Ce dernier, au pouvoir depuis janvier 2004, après la "révolution des roses", est menacé sur deux fronts : intérieur avec un vaste mouvement en faveur de sa démission à la suite notamment de la désastreuse guerre contre la Russie l'an dernier, et extérieur, Moscou ne lui pardonnant pas ses avances envers l'Otan.
Mercredi soir, des heurts ont opposé plusieurs dizaines de partisans de l'opposition, qui organisent depuis début avril des manifestations anti-Saakachvili, à la police aux abords du commissariat central de la capitale, Tbilissi.
Ces affrontements ont fait 28 blessés - 22 manifestants et six policiers.
Les manifestants demandaient la libération de trois opposants détenus dans le commissariat, accusés d'avoir frappé un journaliste.
A la demande du chef de l'Eglise orthodoxe géorgienne, le patriarche Ilia II, les trois hommes ont été libérés. Ils ont affirmé avoir été battus par les policiers pendant leur détention.
Mardi, un bataillon blindé stationné près de Tbilissi s'était brièvement mutiné, au premier jour de manœuvres de l'Otan dans le pays prévues pour durer un mois et que le Kremlin considère comme une provocation.
Tbilissi a accusé la Russie d'avoir voulu ourdir un complot plus large visant le président Saakachvili, neuf mois après le conflit de cinq jours qui a opposé les troupes de Moscou et celles de Tbilissi.
Le patriarche Ilia a jugé dans la nuit de mercredi à jeudi que la situation risquait de devenir "explosive" et a exhorté l'opposition à contenir ses protestations dans les limites autorisées par la loi.
L'ambassadeur tchèque Ivan Jestrab, dont le pays assume jusqu'à la fin juin la présidence de l'Union européenne, a souhaité que le gouvernement géorgien et l'opposition ouvrent "des discussions en vue de parvenir à une solution politique pour sortir de la situation actuelle".
Il a attribué à l'opposition la responsabilité des violences de mercredi soir.
"L'attaque d'hier contre le commissariat était un acte criminel tout à fait intolérable dans une société démocratique", a-t-il dit à l'issue d'une réunion de diplomates étrangers au ministère géorgien des Affaires étrangères.
La guerre d'août dernier entre Moscou et Tbilissi a conduit à la proclamation d'indépendance de deux régions géorgiennes sécessionnistes, l'Ossétie du Sud et l'Abkhazie, appuyées par la Russie.
Une rencontre prévue ce jeudi entre responsables géorgiens, russes et sud-ossètes sur la ligne de démarcation, qui aurait été la seconde du genre sous les auspices de l'UE, a été annulée en raison d'un désaccord sur le lieu de rendez-vous.
La Russie a mis en cause l'attitude de la Géorgie alors que Tbilissi accusait l'Ossétie du Sud d'avoir boycotté cette rencontre.
Les observateurs européens chargés de surveiller le respect du cessez-le-feu ont cependant dit espérer que cette réunion puisse se tenir "dans un proche avenir".
Source: Yahoo News
Mercredi soir, des heurts ont opposé plusieurs dizaines de partisans de l'opposition, qui organisent depuis début avril des manifestations anti-Saakachvili, à la police aux abords du commissariat central de la capitale, Tbilissi.
Ces affrontements ont fait 28 blessés - 22 manifestants et six policiers.
Les manifestants demandaient la libération de trois opposants détenus dans le commissariat, accusés d'avoir frappé un journaliste.
A la demande du chef de l'Eglise orthodoxe géorgienne, le patriarche Ilia II, les trois hommes ont été libérés. Ils ont affirmé avoir été battus par les policiers pendant leur détention.
Mardi, un bataillon blindé stationné près de Tbilissi s'était brièvement mutiné, au premier jour de manœuvres de l'Otan dans le pays prévues pour durer un mois et que le Kremlin considère comme une provocation.
Tbilissi a accusé la Russie d'avoir voulu ourdir un complot plus large visant le président Saakachvili, neuf mois après le conflit de cinq jours qui a opposé les troupes de Moscou et celles de Tbilissi.
Le patriarche Ilia a jugé dans la nuit de mercredi à jeudi que la situation risquait de devenir "explosive" et a exhorté l'opposition à contenir ses protestations dans les limites autorisées par la loi.
L'ambassadeur tchèque Ivan Jestrab, dont le pays assume jusqu'à la fin juin la présidence de l'Union européenne, a souhaité que le gouvernement géorgien et l'opposition ouvrent "des discussions en vue de parvenir à une solution politique pour sortir de la situation actuelle".
Il a attribué à l'opposition la responsabilité des violences de mercredi soir.
"L'attaque d'hier contre le commissariat était un acte criminel tout à fait intolérable dans une société démocratique", a-t-il dit à l'issue d'une réunion de diplomates étrangers au ministère géorgien des Affaires étrangères.
La guerre d'août dernier entre Moscou et Tbilissi a conduit à la proclamation d'indépendance de deux régions géorgiennes sécessionnistes, l'Ossétie du Sud et l'Abkhazie, appuyées par la Russie.
Une rencontre prévue ce jeudi entre responsables géorgiens, russes et sud-ossètes sur la ligne de démarcation, qui aurait été la seconde du genre sous les auspices de l'UE, a été annulée en raison d'un désaccord sur le lieu de rendez-vous.
La Russie a mis en cause l'attitude de la Géorgie alors que Tbilissi accusait l'Ossétie du Sud d'avoir boycotté cette rencontre.
Les observateurs européens chargés de surveiller le respect du cessez-le-feu ont cependant dit espérer que cette réunion puisse se tenir "dans un proche avenir".
Source: Yahoo News
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