Une quasi-certitude a fini par s'imposer: le pays a peu de chance d'être dirigé par un cabinet "Orange bleue", nom donné à la coalition que les partis chrétiens-démocrates et libéraux, tant flamands et francophones, ont tenté sans succès de former depuis juin.
Même Yves Leterme, le chef des chrétiens-démocrates flamands, qui a exploré cette voie avant de se résoudre à jeter l'éponge le 1er décembre, a reconnu qu'elle n'avait guère d'avenir.
Cette piste écartée, il reste à lui trouver une alternative crédible, afin que le "compteur de la crise", enclenché le 10 juin, jour des élections législatives, et qui atteignait lundi le chiffre record de 183 jours, soit enfin arrêté.
La mise en place d'un gouvernement de plein exercice risque de prendre encore plusieurs semaines, voire plusieurs mois. Car le problème de fond demeure: s'ils acceptent une réforme de l'Etat, les francophones (40% de la population) refusent le degré d'autonomie très large réclamé par les Flamands (60%).
"Je ne suis pas sûr que ce sera plus facile" avec "six, huit, neuf ou même vingt partis" qu'avec quatre, a ironisé lundi le président des libéraux francophones, Didier Reynders.
En attendant de régler les dossiers "communautaires", le temps presse. Samedi, les syndicats comptent rassembler des dizaines de milliers de personnes à Bruxelles pour réclamer un gouvernement s'attaquant aux "problèmes des gens", dont la baisse du pouvoir d'achat.
Alors que les milieux économiques s'inquiètent eux aussi des conséquences de la crise politique sur l'image du pays, le Palais royal a redonné la main au Premier ministre sortant, le libéral flamand Guy Verhofstadt.
Pas pour lui demander de prolonger éternellement son bail à la tête du gouvernement, mais pour examiner les possibilités de "mettre sur pied rapidement un gouvernement intérimaire, chargé des affaires urgentes", selon un communiqué publié lundi.
Mais même sur la composition de ce cabinet transitoire, d'une durée de vie de "trois ou quatre mois", selon un proche de Guy Verhofstadt, les partis belges peinent à s'entendre.
Première solution: la coalition sortante continue sous une nouvelle appellation. Elle devrait pour cela bénéficier du vote de confiance de quelques députés supplémentaires à la Chambre, ce qui paraît possible.
Guy Verhofstadt pourrait aussi tenter de former une large coalition, tout en restant dans le cadre d'un gouvernement temporaire, comprenant le parti d'Yves Leterme, incontestable vainqueur en Flandre le 10 juin.
En parallèle, ce gouvernement de transition devrait, selon le communiqué du Palais, entamer des pourparlers sur les questions institutionnelles qui opposent jusqu'ici Flamands et francophones.
Selon les proches de Guy Verhofstadt, qui devra informer le roi dans les prochains jours, le Premier ministre sortant est bien placé pour diriger l'équipe intérimaire, mais il n'est pas certain qu'il prenne les rênes.
Yves Leterme ne renonce pas en effet à jouer un rôle national, même si sa cote de popularité parmi les francophones est au plus bas: il a comparé samedi la chaîne publique RTBF à Radio Mille Collines, une radio rwandaise qui avaient diffusé des messages anti-Tutsis durant le génocide de 1994.
Même Yves Leterme, le chef des chrétiens-démocrates flamands, qui a exploré cette voie avant de se résoudre à jeter l'éponge le 1er décembre, a reconnu qu'elle n'avait guère d'avenir.
Cette piste écartée, il reste à lui trouver une alternative crédible, afin que le "compteur de la crise", enclenché le 10 juin, jour des élections législatives, et qui atteignait lundi le chiffre record de 183 jours, soit enfin arrêté.
La mise en place d'un gouvernement de plein exercice risque de prendre encore plusieurs semaines, voire plusieurs mois. Car le problème de fond demeure: s'ils acceptent une réforme de l'Etat, les francophones (40% de la population) refusent le degré d'autonomie très large réclamé par les Flamands (60%).
"Je ne suis pas sûr que ce sera plus facile" avec "six, huit, neuf ou même vingt partis" qu'avec quatre, a ironisé lundi le président des libéraux francophones, Didier Reynders.
En attendant de régler les dossiers "communautaires", le temps presse. Samedi, les syndicats comptent rassembler des dizaines de milliers de personnes à Bruxelles pour réclamer un gouvernement s'attaquant aux "problèmes des gens", dont la baisse du pouvoir d'achat.
Alors que les milieux économiques s'inquiètent eux aussi des conséquences de la crise politique sur l'image du pays, le Palais royal a redonné la main au Premier ministre sortant, le libéral flamand Guy Verhofstadt.
Pas pour lui demander de prolonger éternellement son bail à la tête du gouvernement, mais pour examiner les possibilités de "mettre sur pied rapidement un gouvernement intérimaire, chargé des affaires urgentes", selon un communiqué publié lundi.
Mais même sur la composition de ce cabinet transitoire, d'une durée de vie de "trois ou quatre mois", selon un proche de Guy Verhofstadt, les partis belges peinent à s'entendre.
Première solution: la coalition sortante continue sous une nouvelle appellation. Elle devrait pour cela bénéficier du vote de confiance de quelques députés supplémentaires à la Chambre, ce qui paraît possible.
Guy Verhofstadt pourrait aussi tenter de former une large coalition, tout en restant dans le cadre d'un gouvernement temporaire, comprenant le parti d'Yves Leterme, incontestable vainqueur en Flandre le 10 juin.
En parallèle, ce gouvernement de transition devrait, selon le communiqué du Palais, entamer des pourparlers sur les questions institutionnelles qui opposent jusqu'ici Flamands et francophones.
Selon les proches de Guy Verhofstadt, qui devra informer le roi dans les prochains jours, le Premier ministre sortant est bien placé pour diriger l'équipe intérimaire, mais il n'est pas certain qu'il prenne les rênes.
Yves Leterme ne renonce pas en effet à jouer un rôle national, même si sa cote de popularité parmi les francophones est au plus bas: il a comparé samedi la chaîne publique RTBF à Radio Mille Collines, une radio rwandaise qui avaient diffusé des messages anti-Tutsis durant le génocide de 1994.
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