Dimanche, M. Müntefering n'avait pas pris part à des discussions avec son homologue français Xavier Bertrand, en raison de la maladie de sa femme, qui souffre d'un cancer.
"Franz Müntefering abandonne ses fonctions de ministre du Travail et de vice-chancelier pour raisons familiales", a indiqué à l'AFP le porte-parole du ministère du Travail, Stefan Giffeler.
M. Müntefering, chef de file des sociaux-démocrates au sein de la coalition gouvernementale dirigée depuis 2005 par la chancelière chrétienne-démocrate (CDU) Angela Merkel, s'était récemment heurté à M. Beck sur la question de la rigueur budgétaire.
Il estimait que les réformes économiques impopulaires, mises en place par l'ancien chancelier SPD Gerhard Schröder, commençaient à porter leurs fruits, notamment en ce qui concerne la croissance et la baisse spectaculaire du chômage.
M. Müntefering, surnommé "le général", avait toutefois été désavoué par M. Beck et par le congrès du parti qui avaient notamment réclamé une prolongation de la durée d'indemnisation à taux plein pour les chômeurs de plus de 50 ans: une mesure retenue par les chefs de file de la coalition gouvernementale lors d'une négociation de plus de six heures dans la nuit de lundi à mardi.
Selon le secrétaire général du petit parti libéral (FDP), Dirk Niebel, la démission de M. Müntefering a également "des raisons politiques".
Les chefs de la coalition, dont M. Müntefering, la nuit dernière "ont adopté les mesures rejetées par M. Müntefering et rejeté ce pour quoi il se bat", a estimé M. Niebel.
Le SPD, qui veut se démarquer des conservateurs, souhaite un revirement de la politique d'austérité du gouvernement, et craint autrement d'être débordé sur la gauche par le nouveau parti La Gauche.
Le départ de M. Müntefering pourrait compliquer la tâche de Mme Merkel à gouverner la coalition.
"Franz Müntefering abandonne ses fonctions de ministre du Travail et de vice-chancelier pour raisons familiales", a indiqué à l'AFP le porte-parole du ministère du Travail, Stefan Giffeler.
M. Müntefering, chef de file des sociaux-démocrates au sein de la coalition gouvernementale dirigée depuis 2005 par la chancelière chrétienne-démocrate (CDU) Angela Merkel, s'était récemment heurté à M. Beck sur la question de la rigueur budgétaire.
Il estimait que les réformes économiques impopulaires, mises en place par l'ancien chancelier SPD Gerhard Schröder, commençaient à porter leurs fruits, notamment en ce qui concerne la croissance et la baisse spectaculaire du chômage.
M. Müntefering, surnommé "le général", avait toutefois été désavoué par M. Beck et par le congrès du parti qui avaient notamment réclamé une prolongation de la durée d'indemnisation à taux plein pour les chômeurs de plus de 50 ans: une mesure retenue par les chefs de file de la coalition gouvernementale lors d'une négociation de plus de six heures dans la nuit de lundi à mardi.
Selon le secrétaire général du petit parti libéral (FDP), Dirk Niebel, la démission de M. Müntefering a également "des raisons politiques".
Les chefs de la coalition, dont M. Müntefering, la nuit dernière "ont adopté les mesures rejetées par M. Müntefering et rejeté ce pour quoi il se bat", a estimé M. Niebel.
Le SPD, qui veut se démarquer des conservateurs, souhaite un revirement de la politique d'austérité du gouvernement, et craint autrement d'être débordé sur la gauche par le nouveau parti La Gauche.
Le départ de M. Müntefering pourrait compliquer la tâche de Mme Merkel à gouverner la coalition.
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