Le risque d'une crise politique grandit en Côte d'Ivoire
Le risque d'une violente confrontation entre partisans d'Alassane Ouattara et de Laurent Gbagbo grandit en Côte d'Ivoire, où la commission électorale a proclamé la victoire de l'ancien Premier ministre alors que le Conseil constitutionnel a annoncé celle du président sortant. Un proche d'Alassane Ouattara, annoncé vainqueur de l'élection présidentielle jeudi par la Commission électorale indépendante (CEI) avec 54,1% des voix, a mis en garde contre une nouvelle guerre civile, alors que le scrutin devait favoriser la réunification du pays. Alassane Ouattara n'acceptera aucune tentative juridique d'inverser ce résultat, a prévenu vendredi un haut responsable de sa campagne, Amadou Gon. Peu après, un porte-parole du Conseil constitutionnel a pourtant affirmé que la lecture détaillée des résultats avait montré des irrégularités et que le total révisé donnait 51% des voix à Laurent Gbagbo et 49% à Alassane Ouattara. L'institution, seule habilitée à valider les résultats de l'élection présidentielle, est dirigée par un proche du président Gbagbo, Paul Yao N'Dré, qui avait déjà jugé illégale l'annonce faite par la CEI, car étant intervenue après l'expiration du délai prévu, mercredi à minuit. (Reuters)
Guinée: Diallo admet la victoire de Condé à la présidentielle
L'ancien Premier ministre Cellou Dalein Diallo a concédé vendredi sa défaite face à l'opposant historique Alpha Condé le 7 novembre au second tour de la première élection présidentielle libre en Guinée depuis son indépendance, il y a plus d'un demi-siècle. La Cour suprême de l'ancienne colonie française d'Afrique occidentale a rejeté les recours en invalidation des résultats déposés par Diallo, représentant de la principale ethnie du pays, les Peuls, qui était arrivé largement en tête au premier tour avec 44% des suffrages. "Nos plaintes n'ont pas été prises en compte. Dès lors que la décision de la Cour suprême n'est pas susceptible d'appel, nous n'avons d'autre choix que de nous conformer à la décision prise par l'institution légale supérieure de la République", a déclaré Diallo lors d'une conférence de presse. Conakry, la capitale, était calme vendredi après la fin du suspense électoral qui a sacré l'opposant historique malinké Alpha Condé, 73 ans, comme le premier président librement élu de Guinée, avec une majorité de 52,52% des suffrages - un "come-back" remarquable par rapport à son score de 18% du premier tour. (Reuters)
Kabylie: deux islamistes armés tués par les forces de sécurité
Deux islamistes armés ont été tués et un troisième blessé dans la nuit de jeudi à vendredi au lieu-dit Tibecharine dans la sous-préfecture de Mizrana en Kabylie (120km au nord-est d'Alger), a-t-on appris vendredi de sources policières. Les trois islamistes armés, qui se trouvaient à bord d'un véhicule léger, étaient filés depuis Boumerdés (45km à l'est d'Alger) par la police. Cette dernière "précédemment informée a réussi à mettre en échec leur projet de commettre un attentat", ajoute la même source. (AP)
Côte d'Ivoire: blocage après l'annonce du succès de Ouattara
La Côte d'Ivoire est confrontée vendredi à un blocage politico-juridique au lendemain de l'annonce de la victoire de l'opposant Alassane Ouattara à l'élection présidentielle. Le président sortant, Laurent Gbagbo, battu au deuxième tour dimanche avec 45,9% des voix contre 54,1% à Ouattara, conteste ces résultats et réclame l'annulation dans quatre régions du Nord, fief de Ouattara. Son allié Paul Yao N'Dré, président du Conseil constitutionnel qui doit ratifier le résultat pour le valider, a jugé illégale l'annonce faite par la Commission électorale indépendante (CEI) car elle est intervenue après l'expiration du délai prévu, mercredi à minuit. Les Nations Unies, les Etats-Unis et la France ont appelé les candidats à respecter le jugement du peuple ivoirien. Mais le sort du scrutin semble désormais entre les mains du président du Conseil constitutionnel, qui a sept jours pour valider ou non le résultat. "Il y a toujours un risque qu'il soit la dernière arme de Gbagbo", dit Gilles Yabi, analyse indépendant. Laurent Gbagbo a toujours fait usage d'une rhétorique populiste et nationaliste, rappelle Yabi, estimant donc qu'une communauté internationale trop ouvertement favorable à Ouattara ferait le jeu du président sortant. (Reuters)
Nigeria: plus de 150 personnes tuées dans le sud par l'armée
Une attaque de l'armée nigériane dans le sud pétrolifère du pays aurait fait au moins 150 personnes, a annoncé vendredi une organisation de défense des droits de l'homme. Oghebejabor Ikim, coordinateur du Forum pour la Justice et la défense des Droits de l'homme a expliqué à l'AP que des maisons ont été détruites, des civils tués et des femmes violées au cours d'une opération militaire, notamment aérienne, qui a débuté mercredi. Selon Ikim, les combats étaient concentrés contre le village d'Ayakoromo dans l'Etat du Delta, où les soldats tentaient de débusquer le chef rebelle John Togo. Aucun militant ne se trouve à Ayakoromo ou dans les villages alentour, a assuré Ikim, mais "c'est une folie meurtrière contre des civils innocents". (AP)
Source : Yahoo Actualités
Le risque d'une violente confrontation entre partisans d'Alassane Ouattara et de Laurent Gbagbo grandit en Côte d'Ivoire, où la commission électorale a proclamé la victoire de l'ancien Premier ministre alors que le Conseil constitutionnel a annoncé celle du président sortant. Un proche d'Alassane Ouattara, annoncé vainqueur de l'élection présidentielle jeudi par la Commission électorale indépendante (CEI) avec 54,1% des voix, a mis en garde contre une nouvelle guerre civile, alors que le scrutin devait favoriser la réunification du pays. Alassane Ouattara n'acceptera aucune tentative juridique d'inverser ce résultat, a prévenu vendredi un haut responsable de sa campagne, Amadou Gon. Peu après, un porte-parole du Conseil constitutionnel a pourtant affirmé que la lecture détaillée des résultats avait montré des irrégularités et que le total révisé donnait 51% des voix à Laurent Gbagbo et 49% à Alassane Ouattara. L'institution, seule habilitée à valider les résultats de l'élection présidentielle, est dirigée par un proche du président Gbagbo, Paul Yao N'Dré, qui avait déjà jugé illégale l'annonce faite par la CEI, car étant intervenue après l'expiration du délai prévu, mercredi à minuit. (Reuters)
Guinée: Diallo admet la victoire de Condé à la présidentielle
L'ancien Premier ministre Cellou Dalein Diallo a concédé vendredi sa défaite face à l'opposant historique Alpha Condé le 7 novembre au second tour de la première élection présidentielle libre en Guinée depuis son indépendance, il y a plus d'un demi-siècle. La Cour suprême de l'ancienne colonie française d'Afrique occidentale a rejeté les recours en invalidation des résultats déposés par Diallo, représentant de la principale ethnie du pays, les Peuls, qui était arrivé largement en tête au premier tour avec 44% des suffrages. "Nos plaintes n'ont pas été prises en compte. Dès lors que la décision de la Cour suprême n'est pas susceptible d'appel, nous n'avons d'autre choix que de nous conformer à la décision prise par l'institution légale supérieure de la République", a déclaré Diallo lors d'une conférence de presse. Conakry, la capitale, était calme vendredi après la fin du suspense électoral qui a sacré l'opposant historique malinké Alpha Condé, 73 ans, comme le premier président librement élu de Guinée, avec une majorité de 52,52% des suffrages - un "come-back" remarquable par rapport à son score de 18% du premier tour. (Reuters)
Kabylie: deux islamistes armés tués par les forces de sécurité
Deux islamistes armés ont été tués et un troisième blessé dans la nuit de jeudi à vendredi au lieu-dit Tibecharine dans la sous-préfecture de Mizrana en Kabylie (120km au nord-est d'Alger), a-t-on appris vendredi de sources policières. Les trois islamistes armés, qui se trouvaient à bord d'un véhicule léger, étaient filés depuis Boumerdés (45km à l'est d'Alger) par la police. Cette dernière "précédemment informée a réussi à mettre en échec leur projet de commettre un attentat", ajoute la même source. (AP)
Côte d'Ivoire: blocage après l'annonce du succès de Ouattara
La Côte d'Ivoire est confrontée vendredi à un blocage politico-juridique au lendemain de l'annonce de la victoire de l'opposant Alassane Ouattara à l'élection présidentielle. Le président sortant, Laurent Gbagbo, battu au deuxième tour dimanche avec 45,9% des voix contre 54,1% à Ouattara, conteste ces résultats et réclame l'annulation dans quatre régions du Nord, fief de Ouattara. Son allié Paul Yao N'Dré, président du Conseil constitutionnel qui doit ratifier le résultat pour le valider, a jugé illégale l'annonce faite par la Commission électorale indépendante (CEI) car elle est intervenue après l'expiration du délai prévu, mercredi à minuit. Les Nations Unies, les Etats-Unis et la France ont appelé les candidats à respecter le jugement du peuple ivoirien. Mais le sort du scrutin semble désormais entre les mains du président du Conseil constitutionnel, qui a sept jours pour valider ou non le résultat. "Il y a toujours un risque qu'il soit la dernière arme de Gbagbo", dit Gilles Yabi, analyse indépendant. Laurent Gbagbo a toujours fait usage d'une rhétorique populiste et nationaliste, rappelle Yabi, estimant donc qu'une communauté internationale trop ouvertement favorable à Ouattara ferait le jeu du président sortant. (Reuters)
Nigeria: plus de 150 personnes tuées dans le sud par l'armée
Une attaque de l'armée nigériane dans le sud pétrolifère du pays aurait fait au moins 150 personnes, a annoncé vendredi une organisation de défense des droits de l'homme. Oghebejabor Ikim, coordinateur du Forum pour la Justice et la défense des Droits de l'homme a expliqué à l'AP que des maisons ont été détruites, des civils tués et des femmes violées au cours d'une opération militaire, notamment aérienne, qui a débuté mercredi. Selon Ikim, les combats étaient concentrés contre le village d'Ayakoromo dans l'Etat du Delta, où les soldats tentaient de débusquer le chef rebelle John Togo. Aucun militant ne se trouve à Ayakoromo ou dans les villages alentour, a assuré Ikim, mais "c'est une folie meurtrière contre des civils innocents". (AP)
Source : Yahoo Actualités
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