"J'espère que la Commission va réagir et qu'elle va comprendre (...) qu'il y a un truc qui s'appelle l'industrie automobile européenne et qu'il faut la sauver", a plaidé M. Sarkozy lors d'un déplacement à Saint-Vulbas (Ain). "Pour ça, il faut coordonner les choses".
"Je regrette beaucoup qu'il n'y ait pas de plan européen de soutien à l'automobile", a-t-il de nouveau déploré, alors qu'il "est absolument indispensable qu'il y ait une coordination". "Je veux obtenir un plan de coordination automobile européen" lors du conseil européen exceptionnel qui se tiendra dimanche à Bruxelles, a-t-il prévenu.
Se défendant une nouvelle fois contre les accusations de protectionnisme, Nicolas Sarkozy a estimé qu'il "y a autre chose à faire pour l'automobile que d'examiner simplement la compatibilité des aides d'Etat avec les règles de la concurrence des marchés".
La Commission européenne a annoncé mercredi qu'il lui faudrait une ou deux semaines pour se prononcer sur la conformité avec les règles communautaires du plan français comme de ceux décidés en Grande-Bretagne, Espagne, Allemagne, Italie et en Suède. Paris a notamment décidé six milliards d'euros de prêts pour Renault et PSA, en contrepartie de quoi les deux entreprises s'engagent à ne fermer aucun site en France pendant cinq ans et à ne pas licencier en 2009.
En visite chez un équipementier automobile, Nicolas Sarkozy s'est félicité de ses décisions pour aider la filière française, à commencer par la prime à la casse et le bonus-malus appliqués lors de l'achat de véhicules neufs. "Heureusement qu'on l'a fait", a-t-il constaté, observant que le marché français n'a enregistré qu'un recul de 8% quand le repli européen grimpe à 33% depuis le mois de novembre. "La filière stratégique en France, c'est tellement stratégique en France qu'on ne peut pas la laisser tomber", a-t-il redit.
A cause de ces mêmes décisions, "on a été insultés partout. Comment ils disaient? Que j'étais 'protectionniste'", a-t-il relevé. A ses yeux, "la France a été la première, tout le monde fait pareil" aujourd'hui.
Plus largement, Nicolas Sarkozy a assuré que "l'Europe entière, le monde entier nous suit" sur la gestion de la crise dans son ensemble. "Le plan de relance? Ils nous suivent. Le plan automobile? Ils nous suivent", s'est-il enflammé, assurant que "sur la stratégie économique, nous n'avons pas fait une erreur". "La France a en général sur le traitement de la crise deux mois d'avance sur les autres", a même appuyé le ministre de la Relance Patrick Devedjian.
Pour autant, les difficultés ne sont pas toutes derrière nous, a prévenu Nicolas Sarkozy, pour qui "on a une période difficile à traverser", notamment sur le front du chômage.
"On va s'en sortir, mais c'est une fameuse bataille qui est engagée", a-t-il promis, se présentant lui-même en "capitaine (...) sur le pont" dans la tempête. Ignorant les mauvais sondages, il a demandé comme à son habitude à être jugé sur ses résultats: "Vous, mes chers compatriotes, vous me jugerez quand on sera sortis de la crise".
Source: Yahoo News
"Je regrette beaucoup qu'il n'y ait pas de plan européen de soutien à l'automobile", a-t-il de nouveau déploré, alors qu'il "est absolument indispensable qu'il y ait une coordination". "Je veux obtenir un plan de coordination automobile européen" lors du conseil européen exceptionnel qui se tiendra dimanche à Bruxelles, a-t-il prévenu.
Se défendant une nouvelle fois contre les accusations de protectionnisme, Nicolas Sarkozy a estimé qu'il "y a autre chose à faire pour l'automobile que d'examiner simplement la compatibilité des aides d'Etat avec les règles de la concurrence des marchés".
La Commission européenne a annoncé mercredi qu'il lui faudrait une ou deux semaines pour se prononcer sur la conformité avec les règles communautaires du plan français comme de ceux décidés en Grande-Bretagne, Espagne, Allemagne, Italie et en Suède. Paris a notamment décidé six milliards d'euros de prêts pour Renault et PSA, en contrepartie de quoi les deux entreprises s'engagent à ne fermer aucun site en France pendant cinq ans et à ne pas licencier en 2009.
En visite chez un équipementier automobile, Nicolas Sarkozy s'est félicité de ses décisions pour aider la filière française, à commencer par la prime à la casse et le bonus-malus appliqués lors de l'achat de véhicules neufs. "Heureusement qu'on l'a fait", a-t-il constaté, observant que le marché français n'a enregistré qu'un recul de 8% quand le repli européen grimpe à 33% depuis le mois de novembre. "La filière stratégique en France, c'est tellement stratégique en France qu'on ne peut pas la laisser tomber", a-t-il redit.
A cause de ces mêmes décisions, "on a été insultés partout. Comment ils disaient? Que j'étais 'protectionniste'", a-t-il relevé. A ses yeux, "la France a été la première, tout le monde fait pareil" aujourd'hui.
Plus largement, Nicolas Sarkozy a assuré que "l'Europe entière, le monde entier nous suit" sur la gestion de la crise dans son ensemble. "Le plan de relance? Ils nous suivent. Le plan automobile? Ils nous suivent", s'est-il enflammé, assurant que "sur la stratégie économique, nous n'avons pas fait une erreur". "La France a en général sur le traitement de la crise deux mois d'avance sur les autres", a même appuyé le ministre de la Relance Patrick Devedjian.
Pour autant, les difficultés ne sont pas toutes derrière nous, a prévenu Nicolas Sarkozy, pour qui "on a une période difficile à traverser", notamment sur le front du chômage.
"On va s'en sortir, mais c'est une fameuse bataille qui est engagée", a-t-il promis, se présentant lui-même en "capitaine (...) sur le pont" dans la tempête. Ignorant les mauvais sondages, il a demandé comme à son habitude à être jugé sur ses résultats: "Vous, mes chers compatriotes, vous me jugerez quand on sera sortis de la crise".
Source: Yahoo News
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