"Nous visions 5,6 milliards de dollars, nous avons obtenu 7,4 milliards, ce qui est pas mal, ce qui est même beaucoup", a annoncé sous les applaudissements le chef de diplomatie française Bernard Kouchner en clôturant cette rencontre en présence de 90 délégations venues du monde entier.
Le Premier ministre palestinien Salam Fayad a salué dans la foulée un "vote de confiance" à l'égard de son gouvernement et de l'Autorité palestinienne, aux prises avec le mouvement islamiste Hamas qui a pris le contrôle en juin de la bande de Gaza.
"Le vrai vainqueur, c'est l'Etat palestinien", a assuré M. Kouchner.
Dès l'ouverture de cette conférence d'un jour, le président palestinien Mahmoud Abbas, qui se voit politiquement conforté par ce résultat, avait appelé la communauté internationale à fournir une aide rapide pour éviter une "catastrophe totale" dans les Territoires.
M. Abbas a aussi insisté sur l'arrêt de "toutes les activités de colonisation sans exception" de la part de l'Etat hébreu dans les territoires palestiniens.
La ministre israélienne des Affaires étrangères Tzipi Livni a répondu en liant développement des territoires palestiniens et sécurité pour Israël. "Pour parvenir à la paix, la sécurité d'Israël doit être un intérêt palestinien, juste comme un Etat palestinien est un intérêt israélien", a-t-elle dit.
"Soyez généreux! (...) nous n'en pouvons plus de la guerre!", avait lancé à l'ouverture de la rencontre le président français Nicolas Sarkozy. "Offrez aux peuples d'Israël et de Palestine le plus beau des cadeaux : la paix!".
"Cette conférence est littéralement le dernier espoir du gouvernement (palestinien) d'échapper à la faillite", avait ensuite assuré la secrétaire d'Etat américaine, Condoleezza Rice.
L'aide, destinée à doter un futur Etat palestinien d'institutions solides et d'une économie viable, doit financer un ambitieux plan de développement sur trois ans (2008-2010).
La Commission européenne, principal contributeur d'aide aux Palestiniens, a annoncé le déblocage de 650 millions de dollars pour 2008, tandis que les Etats-Unis vont fournir, en 2008, une contribution de 555 millions de dollars.
La France, l'Allemagne et la Suède se sont engagées à hauteur de 300 millions de dollars chacune. L'Arabie saoudite doit fournir 500 millions, et la Grande-Bretagne 490 millions.
La conférence visait à conforter les espoirs de paix encore fragiles nés de la réunion fin novembre à Annapolis (Etats-Unis), où Israéliens et Palestiniens se sont engagés à oeuvrer en vue d'un Etat palestinien fin 2008.
La conférence de Paris était en "droite ligne" avec la conférence d'Annapolis, a ajouté le chef de la diplomatie française.
"C'était une conférence des donateurs, mais elle était aussi très politique", a-t-il souligné.
Le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon a de son côté appelé la communauté internationale à relancer l'activité dans la bande de Gaza, soumise à un blocus israélien. Il a rappelé que les conditions de vie des 1,4 million d'habitants y étaient "effroyables".
M. Sarkozy a par ailleurs proposé la création d'une "force internationale" -une idée déjà avancée à plusieurs reprises ces dernières années- qui serait déployée pour appuyer les services de sécurité palestiniens. Mais le Hamas a immédiatement rejeté cette idée.
Le Premier ministre palestinien Salam Fayad a salué dans la foulée un "vote de confiance" à l'égard de son gouvernement et de l'Autorité palestinienne, aux prises avec le mouvement islamiste Hamas qui a pris le contrôle en juin de la bande de Gaza.
"Le vrai vainqueur, c'est l'Etat palestinien", a assuré M. Kouchner.
Dès l'ouverture de cette conférence d'un jour, le président palestinien Mahmoud Abbas, qui se voit politiquement conforté par ce résultat, avait appelé la communauté internationale à fournir une aide rapide pour éviter une "catastrophe totale" dans les Territoires.
M. Abbas a aussi insisté sur l'arrêt de "toutes les activités de colonisation sans exception" de la part de l'Etat hébreu dans les territoires palestiniens.
La ministre israélienne des Affaires étrangères Tzipi Livni a répondu en liant développement des territoires palestiniens et sécurité pour Israël. "Pour parvenir à la paix, la sécurité d'Israël doit être un intérêt palestinien, juste comme un Etat palestinien est un intérêt israélien", a-t-elle dit.
"Soyez généreux! (...) nous n'en pouvons plus de la guerre!", avait lancé à l'ouverture de la rencontre le président français Nicolas Sarkozy. "Offrez aux peuples d'Israël et de Palestine le plus beau des cadeaux : la paix!".
"Cette conférence est littéralement le dernier espoir du gouvernement (palestinien) d'échapper à la faillite", avait ensuite assuré la secrétaire d'Etat américaine, Condoleezza Rice.
L'aide, destinée à doter un futur Etat palestinien d'institutions solides et d'une économie viable, doit financer un ambitieux plan de développement sur trois ans (2008-2010).
La Commission européenne, principal contributeur d'aide aux Palestiniens, a annoncé le déblocage de 650 millions de dollars pour 2008, tandis que les Etats-Unis vont fournir, en 2008, une contribution de 555 millions de dollars.
La France, l'Allemagne et la Suède se sont engagées à hauteur de 300 millions de dollars chacune. L'Arabie saoudite doit fournir 500 millions, et la Grande-Bretagne 490 millions.
La conférence visait à conforter les espoirs de paix encore fragiles nés de la réunion fin novembre à Annapolis (Etats-Unis), où Israéliens et Palestiniens se sont engagés à oeuvrer en vue d'un Etat palestinien fin 2008.
La conférence de Paris était en "droite ligne" avec la conférence d'Annapolis, a ajouté le chef de la diplomatie française.
"C'était une conférence des donateurs, mais elle était aussi très politique", a-t-il souligné.
Le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon a de son côté appelé la communauté internationale à relancer l'activité dans la bande de Gaza, soumise à un blocus israélien. Il a rappelé que les conditions de vie des 1,4 million d'habitants y étaient "effroyables".
M. Sarkozy a par ailleurs proposé la création d'une "force internationale" -une idée déjà avancée à plusieurs reprises ces dernières années- qui serait déployée pour appuyer les services de sécurité palestiniens. Mais le Hamas a immédiatement rejeté cette idée.
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