"Le bilan est de quarante morts. Nous ignorons le nombre de blessés", a déclaré un haut fonctionnaire de cette région proche de la vallée de Swat, où l'armée pakistanaise dit avoir mené à bien une offensive contre les taliban locaux.
Quelques heures plus tôt, alors que Richard Holbrooke, représentant spécial des Etats-Unis dans la région, achevait une visite de deux jours au Pakistan, le ministre de l'intérieur Rehman Malik avait annoncé l'arrestation de plusieurs extrémistes sur le point de commettre des attentats suicide à Islamabad et à Rawalpindi, où se trouve l'état-major de l'armée.
Craignant des représailles à l'offensive de la vallée de Swat, les forces de l'ordre avaient multiplié les barrages routiers dans les deux villes.
L'armée a annoncé cette semaine avoir repris Mingora, principale agglomération de la vallée, après de farouches combats entamés fin avril, qui ont fait plus 1.200 morts parmi les islamistes et 90 dans les rangs des militaires. Des attentats imputés aux taliban avaient déjà été commis à Lahore, à Peshawar et à Dera Ismail Khan depuis le début de l'offensive, menée sous la pression américaine.
Washington et la communauté internationale s'inquiétaient de voir les miliciens islamistes parader dans cette région située à une centaine de kilomètres seulement de la capitale.
"Les habitants de Swat ont réalisé que tous les malheurs auxquels nous sommes confrontés aujourd'hui sont dus aux taliban, aux terroristes, qui sont non seulement les ennemis du pays mais aussi les ennemis de l'islam", a déclaré à la presse le ministre de l'Intérieur.
Cinq policiers et un militaire ont été tués jeudi dans le secteur, quelques heures après la visite que Richard Holbrooke a effectuée dans les camps du district de Mardan où s'entassent les 2,5 millions de déplacés qui ont fui les combats de la vallée de Swat.
"Le vent a définitivement tourné dans la vallée de Swat", où les insurgés islamistes ont été pratiquement éliminés, a néanmoins affirmé vendredi le général Ashfaq Kayani, chef d'état-major de l'armée.
Toute "résistance organisée des terroristes" a été balayée dans les principales localités et le long des axes de communication de cette vallée du nord-ouest du pays, a-t-il assuré avant de recevoir l'émissaire américain.
Le général a toutefois précisé que l'armée resterait dans la région pour assurer la sécurité de la population et mener des "opérations limitées" afin d'éliminer les derniers réduits islamistes.
Le président Asif Ali Zardari a, quant à lui, à nouveau exprimé sa détermination à venir à bout des extrémistes. "Il s'agit d'un combat pour notre survie. Les générations futures ne nous pardonneraient pas un échec. Nous ne pouvons nous permettre de le perdre. La défaite n'est pas envisageable", dit-il dans un entretien publié vendredi.
La rumeur court qu'après la vallée de Swat, l'armée passera à l'action au Sud-Waziristan, où quatre militaires ont trouvé la mort vendredi dans un attentat.
Outre Kayani, Richard Holbrooke a rencontré vendredi le Premier ministre, Yusuf Raza Gilani, et le ministre des Affaires étrangères, Shah Mehmood Qureshi. Jeudi, il s'était entretenu avec l'ancien Premier ministre Nawaz Sharif, chef de file de l'opposition.
Source: Reuters via Yahoo News
Quelques heures plus tôt, alors que Richard Holbrooke, représentant spécial des Etats-Unis dans la région, achevait une visite de deux jours au Pakistan, le ministre de l'intérieur Rehman Malik avait annoncé l'arrestation de plusieurs extrémistes sur le point de commettre des attentats suicide à Islamabad et à Rawalpindi, où se trouve l'état-major de l'armée.
Craignant des représailles à l'offensive de la vallée de Swat, les forces de l'ordre avaient multiplié les barrages routiers dans les deux villes.
L'armée a annoncé cette semaine avoir repris Mingora, principale agglomération de la vallée, après de farouches combats entamés fin avril, qui ont fait plus 1.200 morts parmi les islamistes et 90 dans les rangs des militaires. Des attentats imputés aux taliban avaient déjà été commis à Lahore, à Peshawar et à Dera Ismail Khan depuis le début de l'offensive, menée sous la pression américaine.
Washington et la communauté internationale s'inquiétaient de voir les miliciens islamistes parader dans cette région située à une centaine de kilomètres seulement de la capitale.
"Les habitants de Swat ont réalisé que tous les malheurs auxquels nous sommes confrontés aujourd'hui sont dus aux taliban, aux terroristes, qui sont non seulement les ennemis du pays mais aussi les ennemis de l'islam", a déclaré à la presse le ministre de l'Intérieur.
Cinq policiers et un militaire ont été tués jeudi dans le secteur, quelques heures après la visite que Richard Holbrooke a effectuée dans les camps du district de Mardan où s'entassent les 2,5 millions de déplacés qui ont fui les combats de la vallée de Swat.
"Le vent a définitivement tourné dans la vallée de Swat", où les insurgés islamistes ont été pratiquement éliminés, a néanmoins affirmé vendredi le général Ashfaq Kayani, chef d'état-major de l'armée.
Toute "résistance organisée des terroristes" a été balayée dans les principales localités et le long des axes de communication de cette vallée du nord-ouest du pays, a-t-il assuré avant de recevoir l'émissaire américain.
Le général a toutefois précisé que l'armée resterait dans la région pour assurer la sécurité de la population et mener des "opérations limitées" afin d'éliminer les derniers réduits islamistes.
Le président Asif Ali Zardari a, quant à lui, à nouveau exprimé sa détermination à venir à bout des extrémistes. "Il s'agit d'un combat pour notre survie. Les générations futures ne nous pardonneraient pas un échec. Nous ne pouvons nous permettre de le perdre. La défaite n'est pas envisageable", dit-il dans un entretien publié vendredi.
La rumeur court qu'après la vallée de Swat, l'armée passera à l'action au Sud-Waziristan, où quatre militaires ont trouvé la mort vendredi dans un attentat.
Outre Kayani, Richard Holbrooke a rencontré vendredi le Premier ministre, Yusuf Raza Gilani, et le ministre des Affaires étrangères, Shah Mehmood Qureshi. Jeudi, il s'était entretenu avec l'ancien Premier ministre Nawaz Sharif, chef de file de l'opposition.
Source: Reuters via Yahoo News
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