"Le gouvernement incite à un nouveau cycle de violence et de confrontation. Quand on ferme à un pays (le Pays Basque, ndlr) les voies politiques et démocratiques, je me demande quelles sont les voies qui lui restent", s'est interrogé M. Barrena, lors d'une conférence de presse à Saint-Sébastien (nord).
Le dirigeant indépendantiste avait déjà estimé samedi que l'arrestation du gros de l'état-major de Batasuna revenait à "une déclaration de guerre" du gouvernement socialiste espagnol.
A la question de savoir s'il avait peur d'être interpellé prochainement à son tour, Pernando Barrena a répondu aux journalistes: "ce n'est rien en comparaison de la peur que peut produire le possible niveau de confrontation que peuvent générer les arrestations" de jeudi.
Sur les 23 militants indépendantistes interpellés jeudi soir lors d'une "assemblée clandestine" -- dont 19 dirigeants de Batasuna --, 17 ont été placés dimanche soir en détention par le juge d'instruction madrilène Baltasar Garzon.
Le juge madrilène a expliqué dans un procès verbal que cette opération visait à "faire échec à une réorganisation (de Batasuna) ayant pour but de s'adapter à la stratégie terroriste de l'ETA", après la rupture officielle en juin de la trêve décrétée en mars 2006 par l'organisation basque armée.
Le directeur général de la police et de la garde civile espagnoles, Joan Mesquida, a souligné lundi que les rapports policiers "mettaient en évidence une restructuration de Batasuna pour soutenir la stratégie de la violence".
L'ETA est tenue pour responsable de 819 morts en 39 ans de campagne terroriste contre l'Etat espagnol pour l'indépendance du Pays Basque.
Le dirigeant indépendantiste avait déjà estimé samedi que l'arrestation du gros de l'état-major de Batasuna revenait à "une déclaration de guerre" du gouvernement socialiste espagnol.
A la question de savoir s'il avait peur d'être interpellé prochainement à son tour, Pernando Barrena a répondu aux journalistes: "ce n'est rien en comparaison de la peur que peut produire le possible niveau de confrontation que peuvent générer les arrestations" de jeudi.
Sur les 23 militants indépendantistes interpellés jeudi soir lors d'une "assemblée clandestine" -- dont 19 dirigeants de Batasuna --, 17 ont été placés dimanche soir en détention par le juge d'instruction madrilène Baltasar Garzon.
Le juge madrilène a expliqué dans un procès verbal que cette opération visait à "faire échec à une réorganisation (de Batasuna) ayant pour but de s'adapter à la stratégie terroriste de l'ETA", après la rupture officielle en juin de la trêve décrétée en mars 2006 par l'organisation basque armée.
Le directeur général de la police et de la garde civile espagnoles, Joan Mesquida, a souligné lundi que les rapports policiers "mettaient en évidence une restructuration de Batasuna pour soutenir la stratégie de la violence".
L'ETA est tenue pour responsable de 819 morts en 39 ans de campagne terroriste contre l'Etat espagnol pour l'indépendance du Pays Basque.
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