Le roi Albert II a reçu en fin d'après-midi pour la deuxième fois de la journée M. Verhofstadt, dont le gouvernement libéral-socialiste expédie les affaires courantes depuis les législatives du 10 juin.
Albert II "lui a demandé de l'informer à très court terme sur la manière de sortir de l'impasse actuelle et de prendre tous les contacts nécessaires à cet effet", précise le bref communiqué du Palais.
Devant les journalistes, M. Verhofstadt a cependant semblé exclure de revenir durablement sur le devant de la scène politique, où il est resté très discret depuis qu'il a reconnu sa défaite aux législatives du 10 juin.
"J'ai longtemps hésité avant d'accepter cette mission", a déclaré M. Verhofstadt lors d'une brève déclaration devant les journalistes. "J'avais tiré les conclusions de la défaite de mon parti, j'ai adopté ces derniers mois une attitude très réservée. Cette mission n'y changera rien: c'est pourquoi, à ma demande expresse, elle ne revêt qu'un caractère très temporaire et limité".
S'il a accepté, c'est, dit-il, parce que le pays connaît "une des crises politiques les plus graves de ces dernières décennies" et enregistre "une détérioration de son image de marque". Il y a aussi "les problèmes quotidiens des citoyens (qui) restent sans solution".
M. Verhofstadt a annoncé qu'il aurait "dans les prochains jours des contacts avec tous les partis démocratiques".
La première question selon lui sera de savoir "comment parvenir à l'ouverture de négociations" menant à une "importante réforme" de l'Etat fédéral belge, dont il s'est dit "persuadé que le pays avait besoin".
L'autre sera de voir comment le gouvernement minoritaire, resté aux affaires faute de gouvernement reflétant la nouvelle majorité issue des législatives, peut régler des problèmes allant au-delà des simples affaires courantes comme l'élaboration d'un vrai budget, le renforcement de la sécurité dans les prisons.
Selon la Constitution belge, tant que le roi ne désigne pas officiellement un nouveau gouvernement, le cabinet sortant reste en place avec pour tâche de continuer à gérer les affaires courantes.
Depuis la mi-juillet, ce sont des responsables du parti chrétien-démocrate flamand CDV, sorti vainqueur du scrutin du 10 juin, qui dirigeaient les négociations en vue de la formation d'un nouveau gouvernement.
Mais le leader du CDV, Yves Leterme, favori jusque là à la succession de Guy Verhofstadt, a renoncé samedi à former un gouvernement chrétien-démocrate/libéral, faute d'accord entre francophones et néerlandophones sur les revendications autonomistes de la Flandre.
Albert II "lui a demandé de l'informer à très court terme sur la manière de sortir de l'impasse actuelle et de prendre tous les contacts nécessaires à cet effet", précise le bref communiqué du Palais.
Devant les journalistes, M. Verhofstadt a cependant semblé exclure de revenir durablement sur le devant de la scène politique, où il est resté très discret depuis qu'il a reconnu sa défaite aux législatives du 10 juin.
"J'ai longtemps hésité avant d'accepter cette mission", a déclaré M. Verhofstadt lors d'une brève déclaration devant les journalistes. "J'avais tiré les conclusions de la défaite de mon parti, j'ai adopté ces derniers mois une attitude très réservée. Cette mission n'y changera rien: c'est pourquoi, à ma demande expresse, elle ne revêt qu'un caractère très temporaire et limité".
S'il a accepté, c'est, dit-il, parce que le pays connaît "une des crises politiques les plus graves de ces dernières décennies" et enregistre "une détérioration de son image de marque". Il y a aussi "les problèmes quotidiens des citoyens (qui) restent sans solution".
M. Verhofstadt a annoncé qu'il aurait "dans les prochains jours des contacts avec tous les partis démocratiques".
La première question selon lui sera de savoir "comment parvenir à l'ouverture de négociations" menant à une "importante réforme" de l'Etat fédéral belge, dont il s'est dit "persuadé que le pays avait besoin".
L'autre sera de voir comment le gouvernement minoritaire, resté aux affaires faute de gouvernement reflétant la nouvelle majorité issue des législatives, peut régler des problèmes allant au-delà des simples affaires courantes comme l'élaboration d'un vrai budget, le renforcement de la sécurité dans les prisons.
Selon la Constitution belge, tant que le roi ne désigne pas officiellement un nouveau gouvernement, le cabinet sortant reste en place avec pour tâche de continuer à gérer les affaires courantes.
Depuis la mi-juillet, ce sont des responsables du parti chrétien-démocrate flamand CDV, sorti vainqueur du scrutin du 10 juin, qui dirigeaient les négociations en vue de la formation d'un nouveau gouvernement.
Mais le leader du CDV, Yves Leterme, favori jusque là à la succession de Guy Verhofstadt, a renoncé samedi à former un gouvernement chrétien-démocrate/libéral, faute d'accord entre francophones et néerlandophones sur les revendications autonomistes de la Flandre.
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