Le taux de chômage en France a poursuivi sa baisse au troisième trimestre, repassant pour la France métropolitaine sous la barre des 8% de la population active, à 7,9%, soit son niveau d'il y a cinq ans.
Le taux de chômage au sens du BIT retrouve ainsi son niveau du deuxième trimestre 2002, à la fin de la mandature du Premier ministre socialiste Lionel Jospin, au cours de laquelle il avait baissé de trois points.
Le taux de chômage était ensuite reparti à la hausse pour culminer à 9,1% au premier trimestre 2006 avant d'amorcer une nouvelle phase de décrue.
"C'est la première fois depuis cinq ans que le chiffre du chômage passe en dessous de 8% (...) Cela prouve une amélioration sensible du marché du travail", a déclaré la ministre de l'Economie et de l'Emploi, Christine Lagarde.
"Cela correspond à un bon dynamisme de la croissance au troisième trimestre - la croissance a été de 0,7% en glissement trimestriel - cela prouve qu'on est, en tendance, sur une baisse constante du chômage", s'est-elle félicitée.
Les créations d'emplois dans le secteur marchand n'ont toutefois progressé que de 0,2% au troisième trimestre, soit l'équivalent de 38.200 embauches après une hausse de 0,4% au deuxième trimestre (64.800 embauches) et de 0,7% au premier (109.000 embauches), selon des données provisoires publiées mi-novembre par l'Insee. Les chiffres révisés des créations d'emplois au troisième trimestre seront publiés jeudi.
Christine Lagarde a estimé qu'une poursuite de la baisse du chômage "au même rythme" permettrait au gouvernement de réaliser son objectif d'un taux de chômage de 5% et d'un taux d'emploi de 70% en 2012, à la fin du quinquennat de Nicolas Sarkozy.
En moyenne au troisième trimestre 2007, 27.929.000 personnes étaient actives en France métropolitaine soit 56,5% de la population de 15 ans ou plus, 2.203.000 étaient au chômage au sens du BIT (soit 7,9% du total) et 25.726.000 avaient un emploi, précise l'Insee dans un communiqué.
Le taux d'emploi de la population âgée de 15 à 64 s'établissait au troisième trimestre à 64,5%.
NOUVELLE MÉTHODE
Le taux de chômage a été estimé par l'Insee sur la base du nombre de demandeurs d'emploi en fin de mois (DEFM) inscrits à l'ANPE jusqu'aux chiffres à fin juillet où il s'établissait à 8,0%, son plus bas niveau depuis le printemps 1982, selon cette ancienne méthode.
Le taux de chômage estimé mensuellement faisait habituellement l'objet d'un recalage en mars sur la base d'une enquête de terrain, l'enquête Emploi, réalisée trimestriellement mais dont les résultats n'étaient publiés qu'au printemps et permettaient d'actualiser la série historique des taux de chômage.
L'Insee avait annoncé le 16 janvier dernier le report à l'automne de la publication de l'enquête emploi 2006 et du calage des estimations mensuelles du chômage en raison de "problèmes statistiques".
Cette décision avait entraîné une polémique sur une surestimation présumée de la baisse du chômage en pleine campagne électorale pour la présidentielle.
Pour mettre un terme à la polémique, Christine Lagarde avait commandé en juin aux inspections générales des Finances et des Affaires sociales un rapport sur les statistiques du chômage.
Sur la base des conclusions de ce rapport, l'Insee et la Dares, service des statistiques et des études du ministère du Travail et des Relations sociales, ont annoncé fin septembre qu'ils renonçaient à la publication d'estimations mensuelles du chômage au sens du BIT calculées sur la base des données ANPE et qu'ils s'en tiendraient à une publication trimestrielle à partir des seules données de l'enquête Emploi désormais rendue publique tous les trois mois.
Alors que le rapport recommandait un élargissement de l'échantillon de l'enquête emploi pour en améliorer la fiabilité et un alignement des critères retenus sur ceux de l'organe statistique européen Eurostat, l'Insee s'était engagé à étudier d'ici à la fin 2007 les possibilités d'améliorer la précision des résultats de l'Enquête emploi.
L'Insee avait aussi annoncé la décision de ne plus comptabiliser comme chômeur une personne sans emploi et disponible qui s'inscrit à l'ANPE mais ne cherche pas d'emploi ainsi que l'élargissement aux DOM du champ de suivi statistique du chômage, ce qui conduit à augmenter d'environ 0,4 point la série du taux de chômage de la métropole.
Source: http://www.actualite.lycos.fr
Le taux de chômage au sens du BIT retrouve ainsi son niveau du deuxième trimestre 2002, à la fin de la mandature du Premier ministre socialiste Lionel Jospin, au cours de laquelle il avait baissé de trois points.
Le taux de chômage était ensuite reparti à la hausse pour culminer à 9,1% au premier trimestre 2006 avant d'amorcer une nouvelle phase de décrue.
"C'est la première fois depuis cinq ans que le chiffre du chômage passe en dessous de 8% (...) Cela prouve une amélioration sensible du marché du travail", a déclaré la ministre de l'Economie et de l'Emploi, Christine Lagarde.
"Cela correspond à un bon dynamisme de la croissance au troisième trimestre - la croissance a été de 0,7% en glissement trimestriel - cela prouve qu'on est, en tendance, sur une baisse constante du chômage", s'est-elle félicitée.
Les créations d'emplois dans le secteur marchand n'ont toutefois progressé que de 0,2% au troisième trimestre, soit l'équivalent de 38.200 embauches après une hausse de 0,4% au deuxième trimestre (64.800 embauches) et de 0,7% au premier (109.000 embauches), selon des données provisoires publiées mi-novembre par l'Insee. Les chiffres révisés des créations d'emplois au troisième trimestre seront publiés jeudi.
Christine Lagarde a estimé qu'une poursuite de la baisse du chômage "au même rythme" permettrait au gouvernement de réaliser son objectif d'un taux de chômage de 5% et d'un taux d'emploi de 70% en 2012, à la fin du quinquennat de Nicolas Sarkozy.
En moyenne au troisième trimestre 2007, 27.929.000 personnes étaient actives en France métropolitaine soit 56,5% de la population de 15 ans ou plus, 2.203.000 étaient au chômage au sens du BIT (soit 7,9% du total) et 25.726.000 avaient un emploi, précise l'Insee dans un communiqué.
Le taux d'emploi de la population âgée de 15 à 64 s'établissait au troisième trimestre à 64,5%.
NOUVELLE MÉTHODE
Le taux de chômage a été estimé par l'Insee sur la base du nombre de demandeurs d'emploi en fin de mois (DEFM) inscrits à l'ANPE jusqu'aux chiffres à fin juillet où il s'établissait à 8,0%, son plus bas niveau depuis le printemps 1982, selon cette ancienne méthode.
Le taux de chômage estimé mensuellement faisait habituellement l'objet d'un recalage en mars sur la base d'une enquête de terrain, l'enquête Emploi, réalisée trimestriellement mais dont les résultats n'étaient publiés qu'au printemps et permettaient d'actualiser la série historique des taux de chômage.
L'Insee avait annoncé le 16 janvier dernier le report à l'automne de la publication de l'enquête emploi 2006 et du calage des estimations mensuelles du chômage en raison de "problèmes statistiques".
Cette décision avait entraîné une polémique sur une surestimation présumée de la baisse du chômage en pleine campagne électorale pour la présidentielle.
Pour mettre un terme à la polémique, Christine Lagarde avait commandé en juin aux inspections générales des Finances et des Affaires sociales un rapport sur les statistiques du chômage.
Sur la base des conclusions de ce rapport, l'Insee et la Dares, service des statistiques et des études du ministère du Travail et des Relations sociales, ont annoncé fin septembre qu'ils renonçaient à la publication d'estimations mensuelles du chômage au sens du BIT calculées sur la base des données ANPE et qu'ils s'en tiendraient à une publication trimestrielle à partir des seules données de l'enquête Emploi désormais rendue publique tous les trois mois.
Alors que le rapport recommandait un élargissement de l'échantillon de l'enquête emploi pour en améliorer la fiabilité et un alignement des critères retenus sur ceux de l'organe statistique européen Eurostat, l'Insee s'était engagé à étudier d'ici à la fin 2007 les possibilités d'améliorer la précision des résultats de l'Enquête emploi.
L'Insee avait aussi annoncé la décision de ne plus comptabiliser comme chômeur une personne sans emploi et disponible qui s'inscrit à l'ANPE mais ne cherche pas d'emploi ainsi que l'élargissement aux DOM du champ de suivi statistique du chômage, ce qui conduit à augmenter d'environ 0,4 point la série du taux de chômage de la métropole.
Source: http://www.actualite.lycos.fr
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