'Mme Ingabire tentait de quitter le pays alors qu'elle est visée par des investigations, a déclaré Louise Mushikiwabo, porte-parole du gouvernement. Cette femme ne pense pas qu'elle doit respecter les lois qui gouvernent ce pays.'
Mercredi, l'intéressée est rentrée libre à son domicile après huit heures d'interrogatoire, explique au Monde Joseph Bukeye, dirigeant des Forces démocratiques unifiées (FDU), parti que préside Mme Ingabire. 'Elle voulait simplement rendre visite à sa famille aux Pays-Bas, ajoute-t-il. Mais le gouvernement veut prouver par tous les moyens qu'elle est une criminelle pour empêcher l'enregistrement de notre parti et de sa candidate à la présidentielle.'
La présidente du FDU n'est pas la seule opposante visée. Frank Habineza, président du parti Vert, a été menacé physiquement et Bernard Ntaganda, dirigeant du Parti social idéal (PS-Imberakuri) a été accusé d''idéologie du génocide'.
Mme Ingabire, elle, est une femme d'affaires de 41 ans, arrivée à Kigali le 16 janvier en provenance des Pays-Bas où elle vivait en exil. Depuis le discours qu'elle a prononcé ce jour-là au mémorial du génocide des Tutsi réclamant que les auteurs des crimes commis contre les Hutu soient également jugés, les autorités l'accusent de 'divisionnisme'.
Source: LeMonde.fr via Yahoo
Mercredi, l'intéressée est rentrée libre à son domicile après huit heures d'interrogatoire, explique au Monde Joseph Bukeye, dirigeant des Forces démocratiques unifiées (FDU), parti que préside Mme Ingabire. 'Elle voulait simplement rendre visite à sa famille aux Pays-Bas, ajoute-t-il. Mais le gouvernement veut prouver par tous les moyens qu'elle est une criminelle pour empêcher l'enregistrement de notre parti et de sa candidate à la présidentielle.'
La présidente du FDU n'est pas la seule opposante visée. Frank Habineza, président du parti Vert, a été menacé physiquement et Bernard Ntaganda, dirigeant du Parti social idéal (PS-Imberakuri) a été accusé d''idéologie du génocide'.
Mme Ingabire, elle, est une femme d'affaires de 41 ans, arrivée à Kigali le 16 janvier en provenance des Pays-Bas où elle vivait en exil. Depuis le discours qu'elle a prononcé ce jour-là au mémorial du génocide des Tutsi réclamant que les auteurs des crimes commis contre les Hutu soient également jugés, les autorités l'accusent de 'divisionnisme'.
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