Deen Mohammad Darwish, porte-parole de la province de Logar située à une heure de voiture de la capitale afghane, a déclaré qu'un taliban avait été tué en plus des policiers et des civils. Selon des témoins, les accrochages ont duré plusieurs heures.
Les taliban ont juré le mois dernier de perturber les élections présidentielle et provinciales du 20 août. Une série d'embuscades ont été tendues à des candidats, des militants et des responsables électoraux avant et après cet avertissement des insurgés islamistes.
Zabihullah Mujahid, porte-parole des taliban, a déclaré à Reuters que six kamikazes munis de ceintures d'explosifs avaient attaqué les bureaux du gouverneur, le principal commissariat de police et des locaux électoraux de Pul-e-Alam, capitale de la province de Logar qui se trouve à 70 km de Kaboul.
Une autoroute reliant la capitale aux provinces du Sud-Est a été fermée en raison des combats.
En juillet, des attaques similaires avaient visé des édifices publics à Khost et Gardez, dans l'est du pays.
Darwish a dit que trois soldats afghans avaient été grièvement blessés dans un affrontement armé au cours duquel les explosifs qu'un insurgé portait autour du corps ont sauté.
Alors que les forces afghanes s'efforçaient de reprendre le commissariat de police et les locaux du gouverneur, des témoins ont dit avoir vu au moins un hélicoptère de combat américain Apache ouvrir le feu sur les bâtiments.
A Kaboul, un porte-parole des forces américaines et de l'Otan n'a pu confirmer que des hélicoptères aient procédé à des tirs. La Force internationale d'assistance à la sécurité (Isaf) a fait savoir que ses soldats avaient contribué à désamorcer des explosifs découverts dans un immeuble.
Abdul Rahim, travailleur humanitaire présent à Pul-e-Alam, a fait état de cinq policiers tués et de 26 blessés. Il a ajouté qu'au moins trois des assaillants portaient des burqas, vêtements féminins qui couvrent le corps de la tête aux pieds.
Des journalistes de Reuters présents dans la ville ont entendu au moins trois fortes explosions et vu une épaisse fumée s'élever au-dessus des locaux de la police.
Certains habitants de Pul-e-Alam craignent une détérioration accélérée de la situation, propre à affecter la préparation des scrutins. "Ça ne fera que s'aggraver avec l'élection. Nous n'aurons aucune sécurité à l'avenir", a dit un commerçant, Faizal Ahmad.
Source: Reuters via Yahoo News
Les taliban ont juré le mois dernier de perturber les élections présidentielle et provinciales du 20 août. Une série d'embuscades ont été tendues à des candidats, des militants et des responsables électoraux avant et après cet avertissement des insurgés islamistes.
Zabihullah Mujahid, porte-parole des taliban, a déclaré à Reuters que six kamikazes munis de ceintures d'explosifs avaient attaqué les bureaux du gouverneur, le principal commissariat de police et des locaux électoraux de Pul-e-Alam, capitale de la province de Logar qui se trouve à 70 km de Kaboul.
Une autoroute reliant la capitale aux provinces du Sud-Est a été fermée en raison des combats.
En juillet, des attaques similaires avaient visé des édifices publics à Khost et Gardez, dans l'est du pays.
Darwish a dit que trois soldats afghans avaient été grièvement blessés dans un affrontement armé au cours duquel les explosifs qu'un insurgé portait autour du corps ont sauté.
Alors que les forces afghanes s'efforçaient de reprendre le commissariat de police et les locaux du gouverneur, des témoins ont dit avoir vu au moins un hélicoptère de combat américain Apache ouvrir le feu sur les bâtiments.
A Kaboul, un porte-parole des forces américaines et de l'Otan n'a pu confirmer que des hélicoptères aient procédé à des tirs. La Force internationale d'assistance à la sécurité (Isaf) a fait savoir que ses soldats avaient contribué à désamorcer des explosifs découverts dans un immeuble.
Abdul Rahim, travailleur humanitaire présent à Pul-e-Alam, a fait état de cinq policiers tués et de 26 blessés. Il a ajouté qu'au moins trois des assaillants portaient des burqas, vêtements féminins qui couvrent le corps de la tête aux pieds.
Des journalistes de Reuters présents dans la ville ont entendu au moins trois fortes explosions et vu une épaisse fumée s'élever au-dessus des locaux de la police.
Certains habitants de Pul-e-Alam craignent une détérioration accélérée de la situation, propre à affecter la préparation des scrutins. "Ça ne fera que s'aggraver avec l'élection. Nous n'aurons aucune sécurité à l'avenir", a dit un commerçant, Faizal Ahmad.
Source: Reuters via Yahoo News
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