Des milliers de personnes scandant des slogans hostiles au gouvernement du président Mahmoud Ahmadinejad se sont réunies dans le centre-ville en dépit de l'interdiction décrétée contre tout rassemblement "illégal", ont rapporté des témoins.
Un site internet réformateur, Mowjcamp, dit que la police a ouvert le feu sur les manifestants qui se trouvaient sur la place Haft-e Tir et que plusieurs personnes ont été blessées. Cette information n'a pas été confirmée de source indépendante.
"La police s'est heurtée à des centaines de manifestants. Ils scandaient 'Mort aux dictateurs'. Les policiers se sont servis de matraques pour les disperser", a dit un témoin.
Selon un autre témoin, les manifestants seraient plusieurs milliers et la police aurait procédé à des tirs de gaz lacrymogènes et arrêté cinq personnes.
Les dirigeants de l'opposition, Mirhossein Moussavi et Mehdi Karoubi, avaient appelé leurs partisans à descendre dans la rue à l'occasion de l'anniversaire de l'occupation de l'ambassade américaine pour protester contre le gouvernement d'Ahmadinejad.
Le site Mowjcamp précise que Karoubi a rejoint les manifestants et qu'il s'est rendu à pied devant l'ancienne ambassade des Etats-Unis, dans le nord de la ville.
Les gardiens de la Révolution et les Bassidjis avaient prévenu l'opposition de ne pas chercher à exploiter ces rassemblements anti-américains pour ranimer le mouvement de protestation qui avait fait suite à l'élection présidentielle contestée en juin.
Des milliers de personnes se sont réunies devant l'ancienne ambassade des Etats-Unis pour la manifestation "officielle" au cours de laquelle l'influent député Gholamali Haddadadel a vivement critiqué les dirigeants de l'opposition.
"Je ne sais pas comment ils vont répondre à la grande nation iranienne. Ils disent qu'ils sont les disciples de la Révolution mais délivrent des déclarations qui servent les intérêts des ennemis de l'Iran", a-t-il dit.
Des manifestants brandissaient des banderoles sur lesquelles on pouvait lire "Nous sommes prêts à sacrifier notre sang pour (l'ayatollah Ali) Khamenei", "Mort à l'Amérique" ou "Mort à Israël".
Des sites internet réformateurs avaient aussi appelé la population iranienne à se rassembler devant l'ambassade de Russie, apparemment pour protester contre la reconnaissance par Moscou de la réélection d'Ahmadinejad.
Chaque année, des rassemblements anti-occidentaux ont lieu devant l'ancienne ambassade des Etats-Unis, aujourd'hui qualifiée de "nid d'espions", pour marquer la prise le 4 novembre 1979 de la mission diplomatique par des étudiants radicaux.
Pendant 444 jours, 52 Américains avaient été retenus en otage dans les locaux de l'ambassade. Cette crise avait conduit à la rupture des relations diplomatiques entre les Etats-Unis et l'Iran.
A Washington, Barack Obama a exhorté la République islamique à tourner le dos au passé et à ouvrir "la porte à de grandes opportunités, à la prospérité et à la justice pour son peuple" (pour plus de détails ).
"L'Iran doit choisir. Cela fait trente ans qu'on nous dit ce à quoi le gouvernement iranien est opposé. Désormais, la question est de savoir quel type d'avenir il souhaite."
Source: Reuters via Yahoo News
Un site internet réformateur, Mowjcamp, dit que la police a ouvert le feu sur les manifestants qui se trouvaient sur la place Haft-e Tir et que plusieurs personnes ont été blessées. Cette information n'a pas été confirmée de source indépendante.
"La police s'est heurtée à des centaines de manifestants. Ils scandaient 'Mort aux dictateurs'. Les policiers se sont servis de matraques pour les disperser", a dit un témoin.
Selon un autre témoin, les manifestants seraient plusieurs milliers et la police aurait procédé à des tirs de gaz lacrymogènes et arrêté cinq personnes.
Les dirigeants de l'opposition, Mirhossein Moussavi et Mehdi Karoubi, avaient appelé leurs partisans à descendre dans la rue à l'occasion de l'anniversaire de l'occupation de l'ambassade américaine pour protester contre le gouvernement d'Ahmadinejad.
Le site Mowjcamp précise que Karoubi a rejoint les manifestants et qu'il s'est rendu à pied devant l'ancienne ambassade des Etats-Unis, dans le nord de la ville.
Les gardiens de la Révolution et les Bassidjis avaient prévenu l'opposition de ne pas chercher à exploiter ces rassemblements anti-américains pour ranimer le mouvement de protestation qui avait fait suite à l'élection présidentielle contestée en juin.
Des milliers de personnes se sont réunies devant l'ancienne ambassade des Etats-Unis pour la manifestation "officielle" au cours de laquelle l'influent député Gholamali Haddadadel a vivement critiqué les dirigeants de l'opposition.
"Je ne sais pas comment ils vont répondre à la grande nation iranienne. Ils disent qu'ils sont les disciples de la Révolution mais délivrent des déclarations qui servent les intérêts des ennemis de l'Iran", a-t-il dit.
Des manifestants brandissaient des banderoles sur lesquelles on pouvait lire "Nous sommes prêts à sacrifier notre sang pour (l'ayatollah Ali) Khamenei", "Mort à l'Amérique" ou "Mort à Israël".
Des sites internet réformateurs avaient aussi appelé la population iranienne à se rassembler devant l'ambassade de Russie, apparemment pour protester contre la reconnaissance par Moscou de la réélection d'Ahmadinejad.
Chaque année, des rassemblements anti-occidentaux ont lieu devant l'ancienne ambassade des Etats-Unis, aujourd'hui qualifiée de "nid d'espions", pour marquer la prise le 4 novembre 1979 de la mission diplomatique par des étudiants radicaux.
Pendant 444 jours, 52 Américains avaient été retenus en otage dans les locaux de l'ambassade. Cette crise avait conduit à la rupture des relations diplomatiques entre les Etats-Unis et l'Iran.
A Washington, Barack Obama a exhorté la République islamique à tourner le dos au passé et à ouvrir "la porte à de grandes opportunités, à la prospérité et à la justice pour son peuple" (pour plus de détails ).
"L'Iran doit choisir. Cela fait trente ans qu'on nous dit ce à quoi le gouvernement iranien est opposé. Désormais, la question est de savoir quel type d'avenir il souhaite."
Source: Reuters via Yahoo News
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