Ancien capitaine de l'armée et officier des services de renseignement, Idelphonse Nizeyimana etait un membre présumé de "l'Akazu", l'entourage du président de l'époque Juvénal Habyarimana, considéré comme les instigateurs et planificateurs du génocide.
Cet ancien officier figurait sur la liste des 12 accusés recherchés par le Tribunal pénal international sur le Rwanda (TPIR) qui siège à Arusha, en Tanzanie. La plupart pourraient se cacher en République démocratique du Congo (RDC).
"Idelphonse Nizeyimana a été arrêté" sur le territoire ougandais, a indiqué le porte-parole de l'armée ougandaise, le lieutenant-colonel Felix Kulayigye. Il n'a donné aucun détail sur les circonstances de l'arrestation.
Après son arrestation, Nizeyimana a été extradé dans un faubourg de Kampala, en Tanzanie, pour comparaître devant le TPIR.
Dans les forêts du Congo
Les Etats-Unis avaient mis une prime de cinq millions de dollars sur sa tête. Il est recherché pour génocide, complicité de génocide et incitation directe et publique à commettre un génocide.
D'après le TPIR, Nizeyimana et d'autres suspects avaient préparé des listes d'intellectuels et de responsables tutsis à l'intention des exécutants du génocide -militaires et miliciens.
On lui reproche aussi d'avoir érigé des barrages routiers où des Tutsis furent massacrés et d'avoir fourni armes et moyens de transport aux miliciens en sachant qu'ils serviraient au génocide.
Nizeyimana aurait, lors du génocide, envoyé des militaires au domicile de l'ancienne reine du Rwanda, Rosalie Gicanda -figure symbolique pour tous les Tutsis-, qui a été exécutée sur son ordre.
Selon Alphonse Nkusi, porte-parole du procureur général du TPIR, l'ancien militaire aurait passé les 15 dernières années dans les forêts de l'est de la RDC à se battre pour un groupe rebelle hutu.
Le génocide de 1994 au Rwanda a fait, estime-t-on, environ 800.000 victime... Lire la suite sur LEXPRESS.fr
Source: L'Express via Yahoo News
Cet ancien officier figurait sur la liste des 12 accusés recherchés par le Tribunal pénal international sur le Rwanda (TPIR) qui siège à Arusha, en Tanzanie. La plupart pourraient se cacher en République démocratique du Congo (RDC).
"Idelphonse Nizeyimana a été arrêté" sur le territoire ougandais, a indiqué le porte-parole de l'armée ougandaise, le lieutenant-colonel Felix Kulayigye. Il n'a donné aucun détail sur les circonstances de l'arrestation.
Après son arrestation, Nizeyimana a été extradé dans un faubourg de Kampala, en Tanzanie, pour comparaître devant le TPIR.
Dans les forêts du Congo
Les Etats-Unis avaient mis une prime de cinq millions de dollars sur sa tête. Il est recherché pour génocide, complicité de génocide et incitation directe et publique à commettre un génocide.
D'après le TPIR, Nizeyimana et d'autres suspects avaient préparé des listes d'intellectuels et de responsables tutsis à l'intention des exécutants du génocide -militaires et miliciens.
On lui reproche aussi d'avoir érigé des barrages routiers où des Tutsis furent massacrés et d'avoir fourni armes et moyens de transport aux miliciens en sachant qu'ils serviraient au génocide.
Nizeyimana aurait, lors du génocide, envoyé des militaires au domicile de l'ancienne reine du Rwanda, Rosalie Gicanda -figure symbolique pour tous les Tutsis-, qui a été exécutée sur son ordre.
Selon Alphonse Nkusi, porte-parole du procureur général du TPIR, l'ancien militaire aurait passé les 15 dernières années dans les forêts de l'est de la RDC à se battre pour un groupe rebelle hutu.
Le génocide de 1994 au Rwanda a fait, estime-t-on, environ 800.000 victime... Lire la suite sur LEXPRESS.fr
Source: L'Express via Yahoo News
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