« La chancelière voit comme problématique que les comptes du président américain sur les réseaux sociaux soient fermés définitivement. » A déclaré Steffen Seibert la porte-parole de Angela Merkel ce lundi 11 janvier 2021 lors d’une conférence de presse. Il explique que « Il est possible d’interférer dans la liberté d’expression, mais selon les limites définies par le législateur, et non par la décision d’une direction d’entreprise ».
Ces déclarations interviennent quelques jours après la fermeture définitive par plusieurs réseaux sociaux dont twitter des comptes du président sortant américains Donald Trump, que les géants du numérique accusent d’être responsable de l’invasion du capitole américain le 6 janvier 2021 lors du comptage des votes des grands électeurs au congrès pour sceller la victoire de son opposant démocrate Joe Biden.
“La liberté d’expression est un droit fondamental d’importance élémentaire”, poursuit la porte-parole du gouvernement allemand. Or, si les plateformes “ont une très grande responsabilité” et “ne doivent pas rester sans agir” face à des contenus haineux ou violents, il devrait revenir au législateur de “définir un cadre dans lequel la communication sur les réseaux sociaux puisse se faire”, a-t-il ajouté.
M. Seibert a approuvé les efforts des entreprises d’accompagner les messages de Donald Trump d’annotations, notamment sur leur véracité, ajoutant que “les mensonges et incitations à la violence sont bien évidemment fondamentalement problématiques”.
L’annonce de Twitter a suscité des réactions politiques contrastées. Le commissaire européen Thierry Breton avait exprimé lundi sa “perplexité” après une décision “sans contrôle légitime et démocratique” des réseaux sociaux. Le ministre français de l’Économie Bruno Le Maire a de son côté estimé que “la régulation des géants du numérique ne peut pas se faire par l’oligarchie numérique elle-même”. Aux Etats-Unis, l’éviction de Donald Trump des principaux réseaux a suscité l’indignation des proches du président républicain.
Ces déclarations interviennent quelques jours après la fermeture définitive par plusieurs réseaux sociaux dont twitter des comptes du président sortant américains Donald Trump, que les géants du numérique accusent d’être responsable de l’invasion du capitole américain le 6 janvier 2021 lors du comptage des votes des grands électeurs au congrès pour sceller la victoire de son opposant démocrate Joe Biden.
“La liberté d’expression est un droit fondamental d’importance élémentaire”, poursuit la porte-parole du gouvernement allemand. Or, si les plateformes “ont une très grande responsabilité” et “ne doivent pas rester sans agir” face à des contenus haineux ou violents, il devrait revenir au législateur de “définir un cadre dans lequel la communication sur les réseaux sociaux puisse se faire”, a-t-il ajouté.
M. Seibert a approuvé les efforts des entreprises d’accompagner les messages de Donald Trump d’annotations, notamment sur leur véracité, ajoutant que “les mensonges et incitations à la violence sont bien évidemment fondamentalement problématiques”.
L’annonce de Twitter a suscité des réactions politiques contrastées. Le commissaire européen Thierry Breton avait exprimé lundi sa “perplexité” après une décision “sans contrôle légitime et démocratique” des réseaux sociaux. Le ministre français de l’Économie Bruno Le Maire a de son côté estimé que “la régulation des géants du numérique ne peut pas se faire par l’oligarchie numérique elle-même”. Aux Etats-Unis, l’éviction de Donald Trump des principaux réseaux a suscité l’indignation des proches du président républicain.
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