Un artiste de 38 ans, connu sous le nom de Djamel Ben Ismail, a été tué par un groupe de personnes mercredi, après avoir été soupçonné à tort d'avoir allumé plusieurs feux de forêt dans la région kabyle de l'Algérie.
Les incendies se sont déclarés dans la région montagneuse berbère du pays. Au total, 47 civils et 28 militaires ont péri dans ces incendies, qui ont détruit des oliveraies et du bétail.
M. Ben Ismail s'était en fait rendu dans la région pour apporter son aide, lorsqu'il a été accusé à tort d'avoir déclenché plusieurs des incendies et pris d'assaut par une foule, a déclaré dimanche le chef de la police judiciaire.
L'artiste avait écrit sur Twitter avant l'attaque qu'il allait parcourir 200 miles pour aider à combattre les incendies.
L'artiste de 38 ans était protégé dans un poste de police lorsque la foule s'est emparée de lui, le traînant hors du bâtiment et l'attaquant à Larbaa Nath Irathen, une ville ravagée par les flammes dans la province de Tizi-Ouzou.
Selon un communiqué publié par un procureur local et repris par l'APS, la foule "a traîné [M. Ben Ismail] à l'extérieur, le battant et le brûlant, ce qui a conduit à sa mort."
"Les agents de police qui sont intervenus pour protéger et aider la victime ont également été blessés", révèle le communiqué.
L'officier de police judiciaire, Mohamed Chagor, a expliqué que la foule était dans une "hystérie collective" lorsqu'elle a attaqué M. Ben Ismail.
M. Chagor a déclaré que les officiers de police avaient décidé de ne pas tirer des coups de feu de sommation sur la foule de peur que cela n'aggrave la situation.
Les arrestations ont été effectuées grâce aux photos et aux images de l'incident que la police a utilisées pour identifier les agresseurs. Parmi les personnes arrêtées figurent un homme et trois femmes qui ont été vus attaquant le corps de la victime avec un couteau avant qu'il ne soit brûlé.
M. Ben Ismail a été enterré dans sa ville natale de Khemis Miliana, située à l'ouest de Tizi-Ouzou, la capitale kabyle.
Dans le même temps, l'organisation de défense des droits de l'homme Amnesty International a appelé les autorités algériennes à enquêter sur ce décès, afin "d'envoyer un message clair indiquant que cette violence ne restera pas impunie."
Selon le colonel Farouk Achour, responsable de la protection civile, la majorité des feux de forêt "ne représentent plus un danger pour les habitants", rapporte l'agence de presse APS.
Il a expliqué que plus de 74 des incendies avaient été éteints au cours des dernières 24 heures.
Le président algérien Abdelmadjid Tebboune a annoncé que les autorités soupçonnent les incendies d'être d'origine criminelle, même si la canicule qui sévit en Afrique du Nord "en fait partie".
Au total, au moins 22 personnes ont été arrêtées pour suspicion d'incendie criminel, selon les autorités.
Les incendies se sont déclarés dans la région montagneuse berbère du pays. Au total, 47 civils et 28 militaires ont péri dans ces incendies, qui ont détruit des oliveraies et du bétail.
M. Ben Ismail s'était en fait rendu dans la région pour apporter son aide, lorsqu'il a été accusé à tort d'avoir déclenché plusieurs des incendies et pris d'assaut par une foule, a déclaré dimanche le chef de la police judiciaire.
L'artiste avait écrit sur Twitter avant l'attaque qu'il allait parcourir 200 miles pour aider à combattre les incendies.
L'artiste de 38 ans était protégé dans un poste de police lorsque la foule s'est emparée de lui, le traînant hors du bâtiment et l'attaquant à Larbaa Nath Irathen, une ville ravagée par les flammes dans la province de Tizi-Ouzou.
Selon un communiqué publié par un procureur local et repris par l'APS, la foule "a traîné [M. Ben Ismail] à l'extérieur, le battant et le brûlant, ce qui a conduit à sa mort."
"Les agents de police qui sont intervenus pour protéger et aider la victime ont également été blessés", révèle le communiqué.
L'officier de police judiciaire, Mohamed Chagor, a expliqué que la foule était dans une "hystérie collective" lorsqu'elle a attaqué M. Ben Ismail.
M. Chagor a déclaré que les officiers de police avaient décidé de ne pas tirer des coups de feu de sommation sur la foule de peur que cela n'aggrave la situation.
Les arrestations ont été effectuées grâce aux photos et aux images de l'incident que la police a utilisées pour identifier les agresseurs. Parmi les personnes arrêtées figurent un homme et trois femmes qui ont été vus attaquant le corps de la victime avec un couteau avant qu'il ne soit brûlé.
M. Ben Ismail a été enterré dans sa ville natale de Khemis Miliana, située à l'ouest de Tizi-Ouzou, la capitale kabyle.
Dans le même temps, l'organisation de défense des droits de l'homme Amnesty International a appelé les autorités algériennes à enquêter sur ce décès, afin "d'envoyer un message clair indiquant que cette violence ne restera pas impunie."
Selon le colonel Farouk Achour, responsable de la protection civile, la majorité des feux de forêt "ne représentent plus un danger pour les habitants", rapporte l'agence de presse APS.
Il a expliqué que plus de 74 des incendies avaient été éteints au cours des dernières 24 heures.
Le président algérien Abdelmadjid Tebboune a annoncé que les autorités soupçonnent les incendies d'être d'origine criminelle, même si la canicule qui sévit en Afrique du Nord "en fait partie".
Au total, au moins 22 personnes ont été arrêtées pour suspicion d'incendie criminel, selon les autorités.
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