Les feux russes menacent toujours des sites nucléaires
La situation est à l'image du ciel de Moscou, trompeuse. Dans la capitale débarrassée de son nuage de fumée, le niveau d'oxygène reste 4 fois inférieur à la normale. De même, si la superficie totale des incendies ne cesse de diminuer, la menace nucléaire n'est toujours pas écartée. Les incendies ont gagné Sosnivka, une localité ukrainienne située à moins de 60 km au sud de Tchernobyl. Plusieurs hectares de tourbières y brûlent depuis lundi, a annoncé jeudi le ministère ukrainien des Situations d'urgence. En Russie, 3 900 ha de zones contaminées par la catastrophe de 1986 sont touchés, explique l'Agence fédérale des forêts, sans préciser si les incendies y sont toujours actifs. Alexeï Iablokov, fondateur de Greenpeace Russie, soutient, malgré les avis rassurants des experts occidentaux, que la fumée des incendies peut propager des particules radioactives sur des centaines de kilomètres, y compris jusqu'en Europe de l'Est. La situation s'est de nouveau dégradée dans la région de Sarov, qui abrite un important complexe nucléaire , évacué la semaine dernière en urgence de tous ses matériaux radioactifs. Un train, utilisé par les pompiers comme réservoir d'eau, a été positionné sur la voie ferrée menant à Sarov , interrompant le trafic. Au total, sur les 810.000 hectares en proie aux flammes à travers la Russie, le ministère des Situations d'urgence recense encore plus de 550 incendies, dont 66 feux majeurs. Des chiffres revus à la hausse par l'Agence fédérale des forêts qui évoque près de 600 incendies et 107 feux majeurs. La situation s'est de nouveau dégradée dans la région de Sarov, qui abrite un important complexe nucléaire, évacué la semaine dernière en urgence de tous ses matériaux radioactifs.(lefigaro)
80 touristes français ont déjà été évacués
Environ 200 Français restaient au Ladakh, contre 370 autres acheminés vers New Delhi depuis le 8 août, d'après un nouveau décompte, vendredi, du Quai d'Orsay, selon lequel aucun autre Français n'est porté disparu en plus des trois toujours recherchés. "Ce qui est nouveau, c'est que les rotations aériennes s'intensifient, ce qui a permis l'évacuation hier de 80 touristes", a déclaré à l'AFP la porte-parole adjointe du Quai d'Orsay, Christine Fages. "Ce qui est nouveau aussi, c'est que certains axes ont déjà été débloqués ou devraient l'être", permettant à l'armée indienne de proposer des évacuations par la route, a-t-elle précisé. C'est le cas notamment de la route de Padum, village de la région de Zanskar, où une quarantaine de Français se trouvaient. Ces Français étaient progressivement évacués vers la localité de Kargil, selon le Quai d'Orsay. Les groupes de trekkeurs bloqués dans les villages de Shilling et de Rumtse, ainsi que dans le monastère de Lamayuru ont été évacués sur Leh, a-t-on ajouté. La porte-parole a expliqué que les Français sont souvent identifiés à mesure qu'ils se signalent, dans la mesure où il n'y avait pas de recensement global au départ pour des trekkings au Ladakh. "Aucun autre Français n'est actuellement porté disparu", a assuré Christine Fages, s'en tenant aux trois trekkeurs, parmi lesquels un guide de montagne, dont la mort a été annoncée mardi par des responsables indiens, mais n'a toujours pas été confirmée par Paris. Elle a souligné que la situation évoluait d'heure en heure à mesure que les recherches s'intensifient et que différents groupes donnent de leurs nouvelles.(lepoint)
Source: Yahoo Actualités
La situation est à l'image du ciel de Moscou, trompeuse. Dans la capitale débarrassée de son nuage de fumée, le niveau d'oxygène reste 4 fois inférieur à la normale. De même, si la superficie totale des incendies ne cesse de diminuer, la menace nucléaire n'est toujours pas écartée. Les incendies ont gagné Sosnivka, une localité ukrainienne située à moins de 60 km au sud de Tchernobyl. Plusieurs hectares de tourbières y brûlent depuis lundi, a annoncé jeudi le ministère ukrainien des Situations d'urgence. En Russie, 3 900 ha de zones contaminées par la catastrophe de 1986 sont touchés, explique l'Agence fédérale des forêts, sans préciser si les incendies y sont toujours actifs. Alexeï Iablokov, fondateur de Greenpeace Russie, soutient, malgré les avis rassurants des experts occidentaux, que la fumée des incendies peut propager des particules radioactives sur des centaines de kilomètres, y compris jusqu'en Europe de l'Est. La situation s'est de nouveau dégradée dans la région de Sarov, qui abrite un important complexe nucléaire , évacué la semaine dernière en urgence de tous ses matériaux radioactifs. Un train, utilisé par les pompiers comme réservoir d'eau, a été positionné sur la voie ferrée menant à Sarov , interrompant le trafic. Au total, sur les 810.000 hectares en proie aux flammes à travers la Russie, le ministère des Situations d'urgence recense encore plus de 550 incendies, dont 66 feux majeurs. Des chiffres revus à la hausse par l'Agence fédérale des forêts qui évoque près de 600 incendies et 107 feux majeurs. La situation s'est de nouveau dégradée dans la région de Sarov, qui abrite un important complexe nucléaire, évacué la semaine dernière en urgence de tous ses matériaux radioactifs.(lefigaro)
80 touristes français ont déjà été évacués
Environ 200 Français restaient au Ladakh, contre 370 autres acheminés vers New Delhi depuis le 8 août, d'après un nouveau décompte, vendredi, du Quai d'Orsay, selon lequel aucun autre Français n'est porté disparu en plus des trois toujours recherchés. "Ce qui est nouveau, c'est que les rotations aériennes s'intensifient, ce qui a permis l'évacuation hier de 80 touristes", a déclaré à l'AFP la porte-parole adjointe du Quai d'Orsay, Christine Fages. "Ce qui est nouveau aussi, c'est que certains axes ont déjà été débloqués ou devraient l'être", permettant à l'armée indienne de proposer des évacuations par la route, a-t-elle précisé. C'est le cas notamment de la route de Padum, village de la région de Zanskar, où une quarantaine de Français se trouvaient. Ces Français étaient progressivement évacués vers la localité de Kargil, selon le Quai d'Orsay. Les groupes de trekkeurs bloqués dans les villages de Shilling et de Rumtse, ainsi que dans le monastère de Lamayuru ont été évacués sur Leh, a-t-on ajouté. La porte-parole a expliqué que les Français sont souvent identifiés à mesure qu'ils se signalent, dans la mesure où il n'y avait pas de recensement global au départ pour des trekkings au Ladakh. "Aucun autre Français n'est actuellement porté disparu", a assuré Christine Fages, s'en tenant aux trois trekkeurs, parmi lesquels un guide de montagne, dont la mort a été annoncée mardi par des responsables indiens, mais n'a toujours pas été confirmée par Paris. Elle a souligné que la situation évoluait d'heure en heure à mesure que les recherches s'intensifient et que différents groupes donnent de leurs nouvelles.(lepoint)
Source: Yahoo Actualités
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