Le train de 14 wagons, qui reliait La Spezia à Pise, se trouvait tout près de la gare de Viareggio quand un wagon a déraillé dans un quartier résidentiel, heurtant violemment plusieurs maisons. Le wagon-citerne rempli de GPL a explosé, faisant s'écrouler cinq bâtiments et déclenchant un gigantesque incendie. Des maisons se sont effondrées ou ont pris feu.
Le bilan restait encore provisoire alors que les recherches se poursuivaient mardi dans les décombres. Devant les journalistes sur place, le chef de la protection civile Guido Bertolaso a déclaré que 12 personnes avaient été tuées et quatre autres étaient portées disparues, selon les agences de presse italiennes ANSA et Apcom. Un porte-parole des pompiers, Genarro Tornatore, faisait état de 15 morts.
Certaines de victimes dont un enfant ont péri dans les flammes ou l'effondrement de leur maison, a précisé Raffaele Gargiulo, un porte-parole de la police de la ville voisine de Lucca chargée de la sécurité de Viareggio. Deux personnes qui circulaient en voiture sur la route située le long de la voie ferrée ont été tuées quand le train a déraillé. Une autre victime, un jeune homme, est morte à l'hôpital.
"L'état des corps est tel qu'il sera très difficile de les identifier", a souligné M. Gargiulo.
Le préfet de région Carmelo Aronica a déclaré à la chaîne nationale RAI qu'au moins 50 personnes ont été blessées, dont 35 ont été hospitalisées avec des brûlures sévères. Un millier de personnes ont été évacuées à titre de précaution et des tentes ont été installées autour de l'hôtel de ville.
En visite à Naples (sud) pour une réunion de chefs d'entreprise, le président du Conseil italien, Silvio Berlusconi, a annoncé qu'il se rendrait à Viareggio dans la journée pour y évaluer la situation.
Antonio Gambardella, le chef des pompiers de Viareggio, a indiqué que le sinistre avait été contenu grâce à l'intervention de quelque 300 pompiers mais qu'il y avait encore un risque d'explosion en raison de la présence de gaz dans les autres citernes du train. Des équipes spécialisées en matières dangereuses traitant notamment des risques nucléaires, bactériologiques et chimiques ont été dépêchées sur place.
Des vidéos mises en ligne ont montré un immense brasier dans la nuit, au milieu du bruit de sirènes et des explosions.
Alors que la police italienne évoquait la possibilité de voies endommagées ou d'une avarie du système de freinage, le commissaire européen aux Transports Antonio Tajani a appelé les Etats membres de l'UE à effectuer des contrôles de sécurité sur leurs réseaux ferrés, de plus en plus souvent gérés par des sociétés privées.
"A l'heure de la libéralisation, nous devons renforcer les contrôles. Il y avait auparavant des systèmes nationaux d'inspection. La tâche est aujourd'hui beaucoup plus large et plus difficile", a-t-il commenté.
Dans un télégramme de condoléances, le pape Benoît XVI a déclaré "participer à la douleur de la ville entière" et prier pour les victimes de l'accident.
Source: Associated Presse via Yahoo News
Le bilan restait encore provisoire alors que les recherches se poursuivaient mardi dans les décombres. Devant les journalistes sur place, le chef de la protection civile Guido Bertolaso a déclaré que 12 personnes avaient été tuées et quatre autres étaient portées disparues, selon les agences de presse italiennes ANSA et Apcom. Un porte-parole des pompiers, Genarro Tornatore, faisait état de 15 morts.
Certaines de victimes dont un enfant ont péri dans les flammes ou l'effondrement de leur maison, a précisé Raffaele Gargiulo, un porte-parole de la police de la ville voisine de Lucca chargée de la sécurité de Viareggio. Deux personnes qui circulaient en voiture sur la route située le long de la voie ferrée ont été tuées quand le train a déraillé. Une autre victime, un jeune homme, est morte à l'hôpital.
"L'état des corps est tel qu'il sera très difficile de les identifier", a souligné M. Gargiulo.
Le préfet de région Carmelo Aronica a déclaré à la chaîne nationale RAI qu'au moins 50 personnes ont été blessées, dont 35 ont été hospitalisées avec des brûlures sévères. Un millier de personnes ont été évacuées à titre de précaution et des tentes ont été installées autour de l'hôtel de ville.
En visite à Naples (sud) pour une réunion de chefs d'entreprise, le président du Conseil italien, Silvio Berlusconi, a annoncé qu'il se rendrait à Viareggio dans la journée pour y évaluer la situation.
Antonio Gambardella, le chef des pompiers de Viareggio, a indiqué que le sinistre avait été contenu grâce à l'intervention de quelque 300 pompiers mais qu'il y avait encore un risque d'explosion en raison de la présence de gaz dans les autres citernes du train. Des équipes spécialisées en matières dangereuses traitant notamment des risques nucléaires, bactériologiques et chimiques ont été dépêchées sur place.
Des vidéos mises en ligne ont montré un immense brasier dans la nuit, au milieu du bruit de sirènes et des explosions.
Alors que la police italienne évoquait la possibilité de voies endommagées ou d'une avarie du système de freinage, le commissaire européen aux Transports Antonio Tajani a appelé les Etats membres de l'UE à effectuer des contrôles de sécurité sur leurs réseaux ferrés, de plus en plus souvent gérés par des sociétés privées.
"A l'heure de la libéralisation, nous devons renforcer les contrôles. Il y avait auparavant des systèmes nationaux d'inspection. La tâche est aujourd'hui beaucoup plus large et plus difficile", a-t-il commenté.
Dans un télégramme de condoléances, le pape Benoît XVI a déclaré "participer à la douleur de la ville entière" et prier pour les victimes de l'accident.
Source: Associated Presse via Yahoo News
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