"Pour le Rwanda, c'est bon signe que la France ait finalement franchi le pas", a réagi le ministre de la Justice Tharcisse Karugarama. "Nous jugeons encourageants ces nouveaux développements et le fait que la justice suive enfin son cours", a-t-il ajouté.
Mme Habyarimana est la veuve du président rwandais Juvénal Habyarimana, tué au printemps 1994 dans un attentat considéré comme le déclencheur du génocide au Rwanda. Elle était visée par un mandat d'arrêt international émis par Kigali qui l'accuse d'avoir participé à la planification du génocide qui a fait environ 800.000 morts, selon l'ONU, entre avril et juillet 1994.
Son arrestation a également été saluée également par la Commission nationale rwandaise de lutte contre le génocide (CNLG). "C'est un bon développement. Tout ceux qui ont connu le génocide doivent se réjouir, parce qu'elle est était le principal architecte", a souligné le secrétaire général de la CNLG, Jean de Dieu Mucyo.
Toutefois, "la France ne devrait pas s'en contenter. De nombreux autres (Rwandais) qui vivent en France devraient aussi être arrêtés", a ajouté cet ancien ministre de la Justice.
Source: AP via Yahoo
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