A Toulouse, le premier secrétaire du PS a appelé les socialistes à se placer à "l'avant-garde démocratique" en validant son programme de rénovation du parti "de A à Z".
De 17h00 à 22h00, 200.000 militants sont appelés aux urnes dans 4.000 bureaux pour un scrutin dont la participation, après une campagne interne atone, constitue la principale inconnue.
Les adhérents doivent à la fois se prononcer sur les têtes de listes des prochaines régionales de mars 2010 et sur un questionnaire allant de l'organisation de primaires présidentielles au mandat parlementaire unique en passant par la "parité totale" et la mise en oeuvre de "nouveau mécanismes (...) garantissant la sincérité et la fiabilité des votes".
Face à la menace d'une participation trop faible, Martine Aubry a battu le rappel à Toulouse, se gardant toutefois d'évoquer à la tribune le non-cumul des mandats devant nombre de députés et sénateurs-maires.
"Je dis simplement que l'enjeu ce soir c'est d'abord de montrer que nous sommes un grand parti démocratique" contrairement à l'UMP, a déclaré la maire de Lille.
"Nous n'avons pas comme dans d'autres partis un seul candidat, Xavier Bertrand, un seul électeur, Nicolas Sarkozy, pour choisir par exemple la tête d'un parti. Et nous voulons nous ouvrir le parti aux Français pour désigner notre candidat à la présidentielle", a-t-elle défendu.
Depuis quelques jours, face aux résistances qui montent d'un parti composé à 60% d'élus, Martine Aubry martèle que le PS est au seuil d'une "révolution".
Le vote de jeudi soir est à ses yeux "assez historique" et, sur le non-cumul des mandats, le "nouveau Parti socialiste" qu'elle appelle de ses vœux déteint même déjà sur la droite.
Pour les régionales, "plusieurs ministres renoncent à être têtes de liste en se disant: 'oh la la, si jamais (Nicolas) Sarkozy, à cause du PS, nous demande de ne pas cumuler les mandats, je préfère rester au chaud!'", a-t-elle dit jeudi.
Mal élue en novembre dernier à la tête du PS, chahutée après le mauvais score aux élections européennes en juin, Martine Aubry pensait pouvoir reprendre la main sur le PS avec cette consultation des militants sur des questions comme le non-cumul et la parité qui constituent autant de serpents de mer.
Mais "le problème quand on claironne que ça va être un moment historique, il faut faire campagne", estime Stéphane Le Foll. "Rien pendant cinq semaines et depuis dimanche, un SMS par jour? Ce n'est pas sérieux", ajoute le député européen.
A Toulouse, le prédécesseur de Martine Aubry, François Hollande, a prédit une mobilisation "pas considérable" jeudi soir en raison du manque d'enjeu.
"Dès lors qu'il y a onze questions, ce n'est plus un référendum, c'est une consultation pour donner son avis pas pour trancher des questions", a déclaré le député de Corrèze.
Lors des votes internes de ces cinq dernières années au PS, la participation a oscillé entre 60 et 83%. Mardi, le porte-parole du parti, Benoît Hamon, a évoqué une participation "autour de 40-50%" jeudi.
Les résultats sont annoncés par la direction du PS pour vendredi à la mi-journée. Ni Martine Aubry ni aucun de ses proches n'ont prévu de prise de parole officielle avant une conférence de presse, lundi ou mardi prochains.
Source: Reuters via Yahoo News
De 17h00 à 22h00, 200.000 militants sont appelés aux urnes dans 4.000 bureaux pour un scrutin dont la participation, après une campagne interne atone, constitue la principale inconnue.
Les adhérents doivent à la fois se prononcer sur les têtes de listes des prochaines régionales de mars 2010 et sur un questionnaire allant de l'organisation de primaires présidentielles au mandat parlementaire unique en passant par la "parité totale" et la mise en oeuvre de "nouveau mécanismes (...) garantissant la sincérité et la fiabilité des votes".
Face à la menace d'une participation trop faible, Martine Aubry a battu le rappel à Toulouse, se gardant toutefois d'évoquer à la tribune le non-cumul des mandats devant nombre de députés et sénateurs-maires.
"Je dis simplement que l'enjeu ce soir c'est d'abord de montrer que nous sommes un grand parti démocratique" contrairement à l'UMP, a déclaré la maire de Lille.
"Nous n'avons pas comme dans d'autres partis un seul candidat, Xavier Bertrand, un seul électeur, Nicolas Sarkozy, pour choisir par exemple la tête d'un parti. Et nous voulons nous ouvrir le parti aux Français pour désigner notre candidat à la présidentielle", a-t-elle défendu.
Depuis quelques jours, face aux résistances qui montent d'un parti composé à 60% d'élus, Martine Aubry martèle que le PS est au seuil d'une "révolution".
Le vote de jeudi soir est à ses yeux "assez historique" et, sur le non-cumul des mandats, le "nouveau Parti socialiste" qu'elle appelle de ses vœux déteint même déjà sur la droite.
Pour les régionales, "plusieurs ministres renoncent à être têtes de liste en se disant: 'oh la la, si jamais (Nicolas) Sarkozy, à cause du PS, nous demande de ne pas cumuler les mandats, je préfère rester au chaud!'", a-t-elle dit jeudi.
Mal élue en novembre dernier à la tête du PS, chahutée après le mauvais score aux élections européennes en juin, Martine Aubry pensait pouvoir reprendre la main sur le PS avec cette consultation des militants sur des questions comme le non-cumul et la parité qui constituent autant de serpents de mer.
Mais "le problème quand on claironne que ça va être un moment historique, il faut faire campagne", estime Stéphane Le Foll. "Rien pendant cinq semaines et depuis dimanche, un SMS par jour? Ce n'est pas sérieux", ajoute le député européen.
A Toulouse, le prédécesseur de Martine Aubry, François Hollande, a prédit une mobilisation "pas considérable" jeudi soir en raison du manque d'enjeu.
"Dès lors qu'il y a onze questions, ce n'est plus un référendum, c'est une consultation pour donner son avis pas pour trancher des questions", a déclaré le député de Corrèze.
Lors des votes internes de ces cinq dernières années au PS, la participation a oscillé entre 60 et 83%. Mardi, le porte-parole du parti, Benoît Hamon, a évoqué une participation "autour de 40-50%" jeudi.
Les résultats sont annoncés par la direction du PS pour vendredi à la mi-journée. Ni Martine Aubry ni aucun de ses proches n'ont prévu de prise de parole officielle avant une conférence de presse, lundi ou mardi prochains.
Source: Reuters via Yahoo News
À lire également :
-
Nouveau tremblement de terre sur la Côte d’Azur : état des lieux
-
Comment recevoir les aides de fin d'année ? Prime de Noël, 13e mois, chèque énergie...
-
Cyclone : mobilisation pour secourir Mayotte ravagée
-
Nicolas Pernot choisi pour diriger le cabinet de François Bayrou à Matignon
-
Réunion des partis à l’Élysée : Emmanuel Macron exclut LFI et le RN