Ce "ferry flight", c'est le terme consacré, avait décollé dimanche en fin de journée de New York-Kennedy (1 h 15, heure de Paris) pour rallier Roissy-CDG. À 3 h 01, alors que l'A380 volait au niveau de croisière 390 (à 13.000 mètres), l'équipage en contact radio avec Gander, centre de contrôle de Terre-Neuve, a demandé l'autorisation de faire demi-tour et de rentrer à New York. L'avion, à ce moment-là sensiblement au sud de Saint-Pierre-et-Miquelon, a amorcé un grand virage par la gauche. Sa vitesse était de Mach 0,88, soit environ 900 km/h. Le retour s'est effectué normalement en contactant les centres de contrôle de Moncton, au Canada, puis de Boston, aux États-Unis, avant d'atterrir à Kennedy, au terme de 3 h 57 de vol.
La panne qui n'a pas permis d'effectuer la traversée n'est pas nouvelle et concerne les circuits de carburant, dont les multiples pompes, vannes et capteurs paraissent difficiles à régler. Ces soucis semblent se concentrer sur Air France, mais il faut préciser que l'A 80 reçu par la compagnie nationale diffère en de nombreux points de ceux qu'exploite, semble-t-il sans trop de soucis, Singapore Airlines. Les moteurs, par exemple, ne viennent pas du même constructeur. Le deuxième A380 d'Air France, arrivé il y a quelques jours à Roissy, connaissait sa première panne avant même d'être mis en ligne sur Johannesburg. Et on ne chôme pas au hangar de maintenance le mercredi, jour où le premier A380 ne vole pas sur New York. Les moteurs sont régulièrement déposés pour des mises à niveau. Ces procédures classiques sur tout nouvel avion perturbent l'exploitation et donneraient l'impression qu'il n'y a pas eu de rodage.
Source: LePoint.fr via Yahoo
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