La condamnation d'Hisham Talaat Moustafa, membre du Conseil consultatif, la chambre haute du Parlement, a été annulée pour vice de procédure. L'homme d'affaires égyptien avait été condamné à mort en mai dernier après avoir été reconnu coupable d'avoir payé 2 millions de dollars (1,5 million d'euros) un ancien policier, Mohsen el-Sukkary, pour tuer la chanteuse en juillet 2008. Le promoteur immobilier et la victime étaient amants.
Suzanne Tamim, âgée de 30 ans, avait été retrouvée morte dans son appartement de Dubaï, le corps transpercé de coups de couteau et la gorge tranchée. Très vite, les soupçons s'étaient portés sur Moustafa, accusé d'avoir payé l'ancien membre de la Sécurité d'Etat égyptienne El-Sukkary, employé d'un de ses hôtels en Egypte, le Four Seasons. L'homme de main aurait obtenu visas et billets d'avion pour pister la chanteuse, à Londres puis à Dubaï.
Suzanne Tamim avait connu la gloire à la fin des années 90, avant de traverser des temps difficiles, se séparant de son époux et manager libanais. Selon ses proches, elle était partie s'installer à Dubaï pour mettre un point final à sa relation amoureuse avec Moustafa, qui est marié.
Le procès a été très suivi en Egypte, où beaucoup pensent que les membres de l'élite sont au dessus des lois. Hisham Talat Moustafa, âgé de 50 ans, a des liens avec le fils du président Hosni Moubarak, Gamal, considéré comme le possible successeur de son père, et est un membre influent du Parti national démocratique (PND) au pouvoir.
Source: AP via Yahoo
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