Le procureur général Mokotedi Mpshe a précisé, à l'appui de sa décision, que des "irrégularités de procédure" avaient été commises et que l'ancien patron de la brigade criminelle avait manipulé le système légal.
L'affaire est donc classée et la procédure pour corruption, fraude, blanchiment d'argent et racket qui durait depuis huit ans est éteinte, a indiqué le procureur général.
"A la lumière des éléments mentionnés, je suis parvenu à la difficile conclusion qu'il n'est ni possible, ni souhaitable que le ministère public maintienne les poursuites contre M. Zuma," a dit Mpshe lors d'une conférence de presse.
Il a demandé l'ouverture d'une enquête sur les "irrégularités de procédure" mais a précisé ne pas disposer de preuves solides d'une éventuelle implication de l'ancien président Thabo Mbeki, ennemi personnel de Zuma.
Jacob Zuma a toujours dit avoir été victime d'un complot politique tandis que ses adversaires accusaient l'ANC d'oeuvrer en coulisses pour tenter de le blanchir.
Cette affaire a toutefois clairement posé la question de la capacité de Zuma à diriger son pays. Les investisseurs et acteurs économiques ont suivi de près les rebondissements de cette saga qui a fait planer des doutes sur l'indépendance de la justice et sur la stabilité politique de l'Afrique du Sud.
Dans une interview à Reuters, Jacob Zuma, qui est soutenu par le Parti communiste et les syndicats, s'est voulu rassurant pour les marchés et a affirmé que s'il prenait la tête du pays, la politique économique libérale de son prédécesseur Thabo Mbeki ne serait pas remise en cause.
"Nous sommes un pays riche, nous avons des ressources. Personne dans le secteur privé ne partira, au contraire, d'autres arriveront car il y a du business à faire", souligne-t-il.
Toutefois, ajoute le leader de l'ANC, "nous n'avons pas honte de dire que notre politique veut servir les pauvres et les travailleurs".
Thabo Mbeki, remplacé par Jacob Zuma l'an dernier à la tête de l'ANC, avait été accusé de ne pas faire assez en faveur des catégories les plus défavorisées de la population.
Quant au COPE, issu d'une scission de l'ANC, Jacob Zuma estime qu'il ne fait peser aucune menace sur le parti au pouvoir.
"En ce qui concerne l'ANC, le COPE ne compte pas. Il n'y a aucune raison d'engager des discussions avec lui", lance-t-il.
Pour lui, le COPE sera incapable d'empêcher l'ANC d'obtenir les deux tiers des sièges de l'Assemblée, seuil nécessaire pour pouvoir modifier la constitution.
"Non seulement cette majorité des deux tiers n'est pas menacée mais elle sera dépassée."
Lors des dernières élections législatives en 2004, l'ANC a recueilli 70% des suffrages.
Source: Yahoo News
L'affaire est donc classée et la procédure pour corruption, fraude, blanchiment d'argent et racket qui durait depuis huit ans est éteinte, a indiqué le procureur général.
"A la lumière des éléments mentionnés, je suis parvenu à la difficile conclusion qu'il n'est ni possible, ni souhaitable que le ministère public maintienne les poursuites contre M. Zuma," a dit Mpshe lors d'une conférence de presse.
Il a demandé l'ouverture d'une enquête sur les "irrégularités de procédure" mais a précisé ne pas disposer de preuves solides d'une éventuelle implication de l'ancien président Thabo Mbeki, ennemi personnel de Zuma.
Jacob Zuma a toujours dit avoir été victime d'un complot politique tandis que ses adversaires accusaient l'ANC d'oeuvrer en coulisses pour tenter de le blanchir.
Cette affaire a toutefois clairement posé la question de la capacité de Zuma à diriger son pays. Les investisseurs et acteurs économiques ont suivi de près les rebondissements de cette saga qui a fait planer des doutes sur l'indépendance de la justice et sur la stabilité politique de l'Afrique du Sud.
Dans une interview à Reuters, Jacob Zuma, qui est soutenu par le Parti communiste et les syndicats, s'est voulu rassurant pour les marchés et a affirmé que s'il prenait la tête du pays, la politique économique libérale de son prédécesseur Thabo Mbeki ne serait pas remise en cause.
"Nous sommes un pays riche, nous avons des ressources. Personne dans le secteur privé ne partira, au contraire, d'autres arriveront car il y a du business à faire", souligne-t-il.
Toutefois, ajoute le leader de l'ANC, "nous n'avons pas honte de dire que notre politique veut servir les pauvres et les travailleurs".
Thabo Mbeki, remplacé par Jacob Zuma l'an dernier à la tête de l'ANC, avait été accusé de ne pas faire assez en faveur des catégories les plus défavorisées de la population.
Quant au COPE, issu d'une scission de l'ANC, Jacob Zuma estime qu'il ne fait peser aucune menace sur le parti au pouvoir.
"En ce qui concerne l'ANC, le COPE ne compte pas. Il n'y a aucune raison d'engager des discussions avec lui", lance-t-il.
Pour lui, le COPE sera incapable d'empêcher l'ANC d'obtenir les deux tiers des sièges de l'Assemblée, seuil nécessaire pour pouvoir modifier la constitution.
"Non seulement cette majorité des deux tiers n'est pas menacée mais elle sera dépassée."
Lors des dernières élections législatives en 2004, l'ANC a recueilli 70% des suffrages.
Source: Yahoo News
À lire également :
-
Vers une rupture entre la Cedeao et l'Alliance des États du Sahel
-
Qui est Mohammed al-Joulani, le nouveau homme fort de la Syrie ?
-
Chute de Bachar al-Assad en Syrie : le palais présidentiel envahi et pillé par des civils
-
La RDC poursuit le Rwanda devant la Cour africaine des droits de l'homme et des peuples
-
Au Tchad comme au Sénégal, la présence militaire française prend fin