Bachir tend la main aux Sudistes avant le référendum de dimanche
Confirmant sa récente volte-face, le président Omar Hassan al Bachir a tendu la main aux Sudistes mardi à Djouba, chef-lieu du Sud-Soudan, qui, selon toute vraisemblance, se prononcera dimanche par référendum pour la sécession. Après un demi-siècle de guerre civile, la consultation, à laquelle quelque quatre millions d'électeurs prendront part, devrait consacrer la partition entre le Nord du pays, à majorité musulmane, et le Sud, à dominante chrétienne et animiste, en révolte depuis 1955 contre le gouvernement central de Khartoum. Le référendum du 9 janvier couronne le processus de paix qui a mis fin en 2005 à un conflit qui a fait deux millions de morts et la visite du président Bachir au Sud semble confirmer que le président islamiste du Soudan s'est résigné à l'indépendance du Sud, qui recèle 70% des richesses pétrolières du pays. Nombreux étaient ceux qui redoutaient jusqu'à tout récemment que le Nord fasse tout pour empêcher le détachement du Sud, même au prix d'une nouvelle guerre civile, mais Bachir a promis par avance d'assister aux cérémonies d'émancipation du nouveau pays africain. (Reuters)
Gbagbo prêt à négocier une issue pacifique
Le président ivoirien sortant Laurent Gbagbo a accepté de nouvelles discussions sans conditions pour sortir du blocage politique en Côte d'Ivoire, déclare mardi la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao) dans un communiqué. "M. Laurent Gbagbo a accepté de négocier une issue pacifique à la crise sans conditions préalables", indique la Cédéao. Laurent Gbabgo a également convenu de lever le blocus autour de l'Hôtel du Golf à Abidjan, où son rival Alassane Ouattara, président élu aux yeux des Nations unies, est retranché avec son gouvernement sous la protection de 600 casques bleus, ajoute-t-elle. La Cédéao assure qu'Alassane Ouattara serait prêt à garantir une "sortie honorable" pour Gbagbo, à condition que ce dernier accepte sa défaite à l'élection présidentielle du 28 novembre. (Reuters)
Nouvelle manifestation d'étudiants en Tunisie
La police tunisienne a fait usage de gaz lacrymogènes mardi pour disperser une manifestation de plusieurs centaines d'étudiants à Thala, dans l'ouest du pays, rapportent des témoins. "Des centaines d'étudiants sont descendus dans les rues ce matin par solidarité avec les jeunes de Sidi Bouzid. Des chômeurs se sont joints à la manifestation qui s'est transformée en affrontements avec la police", a déclaré Belgacem Saihi, dont le témoignage a été confirmé par Djamal Boulabi, qui dirige le syndicat des enseignants à Thala. Aucun représentant des autorités n'a pu commenter ces propos dans l'immédiat. Des affrontements ont éclaté il y a une quinzaine de jours à Sidi Bouzid, une ville située à 200 km au sud-ouest de Tunis, après une tentative de suicide par immolation d'un jeune diplômé protestant contre la confiscation de la charrette de fruits et légumes qui lui servait de gagne-pain. Les manifestations ont ensuite gagné d'autres villes comme Sousse, Sfax et jusqu'à Tunis où un millier de jeunes protestataires ont été dispersés il y a huit jours. (Reuters)
Le bilan de l'attentat d'Alexandrie s'alourdit à 23 morts
Le bilan de l'attentat commis le soir du Nouvel An devant une église copte d'Alexandrie s'est alourdi à 23 morts, rapporte mardi l'agence de presse égyptienne Mena. L'explosion d'une bombe, probablement déclenchée par un kamikaze, avait fait une centaine de blessés. Les autorités n'ont livré pour l'heure aucun détail sur le mode opératoire de l'attentat mais les observateurs penchent pour l'oeuvre d'une cellule isolée plutôt que celle d'un groupe aux ramifications plus larges, comme lors de la vague d'attentats islamistes des années 1990. Le milliardaire Naguib Sawiris, président d'Orascam Telecom, l'une des plus grandes compagnies cotées d'Egypte, a promis un million de livres égyptiennes (130.000 euros) en échange d'informations sur l'attentat, écrit mardi un journal égyptien. (Reuters)
Source : Yahoo Actualités
Confirmant sa récente volte-face, le président Omar Hassan al Bachir a tendu la main aux Sudistes mardi à Djouba, chef-lieu du Sud-Soudan, qui, selon toute vraisemblance, se prononcera dimanche par référendum pour la sécession. Après un demi-siècle de guerre civile, la consultation, à laquelle quelque quatre millions d'électeurs prendront part, devrait consacrer la partition entre le Nord du pays, à majorité musulmane, et le Sud, à dominante chrétienne et animiste, en révolte depuis 1955 contre le gouvernement central de Khartoum. Le référendum du 9 janvier couronne le processus de paix qui a mis fin en 2005 à un conflit qui a fait deux millions de morts et la visite du président Bachir au Sud semble confirmer que le président islamiste du Soudan s'est résigné à l'indépendance du Sud, qui recèle 70% des richesses pétrolières du pays. Nombreux étaient ceux qui redoutaient jusqu'à tout récemment que le Nord fasse tout pour empêcher le détachement du Sud, même au prix d'une nouvelle guerre civile, mais Bachir a promis par avance d'assister aux cérémonies d'émancipation du nouveau pays africain. (Reuters)
Gbagbo prêt à négocier une issue pacifique
Le président ivoirien sortant Laurent Gbagbo a accepté de nouvelles discussions sans conditions pour sortir du blocage politique en Côte d'Ivoire, déclare mardi la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao) dans un communiqué. "M. Laurent Gbagbo a accepté de négocier une issue pacifique à la crise sans conditions préalables", indique la Cédéao. Laurent Gbabgo a également convenu de lever le blocus autour de l'Hôtel du Golf à Abidjan, où son rival Alassane Ouattara, président élu aux yeux des Nations unies, est retranché avec son gouvernement sous la protection de 600 casques bleus, ajoute-t-elle. La Cédéao assure qu'Alassane Ouattara serait prêt à garantir une "sortie honorable" pour Gbagbo, à condition que ce dernier accepte sa défaite à l'élection présidentielle du 28 novembre. (Reuters)
Nouvelle manifestation d'étudiants en Tunisie
La police tunisienne a fait usage de gaz lacrymogènes mardi pour disperser une manifestation de plusieurs centaines d'étudiants à Thala, dans l'ouest du pays, rapportent des témoins. "Des centaines d'étudiants sont descendus dans les rues ce matin par solidarité avec les jeunes de Sidi Bouzid. Des chômeurs se sont joints à la manifestation qui s'est transformée en affrontements avec la police", a déclaré Belgacem Saihi, dont le témoignage a été confirmé par Djamal Boulabi, qui dirige le syndicat des enseignants à Thala. Aucun représentant des autorités n'a pu commenter ces propos dans l'immédiat. Des affrontements ont éclaté il y a une quinzaine de jours à Sidi Bouzid, une ville située à 200 km au sud-ouest de Tunis, après une tentative de suicide par immolation d'un jeune diplômé protestant contre la confiscation de la charrette de fruits et légumes qui lui servait de gagne-pain. Les manifestations ont ensuite gagné d'autres villes comme Sousse, Sfax et jusqu'à Tunis où un millier de jeunes protestataires ont été dispersés il y a huit jours. (Reuters)
Le bilan de l'attentat d'Alexandrie s'alourdit à 23 morts
Le bilan de l'attentat commis le soir du Nouvel An devant une église copte d'Alexandrie s'est alourdi à 23 morts, rapporte mardi l'agence de presse égyptienne Mena. L'explosion d'une bombe, probablement déclenchée par un kamikaze, avait fait une centaine de blessés. Les autorités n'ont livré pour l'heure aucun détail sur le mode opératoire de l'attentat mais les observateurs penchent pour l'oeuvre d'une cellule isolée plutôt que celle d'un groupe aux ramifications plus larges, comme lors de la vague d'attentats islamistes des années 1990. Le milliardaire Naguib Sawiris, président d'Orascam Telecom, l'une des plus grandes compagnies cotées d'Egypte, a promis un million de livres égyptiennes (130.000 euros) en échange d'informations sur l'attentat, écrit mardi un journal égyptien. (Reuters)
Source : Yahoo Actualités
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