L'arrivée de Ban Ki-moon à Rangoon devait coïncider avec la reprise du procès du prix Nobel de la paix poursuivie pour violation de son assignation à résidence, mais le procès a été ajourné au 10 juillet.
A son arrivée, le secrétaire général de l'ONU s'est rendu à Naypyitaw, la capitale administrative du pays, où il a rencontré le chef de la junte militaire, le général Than Shwe. "J'aimerais apprécier votre engagement à faire avancer votre pays (...) et j'aimerais contribuer et travailler avec vous pour la paix et la prospérité", a déclaré M. Ban au général Than Shwe au début de leur entretien.
A l'issue de l'échange qui a duré deux heures, M. Ban a déclaré que le chef de la junte lui avait refusé l'autorisation de voir Mme Suu Kyi dans la mesure où son procès est en cours. Le chef de l'ONU n'a toutefois pas perdu espoir de parvenir à ses fins avant son départ samedi. "Je lui ai dit que c'était important et que j'attendais leur réponse", a-t-il expliqué à la presse.
Plus tôt, à Rangoon, le secrétaire général de l'ONU avait confié à des journalistes qu'il s'engageait dans une "mission délicate". "Je vais faire de mon mieux. Je transmettrai les préoccupations de la communauté internationale et des Nations unies", a-t-il indiqué.
Mardi au Japon, alors qu'il entamait une tournée asiatique, Ban Ki-moon avait appelé la junte birmane à libérer tous les prisonniers politiques, notamment l'opposante Aung San Suu Kyi. "En premier lieu, ils doivent relâcher tous les prisonniers politiques", dont Aung San Suu Kyi, 64 ans, avait-il déclaré devant la presse à Tokyo.
La lauréate du prix Nobel de la paix, actuellement détenue dans la prison d'Insein, est jugée pour une violation supposée des règles de son assignation à résidence après l'intrusion d'un Américain dans sa demeure. La dirigeante de la Ligue nationale pour la démocratie (LND) a passé plus de 13 des 20 dernières années privée de liberté et ces six dernières années assignée à résidence, sans avoir été jugée.
L'opposition accuse la junte militaire d'avoir monté l'affaire pour garder Mme Suu Kyi derrière des barreaux pendant les élections prévues pour 2010 dans le cadre de la très contestée "feuille de route pour la démocratie" qui permettra surtout à l'armée de consolider son pouvoir. M. Ban a affirmé vendredi avoir exhorté le général Tan Shwe "d'accélérer le processus de démocratie" et de libérer les prisonniers politiques avant les élections. On estime à 2.100 le nombre de ces détenus d'opinion. "On m'a assuré que les autorités birmanes feraient en sorte que ces élections se dérouleraient de façon régulière et transparente".
A Tokyo, le secrétaire général des Nations unies avait rencontré le chef de la diplomatie nippone Hirofumi Nakasone ainsi que le Premier ministre Taro Aso pour discuter du procès d'Aung San Suu Kyi et de la menace posée par le programme nucléaire nord-coréen. Ses entretiens à Tokyo ont également porté sur la situation en Iran après la présidentielle contestée du 12 juin dernier, officiellement remportée par le président sortant Mahmoud Ahmadinejad.
Source: Associated Presse via Yahoo News
A son arrivée, le secrétaire général de l'ONU s'est rendu à Naypyitaw, la capitale administrative du pays, où il a rencontré le chef de la junte militaire, le général Than Shwe. "J'aimerais apprécier votre engagement à faire avancer votre pays (...) et j'aimerais contribuer et travailler avec vous pour la paix et la prospérité", a déclaré M. Ban au général Than Shwe au début de leur entretien.
A l'issue de l'échange qui a duré deux heures, M. Ban a déclaré que le chef de la junte lui avait refusé l'autorisation de voir Mme Suu Kyi dans la mesure où son procès est en cours. Le chef de l'ONU n'a toutefois pas perdu espoir de parvenir à ses fins avant son départ samedi. "Je lui ai dit que c'était important et que j'attendais leur réponse", a-t-il expliqué à la presse.
Plus tôt, à Rangoon, le secrétaire général de l'ONU avait confié à des journalistes qu'il s'engageait dans une "mission délicate". "Je vais faire de mon mieux. Je transmettrai les préoccupations de la communauté internationale et des Nations unies", a-t-il indiqué.
Mardi au Japon, alors qu'il entamait une tournée asiatique, Ban Ki-moon avait appelé la junte birmane à libérer tous les prisonniers politiques, notamment l'opposante Aung San Suu Kyi. "En premier lieu, ils doivent relâcher tous les prisonniers politiques", dont Aung San Suu Kyi, 64 ans, avait-il déclaré devant la presse à Tokyo.
La lauréate du prix Nobel de la paix, actuellement détenue dans la prison d'Insein, est jugée pour une violation supposée des règles de son assignation à résidence après l'intrusion d'un Américain dans sa demeure. La dirigeante de la Ligue nationale pour la démocratie (LND) a passé plus de 13 des 20 dernières années privée de liberté et ces six dernières années assignée à résidence, sans avoir été jugée.
L'opposition accuse la junte militaire d'avoir monté l'affaire pour garder Mme Suu Kyi derrière des barreaux pendant les élections prévues pour 2010 dans le cadre de la très contestée "feuille de route pour la démocratie" qui permettra surtout à l'armée de consolider son pouvoir. M. Ban a affirmé vendredi avoir exhorté le général Tan Shwe "d'accélérer le processus de démocratie" et de libérer les prisonniers politiques avant les élections. On estime à 2.100 le nombre de ces détenus d'opinion. "On m'a assuré que les autorités birmanes feraient en sorte que ces élections se dérouleraient de façon régulière et transparente".
A Tokyo, le secrétaire général des Nations unies avait rencontré le chef de la diplomatie nippone Hirofumi Nakasone ainsi que le Premier ministre Taro Aso pour discuter du procès d'Aung San Suu Kyi et de la menace posée par le programme nucléaire nord-coréen. Ses entretiens à Tokyo ont également porté sur la situation en Iran après la présidentielle contestée du 12 juin dernier, officiellement remportée par le président sortant Mahmoud Ahmadinejad.
Source: Associated Presse via Yahoo News
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