Il n'aura pas réussi à donner tort aux sondeurs qui l'annoncaient perdant. Après avoir abandonné le pouvoir aux conservateurs en 2000, le séculaire Parti révolutionnaire institutionnel (PRI, centre-gauche) a repris les rênes. Selon les résultats provisoires, il obtiendrait 35,2% des suffrages, contre 26,8% au PAN.
Et si le cheval de bataille électoral de Felipe Calderon avait fini par le désarçonner? Depuis son investiture en décembre 2006, le président mexicain s'est lancé dans une lutte à mort contre le trafic de drogue qui gangrène le pays. Dernière grande manoeuvre de cette guerra contra las drogas? Début 2009, le gouvernement a ordonné le déploiement de 36 000 militaires et policiers pour tenter d'endiguer le transit vers les Etats-Unis, notamment dans la ville frontalière de Ciudad Juarez. Pendant la campagne, l'opiniâtre chef d'Etat avait même attaqué le PRI, l'accusant d'avoir été "complice" des narcotrafiquants par le passé.
Problème, les chiffres du nombre de morts liés aux trafics des cartels ont été publiés au plus mauvais moment, quelques jours avant le scrutin. Avec 769 tués (selon le décompte de la presse), juin a décroché la triste timbale du mois le plus meurtrier depuis l'accession de Calderon à la tête du pays. Et si les Mexicains soutiennent largement la politique de leur président, ils se demandent si elle porte ses fruits.
Dans les colonnes du quotidien conservateur Milenio, Beatriz Pagés Rebollar, directrice de la publication de l'hebdomadaire Siempre!, s'interrogeait vendredi: "Combien faudra-t-il encore de morts pour supposer que les autorités gagnent ce combat?" Felipe Calderon lui a répondu dimanche soir,... Lire la suite sur LEXPRESS.fr
Source: L'Express via Yahoo News
Et si le cheval de bataille électoral de Felipe Calderon avait fini par le désarçonner? Depuis son investiture en décembre 2006, le président mexicain s'est lancé dans une lutte à mort contre le trafic de drogue qui gangrène le pays. Dernière grande manoeuvre de cette guerra contra las drogas? Début 2009, le gouvernement a ordonné le déploiement de 36 000 militaires et policiers pour tenter d'endiguer le transit vers les Etats-Unis, notamment dans la ville frontalière de Ciudad Juarez. Pendant la campagne, l'opiniâtre chef d'Etat avait même attaqué le PRI, l'accusant d'avoir été "complice" des narcotrafiquants par le passé.
Problème, les chiffres du nombre de morts liés aux trafics des cartels ont été publiés au plus mauvais moment, quelques jours avant le scrutin. Avec 769 tués (selon le décompte de la presse), juin a décroché la triste timbale du mois le plus meurtrier depuis l'accession de Calderon à la tête du pays. Et si les Mexicains soutiennent largement la politique de leur président, ils se demandent si elle porte ses fruits.
Dans les colonnes du quotidien conservateur Milenio, Beatriz Pagés Rebollar, directrice de la publication de l'hebdomadaire Siempre!, s'interrogeait vendredi: "Combien faudra-t-il encore de morts pour supposer que les autorités gagnent ce combat?" Felipe Calderon lui a répondu dimanche soir,... Lire la suite sur LEXPRESS.fr
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