"Ces pourparlers devaient commencer rapidement, mais les mesures prises récemment par Israël en matière de colonisation ont entravé ce qui était prévu", a déploré le dirigeant palestinien à l'issue d'une entrevue avec le président Zine el Abidine ben Ali à Tunis.
L'Etat hébreu a annoncé mardi soir le feu vert à un projet de construction de 1.600 logements à Jérusalem-Est, dont les Palestiniens veulent faire la capitale de leur futur Etat indépendant. Israël considère Jérusalem comme sa capitale éternelle et indivisible.
M. Abbas a déclaré avoir informé son hôte de la teneur des entretiens qu'il a eus ces derniers jours à Ramallah (Cisjordanie) avec le vice-président américain Joe Biden. Il a dit avoir demandé à ce dernier "de faire pression sur Israël pour arrêter les implantations de colonies dans les Territoires palestiniens, en particulier dans la ville d'Al-Qods (Jérusalem)".
Le président palestinien a précisé s'être concerté avec M. Ben Ali sur la décision qu'il convient de prendre au sein de la Ligue arabe. Selon une source proche de la délégation palestinienne, les chefs de la diplomatie devraient adopter une position lors d'une réunion prévue le 20 mars. Le Quartette pour la paix au Proche-Orient (Etats-Unis, Russie, Union européenne et Nations unies) devrait s'être réuni la veille à Moscou.
La Tunisie a qualifié le projet immobilier à Jérusalem-Est de "nouvel affront à la volonté de la communauté internationale et de violation flagrante des résolutions" de l'ONU. Elle a appelé la communauté internationale à "intensifier la pression sur Israël pour l'amener à mettre un terme à ces pratiques qui menacent d'avorter toute tentative sérieuse de reprendre les négociations de paix, et de saper les fondements du processus de paix".
De son côté, Azzam Al-Ahmed, membre du comité central du Fatah, qui accompagnait Abbas à Tunis, a exclu toute éventualité de reprise des pourparlers de paix sans l'arrêt de la colonisation.
"Nous ne pouvons pas nous asseoir autour d'une table de négociations avant l'arrêt total des colonisations surtout à Jérusalem-est, et ce conformément aux résolutions pertinentes des Nations Unies", a-t-il déclaré à l'Associated Press,
Il a qualifié de "leurre" les excuses présentées par le Premier ministre israélien Benjamin Nétanyahou à Joe Biden au sujet du timing de l'annonce de ce nouveau projet de construction à Jérusalem-est.
"Autant M. Biden que George Mitchell (l'envoyé spécial américain au Proche-Orient) ont été accueillis par des décisions de nouvelles colonisations. C'est un défi aux efforts de paix américains et un signe que les Israéliens ne veulent pas d'un processus de paix sérieux, en même temps qu'une provocation à l'endroit des Palestiniens", a-t-il jugé.
"Nous ne pouvons pas rester prisonniers de la provocation ni adhérer à un processus de paix confus et aux contours non définis", a martelé le responsable palestinien.
Selon lui, "les Etats-Unis assument une grande responsabilité en la matière, car c'est sous leur égide que devaient se dérouler les pourparlers de paix et qu'ils sont co-parrains de la feuille de route qui prévoit l'arrêt des colonies de peuplement".
Une réunion du comité de suivi de la Ligue arabe est prévue le 20 mars au Caire, avant que le dossier soit soumis "dans sa globalité" au sommet arabe les 27 et 28 mars en Libye, a-t-il noté.
Source: AP via Yahoo
L'Etat hébreu a annoncé mardi soir le feu vert à un projet de construction de 1.600 logements à Jérusalem-Est, dont les Palestiniens veulent faire la capitale de leur futur Etat indépendant. Israël considère Jérusalem comme sa capitale éternelle et indivisible.
M. Abbas a déclaré avoir informé son hôte de la teneur des entretiens qu'il a eus ces derniers jours à Ramallah (Cisjordanie) avec le vice-président américain Joe Biden. Il a dit avoir demandé à ce dernier "de faire pression sur Israël pour arrêter les implantations de colonies dans les Territoires palestiniens, en particulier dans la ville d'Al-Qods (Jérusalem)".
Le président palestinien a précisé s'être concerté avec M. Ben Ali sur la décision qu'il convient de prendre au sein de la Ligue arabe. Selon une source proche de la délégation palestinienne, les chefs de la diplomatie devraient adopter une position lors d'une réunion prévue le 20 mars. Le Quartette pour la paix au Proche-Orient (Etats-Unis, Russie, Union européenne et Nations unies) devrait s'être réuni la veille à Moscou.
La Tunisie a qualifié le projet immobilier à Jérusalem-Est de "nouvel affront à la volonté de la communauté internationale et de violation flagrante des résolutions" de l'ONU. Elle a appelé la communauté internationale à "intensifier la pression sur Israël pour l'amener à mettre un terme à ces pratiques qui menacent d'avorter toute tentative sérieuse de reprendre les négociations de paix, et de saper les fondements du processus de paix".
De son côté, Azzam Al-Ahmed, membre du comité central du Fatah, qui accompagnait Abbas à Tunis, a exclu toute éventualité de reprise des pourparlers de paix sans l'arrêt de la colonisation.
"Nous ne pouvons pas nous asseoir autour d'une table de négociations avant l'arrêt total des colonisations surtout à Jérusalem-est, et ce conformément aux résolutions pertinentes des Nations Unies", a-t-il déclaré à l'Associated Press,
Il a qualifié de "leurre" les excuses présentées par le Premier ministre israélien Benjamin Nétanyahou à Joe Biden au sujet du timing de l'annonce de ce nouveau projet de construction à Jérusalem-est.
"Autant M. Biden que George Mitchell (l'envoyé spécial américain au Proche-Orient) ont été accueillis par des décisions de nouvelles colonisations. C'est un défi aux efforts de paix américains et un signe que les Israéliens ne veulent pas d'un processus de paix sérieux, en même temps qu'une provocation à l'endroit des Palestiniens", a-t-il jugé.
"Nous ne pouvons pas rester prisonniers de la provocation ni adhérer à un processus de paix confus et aux contours non définis", a martelé le responsable palestinien.
Selon lui, "les Etats-Unis assument une grande responsabilité en la matière, car c'est sous leur égide que devaient se dérouler les pourparlers de paix et qu'ils sont co-parrains de la feuille de route qui prévoit l'arrêt des colonies de peuplement".
Une réunion du comité de suivi de la Ligue arabe est prévue le 20 mars au Caire, avant que le dossier soit soumis "dans sa globalité" au sommet arabe les 27 et 28 mars en Libye, a-t-il noté.
Source: AP via Yahoo
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