M. Ban, en visite en Afrique du Sud, pays voisin du Zimbabwe, a indiqué "soutenir le lancement du gouvernement d'union", entre le président Mugabe et son rival historique Morgan Tsvangirai, nommé Premier ministre le 11 février après près d'un an de paralysie politique.
"Mais il serait souhaitable que le président zimbabwéen libère, pour le bien de la Nation, les militants incarcérés", a-t-il ajouté, à l'issue d'un entretien avec le président sud-africain Kgalema Motlanthe.
Malgré l'accord de partage du pouvoir entre les deux anciens rivaux zimbabwéens, quelque 30 défenseurs des droits de l'Homme et partisans du Mouvement pour le changement démocratique (MDC) de M. Tsvangirai sont toujours en prison sous des accusations qu'ils récusent.
Parmi eux figure l'ancien fermier blanc et trésorier du MDC Roy Bennett, arrêté alors qu'il avait été désigné par son parti pour devenir vice-ministre de l'Agriculture.
La formation de la nouvelle équipe ministérielle n'a pas non plus mis un terme aux attaques contre les fermiers blancs, selon M. Tsvangirai qui a réclamé mercredi des poursuites contre les auteurs de ces violences.
Sans mentionner directement ces dossiers, le secrétaire général de l'ONU a appelé M. Mugabe, 85 ans et au pouvoir depuis l'indépendance en 1980, à "promouvoir la réconciliation nationale" et à appliquer l'accord d'union "de la manière la plus sincère possible".
L'enjeu est de convaincre les donateurs internationaux d'aider le Zimbabwe, où la situation économique est "très critique", a-t-il rappelé. "La communauté internationale ne soutiendra ce gouvernement que si des efforts sont faits par Mugabe pour assurer qu'il fonctionne bien."
Le Zimbabwe, autrefois fleuron régional, n'est plus que l'ombre de lui-même: l'hyperinflation se chiffre en milliards pour cent, le chômage touche 94% de la population et la production est au point mort.
Une épidémie de choléra a fait plus de 3.800 morts depuis août, tandis que plus de la moitié de la population dépend d'une aide alimentaire pour survivre.
"La situation humanitaire reste grave", a commenté mercredi Catherine Bragg, sous-secrétaire générale aux Affaires humanitaires de l'ONU, à l'issue d'une visite de cinq jours au Zimbabwe. "Nous continuons à rencontrer de sérieux problèmes. Il faut augmenter notre réaction."
Selon elle, les donateurs se sont toutefois montrés plutôt "généreux" et ont financé à 70% l'appel aux dons de 500 millions de dollars formulé pour répondre à cette crise.
Elle devait ensuite s'envoler pour Johannesburg pour présenter ses conclusions à M. Ban, qui a de son côté rencontré en privé le héros de la lutte anti-apartheid Nelson Mandela et l'ex-président sud-africain Thabo Mbeki.
Il s'est également entretenu avec le leader du parti au pouvoir en Afrique du Sud, Jacob Zuma, qui a de grandes chances de devenir chef de l'Etat après les élections générales du 22 avril.
M. Ban quittera l'Afrique du Sud jeudi matin pour la Tanzanie, où il doit rencontrer le président Jakaya Kikwete. Sa tournée le mènera ensuite en République démocratique du Congo (RDC), au Rwanda et en Egypte.
source: Yahoo News
"Mais il serait souhaitable que le président zimbabwéen libère, pour le bien de la Nation, les militants incarcérés", a-t-il ajouté, à l'issue d'un entretien avec le président sud-africain Kgalema Motlanthe.
Malgré l'accord de partage du pouvoir entre les deux anciens rivaux zimbabwéens, quelque 30 défenseurs des droits de l'Homme et partisans du Mouvement pour le changement démocratique (MDC) de M. Tsvangirai sont toujours en prison sous des accusations qu'ils récusent.
Parmi eux figure l'ancien fermier blanc et trésorier du MDC Roy Bennett, arrêté alors qu'il avait été désigné par son parti pour devenir vice-ministre de l'Agriculture.
La formation de la nouvelle équipe ministérielle n'a pas non plus mis un terme aux attaques contre les fermiers blancs, selon M. Tsvangirai qui a réclamé mercredi des poursuites contre les auteurs de ces violences.
Sans mentionner directement ces dossiers, le secrétaire général de l'ONU a appelé M. Mugabe, 85 ans et au pouvoir depuis l'indépendance en 1980, à "promouvoir la réconciliation nationale" et à appliquer l'accord d'union "de la manière la plus sincère possible".
L'enjeu est de convaincre les donateurs internationaux d'aider le Zimbabwe, où la situation économique est "très critique", a-t-il rappelé. "La communauté internationale ne soutiendra ce gouvernement que si des efforts sont faits par Mugabe pour assurer qu'il fonctionne bien."
Le Zimbabwe, autrefois fleuron régional, n'est plus que l'ombre de lui-même: l'hyperinflation se chiffre en milliards pour cent, le chômage touche 94% de la population et la production est au point mort.
Une épidémie de choléra a fait plus de 3.800 morts depuis août, tandis que plus de la moitié de la population dépend d'une aide alimentaire pour survivre.
"La situation humanitaire reste grave", a commenté mercredi Catherine Bragg, sous-secrétaire générale aux Affaires humanitaires de l'ONU, à l'issue d'une visite de cinq jours au Zimbabwe. "Nous continuons à rencontrer de sérieux problèmes. Il faut augmenter notre réaction."
Selon elle, les donateurs se sont toutefois montrés plutôt "généreux" et ont financé à 70% l'appel aux dons de 500 millions de dollars formulé pour répondre à cette crise.
Elle devait ensuite s'envoler pour Johannesburg pour présenter ses conclusions à M. Ban, qui a de son côté rencontré en privé le héros de la lutte anti-apartheid Nelson Mandela et l'ex-président sud-africain Thabo Mbeki.
Il s'est également entretenu avec le leader du parti au pouvoir en Afrique du Sud, Jacob Zuma, qui a de grandes chances de devenir chef de l'Etat après les élections générales du 22 avril.
M. Ban quittera l'Afrique du Sud jeudi matin pour la Tanzanie, où il doit rencontrer le président Jakaya Kikwete. Sa tournée le mènera ensuite en République démocratique du Congo (RDC), au Rwanda et en Egypte.
source: Yahoo News
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