Pour Ahmadinejad, la résolution de l'Onu n'a aucune valeur
Le président iranien, qui effectue une visite à Shanghai, a qualifié le Conseil de sécurité des Nations de jouet aux mains des Etats-Unis et a estimé que la résolution était un "bout de papier sans valeur". Les cinq membres détenteurs du droit de veto au Conseil de sécurité souhaitent avoir le monopole de l'énergie nucléaire et les nouvelles sanctions n'auront pour effet que d'accélérer le développement iranien, a-t-il dit. "A nos yeux, la résolution manque de valeur juridique. Cela souligne la faiblesse des pays à l'initiative de la résolution", a déclaré le président, dont les propos ont été traduits. "La question nucléaire est juste une excuse ou un prétexte. Le gouvernement des Etats-Unis est sur le point d'engloutir l'ensemble du Moyen-Orient", a-t-il ajouté. "Le Conseil de sécurité se trouve également entre les mains des Etats-Unis. Il n'appartient pas aux pays, cette structure n'est pas démocratique." Le Conseil de sécurité de l'Onu a adopté mercredi une quatrième série de sanctions contre l'Iran pour son refus de mettre un terme à son programme nucléaire sensible. Interrogé sur le soutien de la Chine au texte, Ahmadinejad a déclaré que les Etats-Unis constituaient le principal problème de l'Iran et que les relations avec la Chine ne seraient pas affectées. "Il n'y a pas aucune raison de limiter ou de fragiliser les relations. Le principal problème se pose avec les Etats-Unis. Cela doit être résolu."(reuters)
Iran : le mouvement contestataire 'n'a pas été complétement étouffé'
Karim Lahidhi : Le bilan de l'année dernière était pire que les vingt dernières années en ce qui concerne le nombre des personnes victimes de la violence, qui ont été tuées lors ou après les manifestations pacifiques. Tout le monde était, via tous les moyens de communication moderne, témoin qu'il s'agissait de manifestations pacifiques, réprimées d'une manière sanglante et violente par les forces de l'ordre, et surtout par des groupes en civil. Donc malheureusement, des dizaines de personnes ont été tuées, quatre personnes ont été battues et maltraitées à mort dans un centre de détention, Kharizak. Des milliers de personnes ont été arrêtées. Une grande partie ont été libérés sous caution très lourde. Le pouvoir utilise ce moyen pour que les gens soient fichés, surveillés, et pour garder ces cautions et ces mesures comme une épée de Damoclès sur leur tête pour qu'ils arrêtent leur combat. Et hélas, des centaines de personnes sont toujours en prison. C'est pourquoi la FIDH et RSF ont annoncé depuis hier une campagne et lancé une pétition à l'adresse de la communauté internationale en vue de la libération de ces prisonniers d'opinion. Heureusement, la pétition a été bien accueillie : en deux jours, nous avons collecté des centaines de signatures de toutes les couches de la société : internationale, civile, de grands artistes, des prix Nobel de la paix, des politiques, des militants des droits de l'homme... Il faut que la communauté internationale et les pays occidentaux, les pays démocratiques fassent davantage de pression sur le régime iranien pour que ces prisonniers d'opinion soient libérés le plus rapidement possible.(lemonde)
Le président iranien, qui effectue une visite à Shanghai, a qualifié le Conseil de sécurité des Nations de jouet aux mains des Etats-Unis et a estimé que la résolution était un "bout de papier sans valeur". Les cinq membres détenteurs du droit de veto au Conseil de sécurité souhaitent avoir le monopole de l'énergie nucléaire et les nouvelles sanctions n'auront pour effet que d'accélérer le développement iranien, a-t-il dit. "A nos yeux, la résolution manque de valeur juridique. Cela souligne la faiblesse des pays à l'initiative de la résolution", a déclaré le président, dont les propos ont été traduits. "La question nucléaire est juste une excuse ou un prétexte. Le gouvernement des Etats-Unis est sur le point d'engloutir l'ensemble du Moyen-Orient", a-t-il ajouté. "Le Conseil de sécurité se trouve également entre les mains des Etats-Unis. Il n'appartient pas aux pays, cette structure n'est pas démocratique." Le Conseil de sécurité de l'Onu a adopté mercredi une quatrième série de sanctions contre l'Iran pour son refus de mettre un terme à son programme nucléaire sensible. Interrogé sur le soutien de la Chine au texte, Ahmadinejad a déclaré que les Etats-Unis constituaient le principal problème de l'Iran et que les relations avec la Chine ne seraient pas affectées. "Il n'y a pas aucune raison de limiter ou de fragiliser les relations. Le principal problème se pose avec les Etats-Unis. Cela doit être résolu."(reuters)
Iran : le mouvement contestataire 'n'a pas été complétement étouffé'
Karim Lahidhi : Le bilan de l'année dernière était pire que les vingt dernières années en ce qui concerne le nombre des personnes victimes de la violence, qui ont été tuées lors ou après les manifestations pacifiques. Tout le monde était, via tous les moyens de communication moderne, témoin qu'il s'agissait de manifestations pacifiques, réprimées d'une manière sanglante et violente par les forces de l'ordre, et surtout par des groupes en civil. Donc malheureusement, des dizaines de personnes ont été tuées, quatre personnes ont été battues et maltraitées à mort dans un centre de détention, Kharizak. Des milliers de personnes ont été arrêtées. Une grande partie ont été libérés sous caution très lourde. Le pouvoir utilise ce moyen pour que les gens soient fichés, surveillés, et pour garder ces cautions et ces mesures comme une épée de Damoclès sur leur tête pour qu'ils arrêtent leur combat. Et hélas, des centaines de personnes sont toujours en prison. C'est pourquoi la FIDH et RSF ont annoncé depuis hier une campagne et lancé une pétition à l'adresse de la communauté internationale en vue de la libération de ces prisonniers d'opinion. Heureusement, la pétition a été bien accueillie : en deux jours, nous avons collecté des centaines de signatures de toutes les couches de la société : internationale, civile, de grands artistes, des prix Nobel de la paix, des politiques, des militants des droits de l'homme... Il faut que la communauté internationale et les pays occidentaux, les pays démocratiques fassent davantage de pression sur le régime iranien pour que ces prisonniers d'opinion soient libérés le plus rapidement possible.(lemonde)
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