Le Brésilien José Graziano da Silva élu à la tête de la FAO
Le Brésilien José Graziano da Silva a été élu dimanche directeur général de la FAO (Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture). Il prend la tête de l'agence onusienne chargée de lutter contre la faim dans le monde dans un contexte de flambée des prix des matières premières agricoles. Représentant régional de la FAO pour l'Amérique latine et les Caraïbes depuis 2006, M. Da Silva a été élu au second tour avec 92 voix sur les 180 Etats membres de la FAO votant. Il l'a emporté sur l'ancien chef de la diplomatie espagnole Miguel Angel Moratinos, son principal rival, et quatre autres candidats à la succession du Sénégalais Jacques Diouf. Ce dernier sera resté 18 ans à la tête de la FAO, une longévité qui avait conduit à un changement des règles de l'organisation pour imposer une limite au nombre de mandats.(AP.org) Tout ça est très jolie mais quand est-il de la faim dans le monde?
Au Brésil, pire que le crack : l'oxidado
Oxi ? Ces trois lettres désignent le nouveau fléau du Brésil. Une drogue pire que toutes les autres, beaucoup plus destructrice encore que le crack. Un stupéfiant si vénéneux qu'il rend ses victimes dépendantes dès la première fois qu'ils en usent, et qu'il en tue trois sur dix dès la première année d'accoutumance. Oxi est le diminutif d'oxidado : 'rouillé', en portugais. Comme le crack, l'oxi est un dérivé de la cocaïne base, mais en contient deux fois plus ; comme lui, il a l'apparence d'un petit caillou jaunâtre et se 'fume' dans une pipe à air, l'usager inhalant ses vapeurs. Seule la consommation de ces deux drogues cousines et de même apparence permet de les distinguer : la fumée du crack est blanche, celle de l'oxi, plus grise ; l'un laisse des cendres, l'autre une substance huileuse. Le crack, c'est de la coke dissoute dans du bicarbonate de soude, de l'éther ou de l'ammoniaque. L'oxi, c'est de la coke oxydée avec de la chaux vierge, et un dérivé du pétrole : kérosène, essence ou diesel. L'oxi a été décelée pour la première fois en 2003 dans l'Etat d'Acre, frontalier de la Bolivie. Elle avait alors la faveur des plus pauvres - notamment des jeunes chômeurs - et des adeptes mystiques de l'ayahuasca, un breuvage hallucinogène amazonien.(lemonde.fr) Une nouvelle drogue destructrice.
«Enquêter sur l’argent, c’est la mort assurée»
Six heures du matin, lundi. Un groupe d’hommes cagoulés force la porte d’une maison sur le port de Veracruz (sud-est du Mexique). Ils y tuent Miguel Angel López, sa femme et son fils. C’est le troisième assassinat de journaliste cette l’année, le 69e en dix ans. Depuis 2006, le nombre d’agressions contre la presse est monté en flèche. Tirs de grenade contre les journaux, assassinats, disparitions, menaces… Reporters sans frontières a classé le Mexique parmi les pays les plus dangereux pour la profession, derrière le Pakistan et l’Irak. Bannis. En cause : la toute-puissance du crime organisé, mais pas seulement. «Les narcos sont souvent responsables des actes les plus violents, détaille Omar Rabago, de Article XIX, une association de défense des journalistes. Mais l’Etat, via l’armée et la police, est responsable de la grande majorité des agressions.» José Rivera, journaliste dans l’Etat de Guerrero (sud), explique que «les menaces apparaissent dès que l’on travaille sur les liens entre narcos et politiques. Et si on touche au blanchiment d’argent, c’est la mort assurée !»(liberation.fr) Le royaume des narcotrafiquants.
Source: Yahoo Actualités
Le Brésilien José Graziano da Silva a été élu dimanche directeur général de la FAO (Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture). Il prend la tête de l'agence onusienne chargée de lutter contre la faim dans le monde dans un contexte de flambée des prix des matières premières agricoles. Représentant régional de la FAO pour l'Amérique latine et les Caraïbes depuis 2006, M. Da Silva a été élu au second tour avec 92 voix sur les 180 Etats membres de la FAO votant. Il l'a emporté sur l'ancien chef de la diplomatie espagnole Miguel Angel Moratinos, son principal rival, et quatre autres candidats à la succession du Sénégalais Jacques Diouf. Ce dernier sera resté 18 ans à la tête de la FAO, une longévité qui avait conduit à un changement des règles de l'organisation pour imposer une limite au nombre de mandats.(AP.org) Tout ça est très jolie mais quand est-il de la faim dans le monde?
Au Brésil, pire que le crack : l'oxidado
Oxi ? Ces trois lettres désignent le nouveau fléau du Brésil. Une drogue pire que toutes les autres, beaucoup plus destructrice encore que le crack. Un stupéfiant si vénéneux qu'il rend ses victimes dépendantes dès la première fois qu'ils en usent, et qu'il en tue trois sur dix dès la première année d'accoutumance. Oxi est le diminutif d'oxidado : 'rouillé', en portugais. Comme le crack, l'oxi est un dérivé de la cocaïne base, mais en contient deux fois plus ; comme lui, il a l'apparence d'un petit caillou jaunâtre et se 'fume' dans une pipe à air, l'usager inhalant ses vapeurs. Seule la consommation de ces deux drogues cousines et de même apparence permet de les distinguer : la fumée du crack est blanche, celle de l'oxi, plus grise ; l'un laisse des cendres, l'autre une substance huileuse. Le crack, c'est de la coke dissoute dans du bicarbonate de soude, de l'éther ou de l'ammoniaque. L'oxi, c'est de la coke oxydée avec de la chaux vierge, et un dérivé du pétrole : kérosène, essence ou diesel. L'oxi a été décelée pour la première fois en 2003 dans l'Etat d'Acre, frontalier de la Bolivie. Elle avait alors la faveur des plus pauvres - notamment des jeunes chômeurs - et des adeptes mystiques de l'ayahuasca, un breuvage hallucinogène amazonien.(lemonde.fr) Une nouvelle drogue destructrice.
«Enquêter sur l’argent, c’est la mort assurée»
Six heures du matin, lundi. Un groupe d’hommes cagoulés force la porte d’une maison sur le port de Veracruz (sud-est du Mexique). Ils y tuent Miguel Angel López, sa femme et son fils. C’est le troisième assassinat de journaliste cette l’année, le 69e en dix ans. Depuis 2006, le nombre d’agressions contre la presse est monté en flèche. Tirs de grenade contre les journaux, assassinats, disparitions, menaces… Reporters sans frontières a classé le Mexique parmi les pays les plus dangereux pour la profession, derrière le Pakistan et l’Irak. Bannis. En cause : la toute-puissance du crime organisé, mais pas seulement. «Les narcos sont souvent responsables des actes les plus violents, détaille Omar Rabago, de Article XIX, une association de défense des journalistes. Mais l’Etat, via l’armée et la police, est responsable de la grande majorité des agressions.» José Rivera, journaliste dans l’Etat de Guerrero (sud), explique que «les menaces apparaissent dès que l’on travaille sur les liens entre narcos et politiques. Et si on touche au blanchiment d’argent, c’est la mort assurée !»(liberation.fr) Le royaume des narcotrafiquants.
Source: Yahoo Actualités
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