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Tribune Libre
31/03/2020 - 21:07

Aménagement et conservation des ressources végétale au Benin

La vie sur terre et le Benin n'y échappe pas, est possible grâce à des éléments naturels qui se trouvent aussi bien en surface qu'au sous-sol. De tout temps, l’homme entretient avec la nature plusieurs types de rapports qui lui permettent d’assurer sa suivie et son épanouissement.



Aménagement et conservation des ressources végétale au Benin
La vie sur terre est possible grâce à des éléments naturels qui se trouvent aussi bien en surface qu'au sous-sol. De tout temps, l’homme entretient avec la nature plusieurs types de rapports qui lui permettent d’assurer sa suivie et son épanouissement.

Il doit donc son développent aux éléments présents à l’état naturel dans son environnement et qu’il exploite. Ces éléments qui peuvent être de l’eau, des matières végétales, des matières animales, des matières premières…sont appelés des Ressources Naturelles. Les ressources constituent l’ensemble des potentialités ou atouts, ou encore les éléments de richesses dont dispose une nation. L’existence ou la disponibilité des ressources en quantité suffisante et en qualité requise constitue un facteur déterminant dans le processus de développement. Le Bénin dispose de toutes variétés de ressources indispensables pour son développement. Mais ces ressources sont mal exploitées ou inexploitées et il faut surmonter ou relever ces défis et contraintes de mauvaise gestion.
Les ressources végétales comptent deux sous-catégories : les ressources forestières et les ressources agricoles. Les ressources forestières sont composées des bois d’œuvre (Afzéria,iroko..), les bois de chauffe, les bois utilisés pour la fabrication du charbon de bois, les bois de service (poteaux électriques, perches) et des plantes médicinales (aloès, acacia, papayer). Les ressources agricoles sont composées des céréales (riz, maïs,mil,sorgho..), des tubercules (manioc, igname, pomme de terre..), légumineuses (haricot, soja, voandzou), des oléagineux (palmier à huile, karité,arachide) ; des fruits et cultures maraîchères comme l’orange, la mangue, l’oignon, la tomate ; des ressources agricoles industrielles comme le coton, le palmier à huile, les noix d’anacarde, l’ananas, le maïs…
Malheureusement, les ressources forestières sont anarchiquement exploitées et les ressources agricoles ne sont pas suffisamment cultivées sur l’ensemble du territoire national. Conclusion : le Bénin dépend de l’extérieur sur le plan alimentaire.
Parmi les ressources animales dont dispose le Bénin, nous pouvons citer :
-les ressources faunistiques ou fauniques (éléphants, lions, panthères, singes, lapins…) ;
-les ressources pastorales ou produits d’élevage (les bœufs, les vaches, les lapins, les volailles, les lapins, les porcs..) ;
-les ressources halieutiques (poissons, crabes, carpes…)
Ces ressources citées font l’objet d’une exploitation abusive et non-contrôlée.
En ce qui concerne les ressources pédologiques (sols), le Bénin dispose des vertisols (sols noirs, fertiles du bas-Bénin favorables aux cultures), les sols hydro morphes (sols gorgés d’eau de la zone du littoral favorables aux cultures), les sols ferralitiques, les sols ferrugineux etc…
Plusieurs ressources minière dont : l’or de Perma (commune de Natitingou, département de l’Atacora), le fer de Loumbou-loumbou (commune de Karimama, département de l’Alibori), le cuivre de M’Bétécoucou, le sable de verrerie de Houéyogbé , le calcaire d’Onigbolo, le marbre de Dadjo, l’argile et le kaolin sur les plateaux de Pobè et Kétou, le phosphate du Mékrou
En ressources minières, le Bénin dispose d’un gisement de pétrole (environ 4.6millions de baril à Sèmè, l’éolienne dans les zones côtières, l’énergie solaire, le gaz naturel (environ 7.7millions de  m3) à cause duquel on a la construction du gazoduc et l’installation d’une centrale thermique à Maria-gléta (Godomey), les barrages hydro-électriques à Adjarala, à Djougou, Tanguiéta et Nagbéto, la tourbe (90millions de m3).
Globalement, nous pouvons noter que ces ressources sont mal gérées ; c’est-à-dire mal exploitées et qu’elles font l’objet d’une exploitation anarchique. La bonne exploitation de ces ressources peut favoriser l’essor économique, social et culturel de notre pays.
La bonne exploitation de nos ressources peut favoriser le Bénin dans le développement de son tourisme (grâce à ses divers sites touristiques et ses musées) , son commerce (grâce à une agriculture diversifiée et modernisée, son pétrole, son gaz et ses autres ressources), son environnement (grâce à la préservation de ses écosystèmes ) ; en somme l’aider à devenir l’une des puissances mondiales et pour avoir sa propre monnaie n’ayant rien en commun avec le FCFA qui n’est que la monnaie des colonies françaises or nous sommes indépendants (pas complètement mais si nous arrivons à réaliser nos projets et à utiliser convenablement nos ressources nous le serons et là définitivement) .
L’un des éléments essentiels pour espérer conserver les ressources végétales est la relance de la gestion de la réserve naturelle et de ses zones périphériques. Il est ainsi important d’orienter l’agriculture et le tourisme vers des pratiques durables et de soutenir le monde pastoral. Certains aménagements sont nécessaires pour restaurer les pâturages dégradés et permettre une recharge plus importante des nappes phréatiques. Un important travail est à mener au niveau régional pour développer des alternatives énergétiques au bois de feu dans les centres urbains et pour planifier une exploitation du bois rationnelle respectant les seuils de régénération des écosystèmes. Enfin, la surveillance de la réserve, ainsi que des programmes de sensibilisation, d’éducation à l’environnement, de recherche et de suivi scientifique.
Il est aussi nécessaire de développer des actions de sauvegarde de la biodiversité et du couvert végétal dans cette zone. La restauration des écosystèmes dégradés nécessite l’implication de tous les acteurs locaux dans des programmes ambitieux de gestion concertée des ressources naturelles et des aires protégées. Ceux-ci doivent se baser à la fois sur les connaissances endogènes des populations locales et sur celles développées en biologie de la conservation et de la restauration, spécialement en zones arides.
Des objectifs de productions pour la protection des sols peuvent être conseillés avec la préoccupation de la conservation grâce à une planification rationnelle et une coordination internationale des actions au plan national.
Les ressources naturelles ont toujours été à l’origine de la survie et à l’épanouissement de l’homme mais aussi des autres espèces animales et végétales dans le milieu de vie. L’homme doit prendre conscience de leur importance et apprendre à mieux les gérer dans le but d’un développement durable.

 

Théodore de Silène



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