Aix: le procès du "gang des barbares" s'ouvre dans la douleur
Le procès du "gang des barbares", selon la formule qui leur est prêtée par certains enquêteurs, accusé d'avoir torturé pendant plusieurs jours, puis tué William Modolo, un jeune garçon de 21 ans, pour une sombre histoire de "vol de saucisson" en mai 2006 s'est ouvert lundi après-midi devant la cour d'assises des Bouches-du-Rhône à Aix-en-Provence. Sur les six personnes qui devaient initialement comparaître, le cas d'une d'elles a été disjoint en début d'audience. Lucien Boursier, 57 ans, a invoqué des raisons de santé et la cour l'a suivi. Jean-Pierre Planqueel, 32 ans, présenté comme "le chef de la petite tribu", Franck Julien, 39 ans, un routard alternant depuis l'âge de 13 ans entre alcool et cocaïne, Arnaud Frapech, un fils d'avocat âgé de 29 ans, Barbara Jean-Louis, une aide maternelle de 28 ans, et Aurélie Piteux, une vendeuse de 24 ans, répondent d'"assassinat" pour le premier d'entre eux et de "complicité d'assassinat" pour les autres. Les cinq accusés se voient également reprocher des "actes de torture et de barbarie", soit des qualifications juridiques qui leur font encourir la réclusion criminelle à perpétuité. Avant d'entrer dans le vif du sujet et avant la lecture, particulièrement douloureuse, de l'acte d'accusation, le président Jean-Pierre Deschamps s'est livré au traditionnel interrogatoire de personnalité des accusés. Le 22 mai 2006, les policiers de Saint-Cannat, un village situé à quelques kilomètres d'Aix-en-Provence, avaient découvert le corps de William Modolo, atrocement mutilé, violé à plusieurs reprises, battu à coups de pierres et brûlé en plusieurs endroits. La victime avait succombé à ses blessures. Elle avait ensuite été abandonnée dans un sous-bois. William, qui mesurait 1,75m et pesait près de 150 kilos, était un jeune homme complexé, esseulé, réputé naïf, en quête d'affection et d'amitié, qui vivait de petits boulots. Attiré par les marginaux, il s'était efforcé de convaincre sa mère peu de temps avant les faits qu'il avait de nouveaux amis. "T'inquiète pas maman, ils ne font pas de bêtises!". "Il y a eu un phénomène de groupe. Ensuite, plus personne n'a osé rien dire", a commenté lundi Me Michel Paliard, l'avocat du principal mis en cause, Jean-Pierre Planqueel. "Ce sont des monstres. On ne comprend toujours pas!", a vivement réagi de son côté la mère de la victime, Roselyne Modolo, qui cherche à savoir "comment on en est arrivé à ce jeu macabre". Le calvaire de William a même mobilisé sur le site Facebook, où près de 10.000 soutiens se sont fait connaître en faveur de la famille. Pour des prétextes futiles, le vol d'un saucisson et la dégradation d'un groupe électrogène, ses bourreaux avaient décidé d'en faire son souffre-douleur. Ils avaient voté sa mort à l'unanimité avec pour prétexte que "si les bleus, ça disparaît, les dents, ça ne repousse pas". Parmi les multiples tortures qui lui avaient été imposées, ses agresseurs lui avaient arraché douze dents avec une pince, ainsi que le révélera l'autopsie.(AP)
Clauses abusives des logements étudiants: «Le vrai problème, ce sont les prix»
Des clauses abusives dans les contrats de location des logements étudiants? C'est loin d'être une surprise pour tous les syndicats étudiants contactés par 20minutes.fr. Ceux-ci jugent tout de même «positif» le rapport de la Direction générale de la concurrence et de la répression des fraudes (DGCCRF), dévoilé ce lundi et qui épingle les bailleurs privés. «C'est la pression de la demande qui fait qu'il y a de plus en plus d'abus» «Ce n'est pas surprenant, cela montre la tendance actuelle à mettre les étudiants en-dessous des autres locataires», réagit Guillaume Joyeux, président de PDE (Promotion et défense des étudiants). «C'est la pression de la demande qui fait qu'il y a de plus en plus d'abus», ajoute Baki Youssoufou, président de la Confédération étudiante. «Cibles prioritaires» des arnaques, les étudiants n'ont pas beaucoup le choix. Devant la pénurie de logements, «certains sont capables de prendre n'importe quoi, on vous vend une liste et vous vous débrouillez», ajoute-t-il. «Dans les agences classiques, les gens ne trichent pas, mais les prix sont prohibitifs: la commission [frais d'agence] équivaut à un mois de loyer voire plus et on demande que les parents touchent trois à quatre fois le prix du loyer», s'insurge encore Baki Youssoufou. Et sur les sites Internet spécialisés, la probabilité de trouver un logement est «très faible»: «On passe une demi-journée à visiter un appartement, mais on n'est pas éligible, les parents doivent intervenir...»(20minutes)
Source: Yahoo Actualités
Le procès du "gang des barbares", selon la formule qui leur est prêtée par certains enquêteurs, accusé d'avoir torturé pendant plusieurs jours, puis tué William Modolo, un jeune garçon de 21 ans, pour une sombre histoire de "vol de saucisson" en mai 2006 s'est ouvert lundi après-midi devant la cour d'assises des Bouches-du-Rhône à Aix-en-Provence. Sur les six personnes qui devaient initialement comparaître, le cas d'une d'elles a été disjoint en début d'audience. Lucien Boursier, 57 ans, a invoqué des raisons de santé et la cour l'a suivi. Jean-Pierre Planqueel, 32 ans, présenté comme "le chef de la petite tribu", Franck Julien, 39 ans, un routard alternant depuis l'âge de 13 ans entre alcool et cocaïne, Arnaud Frapech, un fils d'avocat âgé de 29 ans, Barbara Jean-Louis, une aide maternelle de 28 ans, et Aurélie Piteux, une vendeuse de 24 ans, répondent d'"assassinat" pour le premier d'entre eux et de "complicité d'assassinat" pour les autres. Les cinq accusés se voient également reprocher des "actes de torture et de barbarie", soit des qualifications juridiques qui leur font encourir la réclusion criminelle à perpétuité. Avant d'entrer dans le vif du sujet et avant la lecture, particulièrement douloureuse, de l'acte d'accusation, le président Jean-Pierre Deschamps s'est livré au traditionnel interrogatoire de personnalité des accusés. Le 22 mai 2006, les policiers de Saint-Cannat, un village situé à quelques kilomètres d'Aix-en-Provence, avaient découvert le corps de William Modolo, atrocement mutilé, violé à plusieurs reprises, battu à coups de pierres et brûlé en plusieurs endroits. La victime avait succombé à ses blessures. Elle avait ensuite été abandonnée dans un sous-bois. William, qui mesurait 1,75m et pesait près de 150 kilos, était un jeune homme complexé, esseulé, réputé naïf, en quête d'affection et d'amitié, qui vivait de petits boulots. Attiré par les marginaux, il s'était efforcé de convaincre sa mère peu de temps avant les faits qu'il avait de nouveaux amis. "T'inquiète pas maman, ils ne font pas de bêtises!". "Il y a eu un phénomène de groupe. Ensuite, plus personne n'a osé rien dire", a commenté lundi Me Michel Paliard, l'avocat du principal mis en cause, Jean-Pierre Planqueel. "Ce sont des monstres. On ne comprend toujours pas!", a vivement réagi de son côté la mère de la victime, Roselyne Modolo, qui cherche à savoir "comment on en est arrivé à ce jeu macabre". Le calvaire de William a même mobilisé sur le site Facebook, où près de 10.000 soutiens se sont fait connaître en faveur de la famille. Pour des prétextes futiles, le vol d'un saucisson et la dégradation d'un groupe électrogène, ses bourreaux avaient décidé d'en faire son souffre-douleur. Ils avaient voté sa mort à l'unanimité avec pour prétexte que "si les bleus, ça disparaît, les dents, ça ne repousse pas". Parmi les multiples tortures qui lui avaient été imposées, ses agresseurs lui avaient arraché douze dents avec une pince, ainsi que le révélera l'autopsie.(AP)
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Des clauses abusives dans les contrats de location des logements étudiants? C'est loin d'être une surprise pour tous les syndicats étudiants contactés par 20minutes.fr. Ceux-ci jugent tout de même «positif» le rapport de la Direction générale de la concurrence et de la répression des fraudes (DGCCRF), dévoilé ce lundi et qui épingle les bailleurs privés. «C'est la pression de la demande qui fait qu'il y a de plus en plus d'abus» «Ce n'est pas surprenant, cela montre la tendance actuelle à mettre les étudiants en-dessous des autres locataires», réagit Guillaume Joyeux, président de PDE (Promotion et défense des étudiants). «C'est la pression de la demande qui fait qu'il y a de plus en plus d'abus», ajoute Baki Youssoufou, président de la Confédération étudiante. «Cibles prioritaires» des arnaques, les étudiants n'ont pas beaucoup le choix. Devant la pénurie de logements, «certains sont capables de prendre n'importe quoi, on vous vend une liste et vous vous débrouillez», ajoute-t-il. «Dans les agences classiques, les gens ne trichent pas, mais les prix sont prohibitifs: la commission [frais d'agence] équivaut à un mois de loyer voire plus et on demande que les parents touchent trois à quatre fois le prix du loyer», s'insurge encore Baki Youssoufou. Et sur les sites Internet spécialisés, la probabilité de trouver un logement est «très faible»: «On passe une demi-journée à visiter un appartement, mais on n'est pas éligible, les parents doivent intervenir...»(20minutes)
Source: Yahoo Actualités
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