Le club des donateurs avait promis en 2007 aux autorités palestiniennes une aide globale de 7,7 milliards de dollars sur trois ans, mais les Palestiniens se sont plaint qu'une fraction seulement de cet argent s'était matérialisée dans les délais.
La somme globale de 4,481 milliards de dollars atteinte à Charm el Cheikh est constituée d'engagements nouveaux et sera versée au cours des deux prochaines années, a affirmé le ministre égyptien des Affaires étrangères, Ahmed Aboul Gheït.
Cet argent, ont insisté les donateurs occidentaux ne devra pas finir dans les mains du Hamas, qui n'était pas invité dans la station balnéaire de la pointe sud du Sinaï, pas plus qu'Israël, exhorté pour sa part à desserrer le blocus de Gaza pour laisser passer l'aide humanitaire d'urgence.
Présent à Charm el Cheikh, le secrétaire général de l'Onu, Ban Ki-moon, a jugé "intolérable" la situation aux points de passage extérieurs de Gaza. "Les travailleurs humanitaires n'y ont pas accès. Les denrées essentielles ne peuvent pas entrer."
"Notre objectif indispensable et prioritaire est d'ouvrir les points de passage", a souligné le diplomate coréen, tout en estimant également "essentiel" l'arrêt réclamé par Israël des infiltrations d'armes dans le territoire palestinien surpeuplé.
Le porte-parole du gouvernement israélien, Mark Regev, a dit soutenir les efforts pour venir en aide au million et demi de Gazaouis mais "ne pas vouloir que la bonne volonté de la communauté internationale soit exploitée par le Hamas et favorise ses desseins extrémistes".
Faouzi Barhoum, porte-parole du Hamas, a de son côté affirmé que "contourner les autorités palestiniennes légitimes de la bande de Gaza constituait un pas dans la mauvaise direction qui torpillait délibérément la reconstruction" du territoire.
Lors de la réunion de Charm el Cheikh, qu'il co-présidait avec son homologue égyptien Hosni Moubarak, le président français Nicolas Sarkozy a appelé les Palestiniens, Hamas compris, à se rassembler derrière le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas.
"La réconciliation inter-palestinienne est l'une des clés de la paix, une des conditions de la création d'un Etat palestinien", a-t-il dit. "Le monde veut aider les Palestiniens mais les Palestiniens doivent s'aider eux-mêmes en se réconciliant."
Une douzaine de factions palestiniennes, dont les 'frères ennemis' du Fatah et du Hamas, ont engagé jeudi dernier au Caire des pourparlers en vue d'une réconciliation incertaine après 18 mois de partition de facto entre Gaza et la Cisjordanie.
Nicolas Sarkozy a lui aussi demandé la réouverture des points d'accès à Gaza pour acheminer l'aide dans le territoire. "Gaza ne doit plus être une prison à ciel ouvert", a-t-il dit.
Avant le début de la conférence, le gouvernement d'Abbas, qui espérait lever à Charm el Cheikh une somme plus modeste de 2,78 milliards de dollars, a promis d'indemniser directement les Gazaouis dont les maisons ont été détruites ou endommagées en janvier par Tsahal.
Les Etats-Unis, représentée par Hillary Clinton, ont annoncé une contribution de 300 millions de dollars pour Gaza et de 600 autres millions pour soutenir l'Autorité palestinienne, auprès de laquelle la secrétaire d'Etat a dit s'être assurée que ces sommes ne finiraient "entre de mauvaises mains".
La Commission européenne a promis pour sa part plus de 550 millions de dollars pour la reconstruction de Gaza et le soutien à l'Autorité palestinienne. Les pays arabes du Golfe ont annoncé de leur côté une aide de 1,65 milliard de dollars sur cinq ans pour réhabiliter Gaza.
"L'argent c'est très important, mais cela ne résoudra pas le problème tant que la communauté internationale ne fera pas pression sur Israël pour qu'il ouvre tous les points de passage avec Gaza", a déclaré Gasser Abdel-Razek, porte-parole de l'ONG Oxfam
Source: Yahoo News
La somme globale de 4,481 milliards de dollars atteinte à Charm el Cheikh est constituée d'engagements nouveaux et sera versée au cours des deux prochaines années, a affirmé le ministre égyptien des Affaires étrangères, Ahmed Aboul Gheït.
Cet argent, ont insisté les donateurs occidentaux ne devra pas finir dans les mains du Hamas, qui n'était pas invité dans la station balnéaire de la pointe sud du Sinaï, pas plus qu'Israël, exhorté pour sa part à desserrer le blocus de Gaza pour laisser passer l'aide humanitaire d'urgence.
Présent à Charm el Cheikh, le secrétaire général de l'Onu, Ban Ki-moon, a jugé "intolérable" la situation aux points de passage extérieurs de Gaza. "Les travailleurs humanitaires n'y ont pas accès. Les denrées essentielles ne peuvent pas entrer."
"Notre objectif indispensable et prioritaire est d'ouvrir les points de passage", a souligné le diplomate coréen, tout en estimant également "essentiel" l'arrêt réclamé par Israël des infiltrations d'armes dans le territoire palestinien surpeuplé.
Le porte-parole du gouvernement israélien, Mark Regev, a dit soutenir les efforts pour venir en aide au million et demi de Gazaouis mais "ne pas vouloir que la bonne volonté de la communauté internationale soit exploitée par le Hamas et favorise ses desseins extrémistes".
Faouzi Barhoum, porte-parole du Hamas, a de son côté affirmé que "contourner les autorités palestiniennes légitimes de la bande de Gaza constituait un pas dans la mauvaise direction qui torpillait délibérément la reconstruction" du territoire.
Lors de la réunion de Charm el Cheikh, qu'il co-présidait avec son homologue égyptien Hosni Moubarak, le président français Nicolas Sarkozy a appelé les Palestiniens, Hamas compris, à se rassembler derrière le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas.
"La réconciliation inter-palestinienne est l'une des clés de la paix, une des conditions de la création d'un Etat palestinien", a-t-il dit. "Le monde veut aider les Palestiniens mais les Palestiniens doivent s'aider eux-mêmes en se réconciliant."
Une douzaine de factions palestiniennes, dont les 'frères ennemis' du Fatah et du Hamas, ont engagé jeudi dernier au Caire des pourparlers en vue d'une réconciliation incertaine après 18 mois de partition de facto entre Gaza et la Cisjordanie.
Nicolas Sarkozy a lui aussi demandé la réouverture des points d'accès à Gaza pour acheminer l'aide dans le territoire. "Gaza ne doit plus être une prison à ciel ouvert", a-t-il dit.
Avant le début de la conférence, le gouvernement d'Abbas, qui espérait lever à Charm el Cheikh une somme plus modeste de 2,78 milliards de dollars, a promis d'indemniser directement les Gazaouis dont les maisons ont été détruites ou endommagées en janvier par Tsahal.
Les Etats-Unis, représentée par Hillary Clinton, ont annoncé une contribution de 300 millions de dollars pour Gaza et de 600 autres millions pour soutenir l'Autorité palestinienne, auprès de laquelle la secrétaire d'Etat a dit s'être assurée que ces sommes ne finiraient "entre de mauvaises mains".
La Commission européenne a promis pour sa part plus de 550 millions de dollars pour la reconstruction de Gaza et le soutien à l'Autorité palestinienne. Les pays arabes du Golfe ont annoncé de leur côté une aide de 1,65 milliard de dollars sur cinq ans pour réhabiliter Gaza.
"L'argent c'est très important, mais cela ne résoudra pas le problème tant que la communauté internationale ne fera pas pression sur Israël pour qu'il ouvre tous les points de passage avec Gaza", a déclaré Gasser Abdel-Razek, porte-parole de l'ONG Oxfam
Source: Yahoo News
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