Au moins 22 manifestations sont prévues un peu partout en France ce jeudi – Paris, Lille, Lyon, Toulouse, Montpellier, Nantes, Le Mans, Strasbourg, Dijon... A Paris, un cortège partira de Jussieu à 14 h 30 pour se rendre aux abords du ministère de l'enseignement supérieur. A Strasbourg, au moins 1 600 personnes se sont rassemblées devant le Palais universitaire. Le cortège, où des incidents ont été signalés, a été mis en place "à l'occasion de la venue de Valérie Pécresse pour inaugurer l'université fusionnée de Strasbourg", indique le Snesup-FSU.
La modification du décret de 1984 sur le statut des enseignants-chercheurs suscite un mécontentement croissant chez nombre d'entre eux qui craignent l'arbitraire des présidents d'université, une hausse des heures d'enseignement et l'atteinte à leur indépendance. Ils demandent le retrait de la réforme.
Ils protestent aussi contre la réforme de la formation des enseignants et les suppressions de postes (900 en 2009) dans l'enseignement supérieur (lire l'article du Monde Universités : l'évaluation des enseignants au coeur de l'agitation), rejoints par les principaux syndicats du supérieur.
"Aujourd'hui, alors que le gouvernement reste sourd aux revendications, la mobilisation dans les universités s'amplifie, avec la multiplication des décisions de grèves", écrivent les syndicats FSU, CGT, CFDT, FO et Solidaires de l'Enseignement supérieur dans un communiqué commun diffusé hier mercredi.
Selon un communiqué de la coordination nationale des universités, la mobilisation s'est poursuivie mercredi dans certains établissements, avec des assemblées générales, comme à Aix-Marseille, Clermont-Ferrand, Nancy, Nantes, Paris-IV, Paris XII notamment. A Toulouse II, la grève a été votée par une assemblée générale d'étudiants. A Toulouse III, la grève a été décidée jusqu'à jeudi soir.
Certains IUFM (Instituts universitaires de formation des maîtres) sont aussi en grève, comme celui de Paris.
La ministre de l'enseignement supérieur, Valérie Pécresse, a écarté tout retrait de la réforme du statut des enseignants-chercheurs (lire l'article Retirer le décret de 1984 serait un recul). Son ministère a recensé "70 enseignants-chercheurs déclarés grévistes" et une "dizaine d'universités concernées par la rétention des notes" (l'UFR de droit à Toulouse I, celle de lettres à Orléans, la littérature à Paris-III, entre autres), estimant "les perturbations sont limitées".
Le premier secrétaire du Parti socialiste, Martine Aubry, a demandé mercredi à Nicolas Sarkozy d'interrompre les réformes. "On ne peut pas à la fois dire qu'on prépare l'avenir comme le dit le président Sarkozy et prendre les mesures qu'il est en train de prendre, le changement de statut des chercheurs, la réduction des postes et des effectifs, le mélange des genres entre les enseignants et les chercheurs", a-t-elle déclaré en marge d'un déplacement au Parlement européen à Strasbourg.
Source: Yahoo News
La modification du décret de 1984 sur le statut des enseignants-chercheurs suscite un mécontentement croissant chez nombre d'entre eux qui craignent l'arbitraire des présidents d'université, une hausse des heures d'enseignement et l'atteinte à leur indépendance. Ils demandent le retrait de la réforme.
Ils protestent aussi contre la réforme de la formation des enseignants et les suppressions de postes (900 en 2009) dans l'enseignement supérieur (lire l'article du Monde Universités : l'évaluation des enseignants au coeur de l'agitation), rejoints par les principaux syndicats du supérieur.
"Aujourd'hui, alors que le gouvernement reste sourd aux revendications, la mobilisation dans les universités s'amplifie, avec la multiplication des décisions de grèves", écrivent les syndicats FSU, CGT, CFDT, FO et Solidaires de l'Enseignement supérieur dans un communiqué commun diffusé hier mercredi.
Selon un communiqué de la coordination nationale des universités, la mobilisation s'est poursuivie mercredi dans certains établissements, avec des assemblées générales, comme à Aix-Marseille, Clermont-Ferrand, Nancy, Nantes, Paris-IV, Paris XII notamment. A Toulouse II, la grève a été votée par une assemblée générale d'étudiants. A Toulouse III, la grève a été décidée jusqu'à jeudi soir.
Certains IUFM (Instituts universitaires de formation des maîtres) sont aussi en grève, comme celui de Paris.
La ministre de l'enseignement supérieur, Valérie Pécresse, a écarté tout retrait de la réforme du statut des enseignants-chercheurs (lire l'article Retirer le décret de 1984 serait un recul). Son ministère a recensé "70 enseignants-chercheurs déclarés grévistes" et une "dizaine d'universités concernées par la rétention des notes" (l'UFR de droit à Toulouse I, celle de lettres à Orléans, la littérature à Paris-III, entre autres), estimant "les perturbations sont limitées".
Le premier secrétaire du Parti socialiste, Martine Aubry, a demandé mercredi à Nicolas Sarkozy d'interrompre les réformes. "On ne peut pas à la fois dire qu'on prépare l'avenir comme le dit le président Sarkozy et prendre les mesures qu'il est en train de prendre, le changement de statut des chercheurs, la réduction des postes et des effectifs, le mélange des genres entre les enseignants et les chercheurs", a-t-elle déclaré en marge d'un déplacement au Parlement européen à Strasbourg.
Source: Yahoo News
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