Le président américain s'est dit "outré et choqué" mardi par la violence de la répression en Iran à la suite de la contestation par la rue des résultats de la présidentielle.
"M. Obama a commis une erreur en disant ces choses (...) Pourquoi est-il tombé dans ce piège et a-t-il répété ce que disait (son prédécesseur George) Bush?", a déclaré le président iranien, cité par l'agence officieuse Fars.
"J'espère que vous éviterez de vous ingérer dans les affaires iraniennes et que vous exprimerez vos regrets de telle manière que la nation iranienne en soit informée", a-t-il ajouté lors de l'inauguration d'une usine pétrochimique dans le port d'Assaluyeh, dans le sud du pays.
"Voulez-vous parler (avec l'Iran) sur ce ton-là ? Si telle est votre attitude, alors que reste-t-il à discuter ?", a dit encore le président iranien.
Les troubles en Iran remettent en cause les espoirs de Barack Obama d'entamer des discussions avec Téhéran au sujet de son programme nucléaire, Mahmoud Ahmadinejad accusant Londres et Washington d'être à l'origine des pressions de la rue.
Barack Obama, critiqué pour sa prudence initiale par le camp républicain, a durci le ton ces derniers jours.
Mohammad Marandi, qui dirige les études nord-américaines à l'Université de Téhéran, souligne le fort degré de méfiance de Téhéran envers les Etats-Unis et la Grande-Bretagne.
"A court terme, les relations ne font faire qu'empirer mais à long terme, les Etats-Unis doivent vraiment repenser leur politique et reconnaître qu'un changement de régime est impossible en Iran", estime-t-il.
Le secrétaire au Foreign Office, David Miliband, a rejeté les accusations d'ingérence de Londres. "La vérité, c'est qu'il existe une crise de crédibilité entre le gouvernement iranien et son propre peuple. Ce n'est pas une crise entre l'Iran et l'Amérique, ou l'Iran et la Grande-Bretagne, quand bien même le gouvernement iranien s'efforce de le suggérer."
La réélection de Mahmoud Ahmadinejad le 12 juin a déclenché un mouvement de contestation d'une ampleur sans précédent depuis la Révolution islamique en 1979. Vingt personnes sont mortes dans les violences post-électorales, selon la chaîne officielle en langue anglaise Press TV.
Mirhossein Moussavi, candidat battu par Ahmadinejad qui revendique la victoire, a appelé jeudi ses partisans à poursuivre les manifestations malgré la répression et dénoncé une "fraude majeure" des autorités.
"J'insiste sur le droit constitutionnel de protester contre les résultats de l'élection et de ses suites", a ajouté Mirhossein Moussavi, qui avait dénoncé dès le lendemain du vote un résultat qui "va mener à la tyrannie".
Les rassemblements de contestation du scrutin avaient réuni des centaines de milliers de personnes dans les premiers jours. Ils sont aujourd'hui réduits à quelques petits groupes d'opposants durement réprimés par la police et la milice islamique, qui ont envahi les rues de Téhéran depuis samedi.
Les partisans de Moussavi ont promis de lâcher des milliers de ballons vendredi dans le ciel de Téhéran en hommage à Neda, une jeune Iranienne devenue icône de l'opposition depuis sa mort, samedi, lors d'accrochages avec les forces de l'ordre.
Source: Reuters via Yahoo News
"M. Obama a commis une erreur en disant ces choses (...) Pourquoi est-il tombé dans ce piège et a-t-il répété ce que disait (son prédécesseur George) Bush?", a déclaré le président iranien, cité par l'agence officieuse Fars.
"J'espère que vous éviterez de vous ingérer dans les affaires iraniennes et que vous exprimerez vos regrets de telle manière que la nation iranienne en soit informée", a-t-il ajouté lors de l'inauguration d'une usine pétrochimique dans le port d'Assaluyeh, dans le sud du pays.
"Voulez-vous parler (avec l'Iran) sur ce ton-là ? Si telle est votre attitude, alors que reste-t-il à discuter ?", a dit encore le président iranien.
Les troubles en Iran remettent en cause les espoirs de Barack Obama d'entamer des discussions avec Téhéran au sujet de son programme nucléaire, Mahmoud Ahmadinejad accusant Londres et Washington d'être à l'origine des pressions de la rue.
Barack Obama, critiqué pour sa prudence initiale par le camp républicain, a durci le ton ces derniers jours.
Mohammad Marandi, qui dirige les études nord-américaines à l'Université de Téhéran, souligne le fort degré de méfiance de Téhéran envers les Etats-Unis et la Grande-Bretagne.
"A court terme, les relations ne font faire qu'empirer mais à long terme, les Etats-Unis doivent vraiment repenser leur politique et reconnaître qu'un changement de régime est impossible en Iran", estime-t-il.
Le secrétaire au Foreign Office, David Miliband, a rejeté les accusations d'ingérence de Londres. "La vérité, c'est qu'il existe une crise de crédibilité entre le gouvernement iranien et son propre peuple. Ce n'est pas une crise entre l'Iran et l'Amérique, ou l'Iran et la Grande-Bretagne, quand bien même le gouvernement iranien s'efforce de le suggérer."
La réélection de Mahmoud Ahmadinejad le 12 juin a déclenché un mouvement de contestation d'une ampleur sans précédent depuis la Révolution islamique en 1979. Vingt personnes sont mortes dans les violences post-électorales, selon la chaîne officielle en langue anglaise Press TV.
Mirhossein Moussavi, candidat battu par Ahmadinejad qui revendique la victoire, a appelé jeudi ses partisans à poursuivre les manifestations malgré la répression et dénoncé une "fraude majeure" des autorités.
"J'insiste sur le droit constitutionnel de protester contre les résultats de l'élection et de ses suites", a ajouté Mirhossein Moussavi, qui avait dénoncé dès le lendemain du vote un résultat qui "va mener à la tyrannie".
Les rassemblements de contestation du scrutin avaient réuni des centaines de milliers de personnes dans les premiers jours. Ils sont aujourd'hui réduits à quelques petits groupes d'opposants durement réprimés par la police et la milice islamique, qui ont envahi les rues de Téhéran depuis samedi.
Les partisans de Moussavi ont promis de lâcher des milliers de ballons vendredi dans le ciel de Téhéran en hommage à Neda, une jeune Iranienne devenue icône de l'opposition depuis sa mort, samedi, lors d'accrochages avec les forces de l'ordre.
Source: Reuters via Yahoo News
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