tunis.
D'autres électeurs interrogés devant les bureaux de vote assuraient que Ben Ali méritait un nouveau mandat pour avoir rendu le pays stable et prospère.
"Il est le sauveur du pays", s'exclamait ainsi Nejia Azouzi, électrice de 50 ans qui venait de voter à Tunis pour le candidat sortant.
Ben Ali est devenu président en 1987, lorsque son prédécesseur Habib Bourguiba a été déclaré incapable de gouverner pour raisons médicales, après 30 ans au pouvoir. Il a depuis remporté chaque scrutin, le dernier en 2004 avec 94,4% des voix.
Source: Reuters via Yahoo News
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