
L’augmentation mammaire par prothèses est une intervention de chirurgie esthétique visant à augmenter le volume des seins grâce à l’implantation de prothèses mammaires en silicone ou en sérum physiologique. Cette intervention est particulièrement demandée par les femmes souhaitant :
✅ Retrouver une poitrine plus volumineuse après une grossesse ou une perte de poids.
✅ Corriger une hypoplasie mammaire (seins naturellement petits).
✅ Améliorer la symétrie des seins.
✅ Renforcer la confiance en soi et l’image corporelle.
Mais avant de se lancer, de nombreuses questions se posent : quelle taille choisir ? Quelle forme ? Où seront placées les cicatrices ? Comment se passe la récupération ? Voici un guide complet pour répondre à toutes les interrogations.
1. Consultation préopératoire : le choix des implants
La première étape consiste à rencontrer le chirurgien pour définir le projet en fonction de la morphologie, des attentes et des possibilités chirurgicales.
Quelle taille de prothèses choisir ?
Le choix du volume dépend de plusieurs critères :
🔹 La morphologie du thorax et la largeur des seins.
🔹 La quantité de tissu mammaire existant.
🔹 Les souhaits de la patiente en termes de rendu (naturel ou plus volumineux).
🔹 L’harmonie avec la silhouette globale.
Le test avec des prothèses d’essai permet d’avoir une idée du rendu final.
Quelle forme de prothèse : ronde ou anatomique ?
- Rondes : donnent du volume surtout dans le décolleté, pour un effet plus pulpeux.
- Anatomiques (en forme de goutte d’eau) : imitent la forme naturelle du sein, avec plus de volume en bas.
- Profil bas, modéré ou haut : selon l’effet recherché (naturel ou plus projeté).
Quel type de remplissage ?
- Silicone (le plus utilisé) : toucher naturel et stable dans le temps.
- Sérum physiologique : plus léger mais risque de dégonflement avec le temps.
2. L’intervention chirurgicale
L’opération dure 1h30 à 2h sous anesthésie générale et se déroule en plusieurs étapes :
Où se situent les incisions ?
Le choix de l’incision dépend du type de prothèse, de la morphologie et des préférences du chirurgien. Les principales options sont :
✔ Sous-mammaire (dans le pli sous le sein) : cicatrice discrète et meilleure maîtrise de la pose.
✔ Péri-aréolaire (au bord de l’aréole) : adaptée aux petites prothèses mais cicatrice plus visible si la pigmentation de la peau est irrégulière.
✔ Axillaire (dans l’aisselle) : pas de cicatrice sur le sein, mais technique plus complexe.
Où place-t-on la prothèse ?
Deux positions principales existent :
🔹 Devant le muscle pectoral : récupération plus rapide mais convient mieux aux femmes ayant déjà un peu de glande mammaire pour éviter un effet trop visible de la prothèse.
🔹 Derrière le muscle pectoral : résultat plus naturel chez les patientes minces, mais récupération un peu plus longue.
La technique du dual-plane (partiellement sous le muscle) est souvent privilégiée pour combiner les avantages des deux méthodes.
3. Suites opératoires et récupération
Douleurs et sensations après l’opération
📌 Les douleurs varient selon la position des implants : plus marquées en sous-musculaire, comparables à des courbatures.
📌 Sensation de tension au niveau de la poitrine les premiers jours.
📌 Gonflements et ecchymoses qui disparaissent progressivement en 2 à 3 semaines.
Combien de temps pour retrouver une activité normale ?
- Repos recommandé pendant 4 à 7 jours.
- Reprise du travail après 1 semaine (si non physique).
- Sport et port de charges lourdes : attendre 4 à 6 semaines.
Faut-il porter un soutien-gorge de contention ?
✅ Oui, pendant 1 mois jour et nuit, pour stabiliser les prothèses et limiter l’œdème.
4. Résultats et évolution des implants
Quand voit-on le résultat final ?
⏳ Les seins sont d’abord gonflés et la prothèse peut paraître "haute".
⏳ En 2 à 3 mois, l’implant s’assouplit et descend progressivement.
⏳ Le résultat définitif est visible vers 6 mois.
Quelle est la durée de vie des prothèses mammaires ?
💡 Les implants modernes durent 15 à 20 ans en moyenne.
💡 Un contrôle tous les 2 à 3 ans est recommandé.
💡 Un changement est nécessaire en cas de rupture ou de coque (capsule fibreuse dure autour de l’implant).
5. Questions fréquentes des patientes
Peut-on allaiter après une augmentation mammaire ?
Oui, sauf si l’incision est péri-aréolaire, car elle peut affecter les canaux lactifères.
Les prothèses mammaires augmentent-elles le risque de cancer ?
Non, aucune étude n’a démontré de lien entre implants mammaires et cancer du sein.
Les seins restent-ils naturels au toucher ?
Oui, surtout avec des implants en silicone placés sous le muscle.
L’augmentation mammaire laisse-t-elle des cicatrices visibles ?
Les cicatrices s’estompent en 6 à 12 mois et deviennent peu visibles avec de bons soins.
Quels sont les risques et complications ?
- Coque fibrotique (durcissement autour de l’implant).
- Rupture ou fuite de l’implant (rare avec les prothèses modernes).
- Asymétrie ou déplacement de l’implant.
6. Prix et remboursement
Combien coûte une augmentation mammaire par prothèses ?
Le prix varie selon le chirurgien, la clinique et le type d’implant, mais en général :
💰 Entre 4 500 € et 7 500 € en France.
💰 Plus cher en Suisse (entre 7 000 et 10 000 CHF).
Peut-on être remboursée ?
L’augmentation mammaire est non remboursée en cas de chirurgie purement esthétique. En revanche, elle peut être prise en charge en cas de :
✔ Malformation mammaire (seins tubéreux, syndrome de Poland).
✔ Reconstruction mammaire après un cancer.
Conclusion : une intervention sûre et personnalisée
L’augmentation mammaire par prothèses est une intervention fiable et maîtrisée, offrant des résultats naturels et harmonieux lorsqu’elle est bien réalisée. Le choix du chirurgien est primordial pour garantir un bon accompagnement et un résultat satisfaisant.
Un suivi post-opératoire rigoureux permet d’assurer une récupération en douceur et de préserver la beauté et la durabilité du résultat.