Le gouvernement, tout en suspendant cette obligation vaccinale, se réserve la possibilité de prendre de nouvelles mesures à l'encontre de ces soignants si une nouvelle vague de la pandémie venait à survenir. Cette décision, bien qu'entraînant la controverse, est désormais officielle. Le gouvernement a publié au Journal Officiel, ce dimanche, le décret autorisant le retour des soignants non vaccinés contre le Covid qui étaient suspendus de leurs fonctions depuis août 2021.
Selon le document, signé par la Première ministre Élisabeth Borne et le ministre de la Santé François Braun, le texte entre en vigueur le lendemain de sa publication, c'est-à-dire ce lundi 15 mai. Ainsi, les professionnels concernés peuvent dès aujourd'hui reprendre leur travail.
Cependant, certaines conditions sont à respecter pour ce retour, notamment le fait que les personnes suspendues doivent être réintégrées dans le même poste ou un poste équivalent. Le gouvernement a défini ces conditions dans une instruction ministérielle diffusée il y a deux semaines, afin de laisser aux hôpitaux et autres établissements de soins le temps de se préparer.
Il est important de souligner que le gouvernement conserve la possibilité de suspendre à nouveau les soignants non vaccinés si la pandémie devait reprendre, à travers un nouveau décret.
Le 30 mars dernier, la Haute Autorité de Santé (HAS) avait émis un avis recommandant la levée de l'obligation vaccinale contre le Covid-19 pour les soignants. Suite à cet avis, le ministre de la Santé François Braun avait annoncé que le gouvernement allait suivre cette recommandation.
Par ailleurs, le groupe PCF à l'Assemblée nationale a fait adopter le 4 mai une proposition de loi visant à abolir définitivement l'obligation vaccinale contre le Covid. Cependant, le gouvernement s'y oppose et la proposition de loi n'a pas encore été examinée par le Sénat.
Bien que l'exclusion des soignants non vaccinés ait suscité de vives réactions sur les réseaux sociaux, le nombre de personnes concernées est probablement assez limité. Les estimations varient de quelques milliers, selon les informations partielles obtenues notamment auprès du ministère de la Santé, à "20 000 à 40 000 personnes" selon Elsa Ruillère, une animatrice de collectifs de soignants refusant le vaccin et élue CGT Santé.
Selon la Fédération Hospitalière de France, seuls 4 000 professionnels de santé sont suspendus, ce qui représente 0,3% du personnel hospitalier du pays.
Au total, l'obligation de vaccination a été imposée à 2,7 millions de personnes, qu'elles soient directement en contact avec les malades (aides-soignants, infirmiers, médecins, ambulanciers, aides à domicile, pompiers) ou indirectement, comme le personnel administratif des établissements de soins.
Selon le document, signé par la Première ministre Élisabeth Borne et le ministre de la Santé François Braun, le texte entre en vigueur le lendemain de sa publication, c'est-à-dire ce lundi 15 mai. Ainsi, les professionnels concernés peuvent dès aujourd'hui reprendre leur travail.
Cependant, certaines conditions sont à respecter pour ce retour, notamment le fait que les personnes suspendues doivent être réintégrées dans le même poste ou un poste équivalent. Le gouvernement a défini ces conditions dans une instruction ministérielle diffusée il y a deux semaines, afin de laisser aux hôpitaux et autres établissements de soins le temps de se préparer.
Il est important de souligner que le gouvernement conserve la possibilité de suspendre à nouveau les soignants non vaccinés si la pandémie devait reprendre, à travers un nouveau décret.
Le 30 mars dernier, la Haute Autorité de Santé (HAS) avait émis un avis recommandant la levée de l'obligation vaccinale contre le Covid-19 pour les soignants. Suite à cet avis, le ministre de la Santé François Braun avait annoncé que le gouvernement allait suivre cette recommandation.
Par ailleurs, le groupe PCF à l'Assemblée nationale a fait adopter le 4 mai une proposition de loi visant à abolir définitivement l'obligation vaccinale contre le Covid. Cependant, le gouvernement s'y oppose et la proposition de loi n'a pas encore été examinée par le Sénat.
Bien que l'exclusion des soignants non vaccinés ait suscité de vives réactions sur les réseaux sociaux, le nombre de personnes concernées est probablement assez limité. Les estimations varient de quelques milliers, selon les informations partielles obtenues notamment auprès du ministère de la Santé, à "20 000 à 40 000 personnes" selon Elsa Ruillère, une animatrice de collectifs de soignants refusant le vaccin et élue CGT Santé.
Selon la Fédération Hospitalière de France, seuls 4 000 professionnels de santé sont suspendus, ce qui représente 0,3% du personnel hospitalier du pays.
Au total, l'obligation de vaccination a été imposée à 2,7 millions de personnes, qu'elles soient directement en contact avec les malades (aides-soignants, infirmiers, médecins, ambulanciers, aides à domicile, pompiers) ou indirectement, comme le personnel administratif des établissements de soins.
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