Anastasia Babourova, 25 ans, une journaliste stagiaire du bihebdomadaire Novaïa Gazeta, qui l'accompagnait, grièvement blessée pendant l'attaque, a succombé à ses blessures dans la soirée. Novaïa Gazeta est l'une des rares publications russes à enquêter sur les zones d'ombre des deux guerres russo-tchétchènes. Quatre de ses journalistes ont été assassinés ces dernières années dont Anna Politkovskaïa, tuée de cinq balles dans l'ascenseur de son immeuble, le 7 octobre 2006.
Selon les premiers éléments de l'enquête, Stanislav Markelov a reçu une balle dans la tête, tirée par un homme masqué qui a surgi derrière lui, muni d'un pistolet avec silencieux. La jeune journaliste, qui tentait de réagir, a alors été la cible des tirs du tueur, qui a pu s'échapper sans encombre. D'après la presse russe, tout indique que l'assassinat était commandité.
L'avocat et la journaliste ont été tués par balles dans une rue extrêmement fréquentée du centre de Moscou, alors qu'ils sortaient d'une conférence de presse. Stanislav Markelov venait de dénoncer la libération anticipée, il y a une semaine, du colonel de l'armée russe Iouri Boudanov. L'officier avait été condamné à dix ans de prison en 2003 pour avoir violé puis étranglé, trois ans auparavant, une jeune Tchétchène de 18 ans, Elsa Koungaeva. Avocat de la famille Koungaev, aujourd'hui réfugiée en Norvège, Stanislav Markelov était venu dire son intention de contester la libération anticipée du militaire russe devant une cour internationale.
La libération du colonel Boudanov a d'autant plus ému qu'elle est intervenue juste après le refus de la justice russe de libérer les protagonistes de l'affaire Ioukos, la compagnie pétrolière démantelée sur ordre du Kremlin pour escroquerie et évasion fiscale. Ainsi, la demande de libération anticipée de Svetlana Bakhmina, ex-juriste d'Ioukos condamnée à neuf ans de prison, a-t-elle été rejetée. La jeune femme, après avoir accouché de son troisième enfant en novembre 2008, a été maintenue en prison
Source: Yahoo News
Selon les premiers éléments de l'enquête, Stanislav Markelov a reçu une balle dans la tête, tirée par un homme masqué qui a surgi derrière lui, muni d'un pistolet avec silencieux. La jeune journaliste, qui tentait de réagir, a alors été la cible des tirs du tueur, qui a pu s'échapper sans encombre. D'après la presse russe, tout indique que l'assassinat était commandité.
L'avocat et la journaliste ont été tués par balles dans une rue extrêmement fréquentée du centre de Moscou, alors qu'ils sortaient d'une conférence de presse. Stanislav Markelov venait de dénoncer la libération anticipée, il y a une semaine, du colonel de l'armée russe Iouri Boudanov. L'officier avait été condamné à dix ans de prison en 2003 pour avoir violé puis étranglé, trois ans auparavant, une jeune Tchétchène de 18 ans, Elsa Koungaeva. Avocat de la famille Koungaev, aujourd'hui réfugiée en Norvège, Stanislav Markelov était venu dire son intention de contester la libération anticipée du militaire russe devant une cour internationale.
La libération du colonel Boudanov a d'autant plus ému qu'elle est intervenue juste après le refus de la justice russe de libérer les protagonistes de l'affaire Ioukos, la compagnie pétrolière démantelée sur ordre du Kremlin pour escroquerie et évasion fiscale. Ainsi, la demande de libération anticipée de Svetlana Bakhmina, ex-juriste d'Ioukos condamnée à neuf ans de prison, a-t-elle été rejetée. La jeune femme, après avoir accouché de son troisième enfant en novembre 2008, a été maintenue en prison
Source: Yahoo News
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