37 migrants et 02 gendarmes morts, 76 migrants et 140 gendarmes blessés !
C’est le lourd bilan officiel des sources marocaine
Ce bilan encore provisoire n’est malheureusement pas le plus lourd de l’histoire de la migration irrégulière, même si c’est une première pour le Maroc. Il faut signaler que ce dernier bilan vient des Organisations Non gouvernementales locales. Serait-on en train d’assister à une guerre des chiffres ? Alors que les autorités marocaines parlent d’au moins 23 morts dans leur déclaration, les ONG pensent qu’il y en a plus.
Ce qui est certain, c'est que ces morts sont majoritairement des migrants qui tentaient de traverser la barrière séparant l’enclave Espagnole du territoire marocain. Le drame s’est produit après l’intervention des policiers antiémeute qui se sont opposés aux migrants qui forçaient le passage. L’heure est à des appels à la situation des responsabilités.
Ce bilan encore provisoire n’est malheureusement pas le plus lourd de l’histoire de la migration irrégulière, même si c’est une première pour le Maroc. Il faut signaler que ce dernier bilan vient des Organisations Non gouvernementales locales. Serait-on en train d’assister à une guerre des chiffres ? Alors que les autorités marocaines parlent d’au moins 23 morts dans leur déclaration, les ONG pensent qu’il y en a plus.
Ce qui est certain, c'est que ces morts sont majoritairement des migrants qui tentaient de traverser la barrière séparant l’enclave Espagnole du territoire marocain. Le drame s’est produit après l’intervention des policiers antiémeute qui se sont opposés aux migrants qui forçaient le passage. L’heure est à des appels à la situation des responsabilités.
Plusieurs institutions de défense des droits des migrants réagissent
On dénombre près de 9 ONG, du Maroc et de l’Espagne qui réclame l’ouverture d’une enquête judiciaire « indépendante ». Par ailleurs, le Haut-Commissariat des Nations unies aux réfugiés et l’Organisation Internationale pour les migrants exhortent à un respect des droits des migrants. Pour ces organisations, rien ne devrait justifier l’usage de la force excessive envers ces derniers. Quel que soit les circonstances les autorités devraient prioriser la sécurité de ces personnes, même quand elles sont en situation irrégulière. C’est une réalité que les autorités ont du mal à accepter dans de pareils cas.
Que disent les autorités Marocaines et Espagnoles ?
Pour le premier ministre Espagnol, Pedro Sanchez, la situation n’est pas aussi simple que le pensent les organisations de défense des droits des migrants. Il est vrai que le nombre de décès est trop et inhabituel mais ils seraient près de 2000 migrants d’origine africaine à forcer la traversée. Pedro Sanchez y trouve une menace pour l’intégrité du territoire Espagnol. L’homme pointe aussi de doigt les « mafias ».
Du côté marocain l’heure est à la réclamation d’enquête approfondie pour mieux situer les responsabilités. La violence des migrants serait la cause de la mort de plusieurs d’entre eux selon les autorités.
Les autorités des deux pays, loin de se jeter la pierre, se félicitent et reconnaissent l’effort des forces de sécurité des deux côtés.
Du côté marocain l’heure est à la réclamation d’enquête approfondie pour mieux situer les responsabilités. La violence des migrants serait la cause de la mort de plusieurs d’entre eux selon les autorités.
Les autorités des deux pays, loin de se jeter la pierre, se félicitent et reconnaissent l’effort des forces de sécurité des deux côtés.
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