Au terme de plus de quatre heures de délibération, les douze jurés ont acquitté Adam Giza de l'accusation de "meurtre" portée contre lui par le parquet et par la famille de Joe Van Holsbeek, l'adolescent tué en pleine gare centrale de Bruxelles à l'heure de pointe pour un simple baladeur MP3.
En droit belge, un "meurtre" et un "vol avec violences ayant entraîné la mort sans intention de la donner" sont tous deux punissables d'une même peine de 30 ans maximum d'emprisonnement.
Mais la défense d'Adam Giza, qui avait reconnu avoir asséné sept coups de couteau à sa victime en quelques secondes, avait insisté, au nom des symboles, pour que le jury n'en fasse pas un "meurtrier" mais un jeune voleur violent ayant tué lors d'un bref moment de panique.
Lors de ce procès très médiatisé en Belgique, qui s'était ouvert le 15 septembre, Adam Giza, qui avait 17 ans au moment des faits, le 12 avril 2006, a expliqué qu'il avait poignardé à sept reprises Joe Van Holsbeeck, 17 ans, parce qu'il était "terrifié" par sa résistance.
Après avoir décidé de suivre la défense sur ce point, le jury devait se retirer pour décider, cette fois avec le président de la cour et ses deux assesseurs, de la peine à infliger au jeune Polonais. Le verdict était attendu plus tard dans la journée.
La mère de Joe Van Holsbeeck, Françoise De Roy, a immédiatement dénoncé une "trahison" de la justice belge. "L'intention meurtrière ne fait aucun doute. S'il avait donné un coup superficiel, dans les jambes par exemple, on pourrait en discuter... Mais il y a eu plusieurs coups, et pour finir en plein coeur", a-t-elle déclaré.
Le verdict de la cour d'assises tranche en tout cas avec la décision du "tribunal de la jeunesse" de Bruxelles qui, en décembre 2007, avait reconnu le comparse d'Adam Giza, un polonais âgé de 16 ans à l'époque des faits, coupable de "meurtre pour faciliter le vol". Il avait été condamné à séjourner dans un centre de rééducation fermé jusqu'à ses 20 ans.
Invité à prononcer ses derniers mots à ce procès mardi matin, Adam Giza avait dit, en polonais, qu'il "donnerait sa vie pour que Joe retrouve la sienne", des propos qualifiés de "paroles en l'air" par la mère de la victime.
L'affaire Joe Van Holsbeek avait soulevé une vive émotion en Belgique. Suite à cette agression pour un mobile dérisoire, 80.000 personnes avaient défilé en silence à Bruxelles, réclamant un renforcement de la lutte contre la délinquance juvénile.
Source: Dabio
En droit belge, un "meurtre" et un "vol avec violences ayant entraîné la mort sans intention de la donner" sont tous deux punissables d'une même peine de 30 ans maximum d'emprisonnement.
Mais la défense d'Adam Giza, qui avait reconnu avoir asséné sept coups de couteau à sa victime en quelques secondes, avait insisté, au nom des symboles, pour que le jury n'en fasse pas un "meurtrier" mais un jeune voleur violent ayant tué lors d'un bref moment de panique.
Lors de ce procès très médiatisé en Belgique, qui s'était ouvert le 15 septembre, Adam Giza, qui avait 17 ans au moment des faits, le 12 avril 2006, a expliqué qu'il avait poignardé à sept reprises Joe Van Holsbeeck, 17 ans, parce qu'il était "terrifié" par sa résistance.
Après avoir décidé de suivre la défense sur ce point, le jury devait se retirer pour décider, cette fois avec le président de la cour et ses deux assesseurs, de la peine à infliger au jeune Polonais. Le verdict était attendu plus tard dans la journée.
La mère de Joe Van Holsbeeck, Françoise De Roy, a immédiatement dénoncé une "trahison" de la justice belge. "L'intention meurtrière ne fait aucun doute. S'il avait donné un coup superficiel, dans les jambes par exemple, on pourrait en discuter... Mais il y a eu plusieurs coups, et pour finir en plein coeur", a-t-elle déclaré.
Le verdict de la cour d'assises tranche en tout cas avec la décision du "tribunal de la jeunesse" de Bruxelles qui, en décembre 2007, avait reconnu le comparse d'Adam Giza, un polonais âgé de 16 ans à l'époque des faits, coupable de "meurtre pour faciliter le vol". Il avait été condamné à séjourner dans un centre de rééducation fermé jusqu'à ses 20 ans.
Invité à prononcer ses derniers mots à ce procès mardi matin, Adam Giza avait dit, en polonais, qu'il "donnerait sa vie pour que Joe retrouve la sienne", des propos qualifiés de "paroles en l'air" par la mère de la victime.
L'affaire Joe Van Holsbeek avait soulevé une vive émotion en Belgique. Suite à cette agression pour un mobile dérisoire, 80.000 personnes avaient défilé en silence à Bruxelles, réclamant un renforcement de la lutte contre la délinquance juvénile.
Source: Dabio
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