"Ils ont conclu que la période de transition n'excéderait pas 15 mois (...) et se conclurait par des élections sous observation internationale, qui mèneront au rétablissement des institutions démocratiques et de la stabilité à Madagascar", dit le communiqué diffusé à l'issue de négociations tenues à Maputo.
Le gouvernement de consensus comprendra un Premier ministre, trois vice-Premiers ministres et 28 ministres, ont précisé les deux hommes.
Entamés mercredi dans la capitale du Mozambique, les pourparlers étaient l'occasion de la première rencontre entre les deux hommes depuis qu'Andry Rajoelina a renversé son rival avec l'appui de l'armée en mars dernier.
L'accord prévoit que le président gracie Marc Ravalomanana, condamné à quatre ans de prison pour abus de pouvoir à propos de l'achat d'un jet de 60 millions de dollars pour ses déplacements.
RAVALOMANANA COMPTE REGAGNER MADAGASCAR
Marc Ravalomanana a dit qu'il retournerait à Madagascar mais qu'il ne participerait pas personnellement au processus démocratique.
"Je me déclare solennellement totalement disponible pour aider à résoudre cette crise. Le mouvement Ravalomanana sera partie intégrante des organes de transitions", a-t-il dit aux journalistes à Maputo.
L'accord n'a été trouvé que samedi en fin de soirée et les négociations ont pris fin dimanche alors que plusieurs points restaient à étudier.
"Il n'y a encore eu aucune discussion au sujet de l'attribution des postes. Nous avons dû suspendre les travaux car l'âge de certains anciens chefs d'Etat ne permettait pas de tenir d'autres réunions", a déclaré Rajoelina aux journalistes.
Les ex-présidents Didier Ratsiraka, 73 ans, et Albert Zafy, 82 ans, participaient également aux pourparlers. Les analystes considèrent leur présence nécessaire pour une sortie de crise durable.
La Grande île traverse depuis une période d'instabilité politique qui a contribué à effrayer les investisseurs dans le secteur stratégique des mines ainsi que les touristes étrangers.
Depuis mars, Andry Rajoelina continue d'être boudé par la plupart des pays de la communauté internationale et son rival déchu, qui se proclame toujours président légitime de Madagascar, vit en exil en Afrique du Sud.
Selon Lydie Boka, spécialiste de Madagascar auprès du cabinet de conseil en gestion des risques StrategieCo, l'accord de partage du pouvoir devrait permettre au pays de rétablir ses liens internationaux. "Il permettra aux donateurs (...) de reprendre leur assistance sans être accusés de soutenir un gouvernement illégal", a-t-elle dit à Reuters.
Avant les négociations de Maputo, Andry Rajoelina avait déjà évoqué l'organisation d'élections en 2010 mais affirmé qu'elles pourraient aussi se tenir plus tôt. La date des élections et le nom des candidats possibles ont été des points de désaccord importants entre les deux camps.
L'opposition a insisté pour que l'actuel président, qui a mis de côté la constitution, ne puisse décider seul de l'organisation d'élections.
Source: Reuters via Yahoo News
Le gouvernement de consensus comprendra un Premier ministre, trois vice-Premiers ministres et 28 ministres, ont précisé les deux hommes.
Entamés mercredi dans la capitale du Mozambique, les pourparlers étaient l'occasion de la première rencontre entre les deux hommes depuis qu'Andry Rajoelina a renversé son rival avec l'appui de l'armée en mars dernier.
L'accord prévoit que le président gracie Marc Ravalomanana, condamné à quatre ans de prison pour abus de pouvoir à propos de l'achat d'un jet de 60 millions de dollars pour ses déplacements.
RAVALOMANANA COMPTE REGAGNER MADAGASCAR
Marc Ravalomanana a dit qu'il retournerait à Madagascar mais qu'il ne participerait pas personnellement au processus démocratique.
"Je me déclare solennellement totalement disponible pour aider à résoudre cette crise. Le mouvement Ravalomanana sera partie intégrante des organes de transitions", a-t-il dit aux journalistes à Maputo.
L'accord n'a été trouvé que samedi en fin de soirée et les négociations ont pris fin dimanche alors que plusieurs points restaient à étudier.
"Il n'y a encore eu aucune discussion au sujet de l'attribution des postes. Nous avons dû suspendre les travaux car l'âge de certains anciens chefs d'Etat ne permettait pas de tenir d'autres réunions", a déclaré Rajoelina aux journalistes.
Les ex-présidents Didier Ratsiraka, 73 ans, et Albert Zafy, 82 ans, participaient également aux pourparlers. Les analystes considèrent leur présence nécessaire pour une sortie de crise durable.
La Grande île traverse depuis une période d'instabilité politique qui a contribué à effrayer les investisseurs dans le secteur stratégique des mines ainsi que les touristes étrangers.
Depuis mars, Andry Rajoelina continue d'être boudé par la plupart des pays de la communauté internationale et son rival déchu, qui se proclame toujours président légitime de Madagascar, vit en exil en Afrique du Sud.
Selon Lydie Boka, spécialiste de Madagascar auprès du cabinet de conseil en gestion des risques StrategieCo, l'accord de partage du pouvoir devrait permettre au pays de rétablir ses liens internationaux. "Il permettra aux donateurs (...) de reprendre leur assistance sans être accusés de soutenir un gouvernement illégal", a-t-elle dit à Reuters.
Avant les négociations de Maputo, Andry Rajoelina avait déjà évoqué l'organisation d'élections en 2010 mais affirmé qu'elles pourraient aussi se tenir plus tôt. La date des élections et le nom des candidats possibles ont été des points de désaccord importants entre les deux camps.
L'opposition a insisté pour que l'actuel président, qui a mis de côté la constitution, ne puisse décider seul de l'organisation d'élections.
Source: Reuters via Yahoo News
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