Les seules conditionnalités tiennent à l’avis favorable du Fmi et au relogement et à l’indemnisation des populations impactées.
L’autoroute à péage Dakar-Diamniadio est en bonne.... voie. En effet, après l’Agence française, le 2 juin, c’est au tour de la Banque mondiale de donner son accord, hier, pour le financement de ce projet qui devra contribuer de manière significative au développement socio-économique du pays. Si l’Afd accorde un prêt de 30 millions d’euros (près de 20 milliards FCfa), avec un second dossier en gestation pour le même montant, c’est un pas de géant du côté de l’institution de Bretton Woods qui a octroyé 105 millions de dollars (environ 53 milliards Cfa). Une manne qui vient s’ajouter à la part de l’Etat et booster la recherche de la partie attendue du secteur privé.
Dans cette période des vaches maigres du fait de la crise, les bonnes relations du Sénégal avec les bailleurs de fonds internationaux lui valent donc de voir se concrétiser un des grands projets les plus novateurs du président Wade.
Après la réalisation des tronçons Malick Sy Patte d’Oie et Patte d’Oie-Pikine qui seront ouvert en juillet, c’est la mobilité qui reçoit en même temps un coup de fouet si l’on sait que les seules études datant de 1998 font état de 108 milliards de pertes annuelles du fait de l’impact de la congestion urbaine, la capitale concentrant 80 % de l’activité économique et 25 % de la population sur moins de 1% du territoire national. Toutefois, le prêt reste suspendu au maintien de l’avis favorable du Fmi sur l’accord Ispe. Tout aussi déterminant sera l’engagement de l’Etat relativement à l’indemnisation des populations impactées par le tracé.
Alors que le prêt sera consacré au financement de la route, mais aussi au relogement des populations et à la restructuration du quartier spontané de Pikine-Sud. Selon Moctar Thiam, chef de l’équipe du projet au sein de la Banque mondiale, la conception du projet d’autoroute à péage « a été un bon exemple de flexibilité et de coordination entre les partenaires au développement, mais aussi de leadership de la part du gouvernement sénégalais ».
Source: Le Soleil
L’autoroute à péage Dakar-Diamniadio est en bonne.... voie. En effet, après l’Agence française, le 2 juin, c’est au tour de la Banque mondiale de donner son accord, hier, pour le financement de ce projet qui devra contribuer de manière significative au développement socio-économique du pays. Si l’Afd accorde un prêt de 30 millions d’euros (près de 20 milliards FCfa), avec un second dossier en gestation pour le même montant, c’est un pas de géant du côté de l’institution de Bretton Woods qui a octroyé 105 millions de dollars (environ 53 milliards Cfa). Une manne qui vient s’ajouter à la part de l’Etat et booster la recherche de la partie attendue du secteur privé.
Dans cette période des vaches maigres du fait de la crise, les bonnes relations du Sénégal avec les bailleurs de fonds internationaux lui valent donc de voir se concrétiser un des grands projets les plus novateurs du président Wade.
Après la réalisation des tronçons Malick Sy Patte d’Oie et Patte d’Oie-Pikine qui seront ouvert en juillet, c’est la mobilité qui reçoit en même temps un coup de fouet si l’on sait que les seules études datant de 1998 font état de 108 milliards de pertes annuelles du fait de l’impact de la congestion urbaine, la capitale concentrant 80 % de l’activité économique et 25 % de la population sur moins de 1% du territoire national. Toutefois, le prêt reste suspendu au maintien de l’avis favorable du Fmi sur l’accord Ispe. Tout aussi déterminant sera l’engagement de l’Etat relativement à l’indemnisation des populations impactées par le tracé.
Alors que le prêt sera consacré au financement de la route, mais aussi au relogement des populations et à la restructuration du quartier spontané de Pikine-Sud. Selon Moctar Thiam, chef de l’équipe du projet au sein de la Banque mondiale, la conception du projet d’autoroute à péage « a été un bon exemple de flexibilité et de coordination entre les partenaires au développement, mais aussi de leadership de la part du gouvernement sénégalais ».
Source: Le Soleil