1-Le Pds a mal et va mal. C’est la réalité de l’été. A peine les plaies de la défaite du 22 mars étaient en cours de cicatrisation, le journaliste Abdou Latif Coulibaly met sur le marché un livre qui va occasionner la réouverture de ces plaies ou au pire en créera d’autres.
En réalité, c’est en 2003 que le livre «Wade, un opposant au pouvoir, l’alternance piégé» avait crée de nombreux dégâts dans le camp du pouvoir. Les révélations faites par le journaliste sur l’avion présidentiel, la privatisation de la Senelec entre autres avaient fini d’affaiblir le régime libéral.
C’était en pleines vacances gouvernementales. Comme c’est le cas aujourd’hui. A l’époque, le Chef du Gouvernement Idrissa Seck était en vacances en Afrique du Sud. C’était au moment où les libéraux s’y attendaient le moins que le livre est sorti.
Les vacances du Gouvernement se transformèrent en une crise au sommet du pouvoir. Latif Coulibaly met le Président Wade et ses proches dans tous leurs états.
Les proches de Wade qui ne s’entendaient pas avec Idrissa Seck premier Ministre, accusent ce dernier d’être la source véritable du journaliste.
Six ans après, le journaliste revient avec un autre livre spécialement axé sur le bilan de l’Anoci, dirigé par le fils du Président Wade, Karim. Même s’il n’a fait qu’exploiter le rapport du cabinet d’audit à temps réel des comptes de l’Agence, Latif a eu le mérite d’exposer ce que les responsables de l’Anoci semblaient cacher. Paraît-il, qu’il n’y a pas de quoi fouetter un chat, mais pourquoi donc ne pas mettre à la disposition du public le bilan détaillé des travaux. Mêmes les parlementaires n’ont pas vu le rapport. C’est ce semblant jeu de cache-cache des responsables de l’Anoci qui poussent les sénégalais à s’intéresser au livre de Latif qui englobe des failles énormes. Il faut avoir le courage de le dire.
Politiquement, Abdou Latif Coulibaly a assommé le Pds, son leader et le leader de la Génération du concret. Ainsi, il indique aux initiateurs des Assises Nationales dont il est membre dans la Commune de Sokone, les faiblesses du parti au pouvoir. Ou bien même Latif offre lui-même aux initiateurs des Assises les armes pour descendre Wade et son régime. Le journaliste méritant tout de même, est un membre actif des Assises nationales donc de Benno. C’est cela la vérité des faits.
Après la sortie du livre sur l’Anoci, des responsables du Pds ignorant tout de la gestion et le fonctionnement de cette Agence, se permettent d’apporter la réplique. Tous ceux qui ne répondront pas à Latif seront considérés comme des ennemis de Karim Wade, fils du Président. Donc le journaliste doit s’attendre à toute sorte d’attaques à savoir les plus virulentes.
2-A cette situation se mêle la crise politique que vit le Pds depuis le départ du Président Wade entre le premier Ministre Souleymane Ndéné Ndiaye et son frère de parti Farba Senghor. Le chargé de la propagande du Pds n’entend s’allier avec aucun premier Ministre de Wade. Cela est un premier facteur bloquant. A cela s’ajoute les difficultés d’ordre structurel du sommet à la base de cette formation devenue sénile.
L’idée du grand parti est presque une utopie dans la mesure où le Secrétaire général national hésite à convoquer les fédérations de son parti. Car elles ont tous volé en éclat. Toutes les structures du Pds sont mortes ou agonisent.
Etant conscient des difficultés que vit son parti, Me Wade a désigné quatre numéros deux avant son départ pour les vacances. Il s’agit de Pape Diop, Masseck Ndiaye, Ousmane Ngom, Ndéné Ndiaye et Oumar Sarr qui assurent l’intérim faute d’un numéro deux capable de gouverner le parti à son absence. C’est ce qui explique les sorties de Ousmane Ngom et d’Oumar Sarr dans la presse s’attaquant à l’Opposition. Une manière pour eux de montrer qu’ils sont à la hauteur de leur mission qui dure le temps des vacances de Wade.
Le Pds n’a plus de numéro deux, le numéro un ne contrôle plus son parti. Pire encore, cette situation a créé une confusion totale qui fait de chaque membre du Comité directeur un potentiel numéro deux.
3-Le Secrétaire général national du Pds semble être inconscient de la situation lamentable que connaît son Pds. Wade annonce la reprise de son parti. Un parti sans règlement intérieur, sans statut, dans lequel seule la voix du Maître compte. Il est évident que si le candidat du Pds va à la présidentielle de 2012 dans ces conditions, il ira au tapis dès le premier coup de sifflet de l’arbitre. Plus grave encore, la refondation ou la création d’un nouveau parti devient une menace politique pour l’avenir du pouvoir libéral. Car connaissant la nature des responsables libéraux, la vente ou le placement des cartes sera une occasion de plus pour ces derniers de se donner en spectacle. Ce qui accentuera le mépris des populations à leur égard.
4- Ce cas de figure est plus que favorable à Benno devenu une force politique alternative pour les libéraux. Les libéraux estiment que jamais les opposants n’auront un candidat face à celui du Pds, mais attention, la surprise peut venir de toute part. Le Pds divisé fait face à une opposition unie et soudée derrière un seul candidat, il est évident que la défaite sera inévitable. Ils ne pourront plus tenir debout. Ils seront affaiblis dans toutes les collectivités locales du pays.
Et dans ce cas, le règlement est clair : quatre appuis est synonyme de chute.
Source: Rewmi
En réalité, c’est en 2003 que le livre «Wade, un opposant au pouvoir, l’alternance piégé» avait crée de nombreux dégâts dans le camp du pouvoir. Les révélations faites par le journaliste sur l’avion présidentiel, la privatisation de la Senelec entre autres avaient fini d’affaiblir le régime libéral.
C’était en pleines vacances gouvernementales. Comme c’est le cas aujourd’hui. A l’époque, le Chef du Gouvernement Idrissa Seck était en vacances en Afrique du Sud. C’était au moment où les libéraux s’y attendaient le moins que le livre est sorti.
Les vacances du Gouvernement se transformèrent en une crise au sommet du pouvoir. Latif Coulibaly met le Président Wade et ses proches dans tous leurs états.
Les proches de Wade qui ne s’entendaient pas avec Idrissa Seck premier Ministre, accusent ce dernier d’être la source véritable du journaliste.
Six ans après, le journaliste revient avec un autre livre spécialement axé sur le bilan de l’Anoci, dirigé par le fils du Président Wade, Karim. Même s’il n’a fait qu’exploiter le rapport du cabinet d’audit à temps réel des comptes de l’Agence, Latif a eu le mérite d’exposer ce que les responsables de l’Anoci semblaient cacher. Paraît-il, qu’il n’y a pas de quoi fouetter un chat, mais pourquoi donc ne pas mettre à la disposition du public le bilan détaillé des travaux. Mêmes les parlementaires n’ont pas vu le rapport. C’est ce semblant jeu de cache-cache des responsables de l’Anoci qui poussent les sénégalais à s’intéresser au livre de Latif qui englobe des failles énormes. Il faut avoir le courage de le dire.
Politiquement, Abdou Latif Coulibaly a assommé le Pds, son leader et le leader de la Génération du concret. Ainsi, il indique aux initiateurs des Assises Nationales dont il est membre dans la Commune de Sokone, les faiblesses du parti au pouvoir. Ou bien même Latif offre lui-même aux initiateurs des Assises les armes pour descendre Wade et son régime. Le journaliste méritant tout de même, est un membre actif des Assises nationales donc de Benno. C’est cela la vérité des faits.
Après la sortie du livre sur l’Anoci, des responsables du Pds ignorant tout de la gestion et le fonctionnement de cette Agence, se permettent d’apporter la réplique. Tous ceux qui ne répondront pas à Latif seront considérés comme des ennemis de Karim Wade, fils du Président. Donc le journaliste doit s’attendre à toute sorte d’attaques à savoir les plus virulentes.
2-A cette situation se mêle la crise politique que vit le Pds depuis le départ du Président Wade entre le premier Ministre Souleymane Ndéné Ndiaye et son frère de parti Farba Senghor. Le chargé de la propagande du Pds n’entend s’allier avec aucun premier Ministre de Wade. Cela est un premier facteur bloquant. A cela s’ajoute les difficultés d’ordre structurel du sommet à la base de cette formation devenue sénile.
L’idée du grand parti est presque une utopie dans la mesure où le Secrétaire général national hésite à convoquer les fédérations de son parti. Car elles ont tous volé en éclat. Toutes les structures du Pds sont mortes ou agonisent.
Etant conscient des difficultés que vit son parti, Me Wade a désigné quatre numéros deux avant son départ pour les vacances. Il s’agit de Pape Diop, Masseck Ndiaye, Ousmane Ngom, Ndéné Ndiaye et Oumar Sarr qui assurent l’intérim faute d’un numéro deux capable de gouverner le parti à son absence. C’est ce qui explique les sorties de Ousmane Ngom et d’Oumar Sarr dans la presse s’attaquant à l’Opposition. Une manière pour eux de montrer qu’ils sont à la hauteur de leur mission qui dure le temps des vacances de Wade.
Le Pds n’a plus de numéro deux, le numéro un ne contrôle plus son parti. Pire encore, cette situation a créé une confusion totale qui fait de chaque membre du Comité directeur un potentiel numéro deux.
3-Le Secrétaire général national du Pds semble être inconscient de la situation lamentable que connaît son Pds. Wade annonce la reprise de son parti. Un parti sans règlement intérieur, sans statut, dans lequel seule la voix du Maître compte. Il est évident que si le candidat du Pds va à la présidentielle de 2012 dans ces conditions, il ira au tapis dès le premier coup de sifflet de l’arbitre. Plus grave encore, la refondation ou la création d’un nouveau parti devient une menace politique pour l’avenir du pouvoir libéral. Car connaissant la nature des responsables libéraux, la vente ou le placement des cartes sera une occasion de plus pour ces derniers de se donner en spectacle. Ce qui accentuera le mépris des populations à leur égard.
4- Ce cas de figure est plus que favorable à Benno devenu une force politique alternative pour les libéraux. Les libéraux estiment que jamais les opposants n’auront un candidat face à celui du Pds, mais attention, la surprise peut venir de toute part. Le Pds divisé fait face à une opposition unie et soudée derrière un seul candidat, il est évident que la défaite sera inévitable. Ils ne pourront plus tenir debout. Ils seront affaiblis dans toutes les collectivités locales du pays.
Et dans ce cas, le règlement est clair : quatre appuis est synonyme de chute.
Source: Rewmi