Mardi matin, "la première voiture piégée a explosé devant le Conseil constitutionnel à Ben Aknoun (sur les hauteurs d'Alger, près de la Cour suprême) et la deuxième devant le siège du Haut commissariat des Nations unies aux réfugiés (HCR) à Hydra", a déclaré à la presse le ministre de l'Intérieur, Yazid Zerhouni, qui s'est déplacé sur les lieux.
"L'attentat de Hydra a été perpétré par un kamikaze, selon les premiers témoignages", a ajouté le ministre. "Le bilan est très élevé", a-t-il encore déclaré, sans donner de précisions.
De premières informations avaient fait état d'"au moins douze morts devant la Cour suprême", dans une première explosion ayant pulvérisé un bus de transport d'étudiants, selon un membre du service médical.
A Hydra, le quartier voisin, où se trouvent les nouveaux sièges des ministères de l'Energie et des Finances, ainsi que plusieurs chancelleries et résidences diplomatiques, des sources sécuritaires avaient d'abord évoqué un attentat au camion-citerne piégé.
L'Algérie est confrontée à une recrudescence des violences depuis le ralliement, en septembre 2006, du Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC) algérien au réseau Al-Qaïda, dont il est devenu la Branche au Maghreb islamique (BAQMI).
La BAQMI avait revendiqué, le 6 septembre dernier, un attentat suicide commis contre le cortège du président algérien Abdelaziz Bouteflika à Batna (est), qui avait fait 22 morts et plus de 100 blessés.
Depuis, la BAQMI avait également revendiqué un attentat-suicide à la voiture piégée perpétré contre une caserne de gardes-côtes à Dellys, port de Kabylie à 70 kilomètres à l'est d'Alger, faisant 32 morts et 45 blessés.
L'organisation n'en est pas à sa première expérience d'attentats quasi-simultanés. Le 11 avril dernier, deux voitures piégées avaient explosé, l'une visant le Palais du gouvernement, en centre-ville, l'autre contre un commissariat de la banlieue est. On avait dénombré au moins 30 morts et plus de 200 blessés, là encore revendiqués par la BAQMI.
Le président français Nicolas Sarkozy, qui était en visite la semaine dernière en Algérie, a "condamné fermement" les deux attentats de mardi qu'il a qualifiés d'"actes barbares", lors d'un entretien téléphonique avec le président Abdelaziz Bouteflika.
Source: http://fr.news.yahoo.com
"L'attentat de Hydra a été perpétré par un kamikaze, selon les premiers témoignages", a ajouté le ministre. "Le bilan est très élevé", a-t-il encore déclaré, sans donner de précisions.
De premières informations avaient fait état d'"au moins douze morts devant la Cour suprême", dans une première explosion ayant pulvérisé un bus de transport d'étudiants, selon un membre du service médical.
A Hydra, le quartier voisin, où se trouvent les nouveaux sièges des ministères de l'Energie et des Finances, ainsi que plusieurs chancelleries et résidences diplomatiques, des sources sécuritaires avaient d'abord évoqué un attentat au camion-citerne piégé.
L'Algérie est confrontée à une recrudescence des violences depuis le ralliement, en septembre 2006, du Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC) algérien au réseau Al-Qaïda, dont il est devenu la Branche au Maghreb islamique (BAQMI).
La BAQMI avait revendiqué, le 6 septembre dernier, un attentat suicide commis contre le cortège du président algérien Abdelaziz Bouteflika à Batna (est), qui avait fait 22 morts et plus de 100 blessés.
Depuis, la BAQMI avait également revendiqué un attentat-suicide à la voiture piégée perpétré contre une caserne de gardes-côtes à Dellys, port de Kabylie à 70 kilomètres à l'est d'Alger, faisant 32 morts et 45 blessés.
L'organisation n'en est pas à sa première expérience d'attentats quasi-simultanés. Le 11 avril dernier, deux voitures piégées avaient explosé, l'une visant le Palais du gouvernement, en centre-ville, l'autre contre un commissariat de la banlieue est. On avait dénombré au moins 30 morts et plus de 200 blessés, là encore revendiqués par la BAQMI.
Le président français Nicolas Sarkozy, qui était en visite la semaine dernière en Algérie, a "condamné fermement" les deux attentats de mardi qu'il a qualifiés d'"actes barbares", lors d'un entretien téléphonique avec le président Abdelaziz Bouteflika.
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