Aux cris de "Belgique, Belgique!" ou de "Vive le roi", ces 35.000 personnes, selon la police, ont défilé dans une marée de drapeaux nationaux "noir-jaune-rouge" avant de se réunir dans un des parcs de Bruxelles pour une fête "à la Belge" avec frites, bière et concerts.
La journée s'est déroulée sans incident, mise à part l'arrestation d'une quinzaine de nationalistes flamands lors d'une contre-manifestation devant le palais royal.
"Mon pari est gagné, la foule est là, il y a des Flamands, il y a des Wallons et il y a une très belle ambiance, sous le soleil", s'est réjouie Marie-Claire Houard, initiatrice du grand défilé, qui avait espéré entre 30.000 et 50.000 participants.
Le pari est donc gagné. Ce rassemblement pro-belge, suivi par les photographes et les caméras du monde entier, dépasse par son ampleur toutes les précédentes manifestations de ce type, qui n'avaient jamais dépassé le millier de participants.
"On nous avait annoncé un échec, on nous disait qu'il n'y aurait aucun néerlandophone, un journal néerlandophone avait dit qu'il n'y aurait pas plus de 100 Flamands et que ce ne serait pas des vrais Flamands. Mais ils sont là, les vrais Flamands!", a souligné Mme Houard à la fin du défilé, sous les ovations de la foule.
Le quotidien francophone Le Soir craignait samedi qu'une surreprésentation des francophones ne donne "un nouveau signal de la fracture qui divise les opinions publiques", doutant que cela rende plus facile une sortie de crise.
La Belgique est plongée dans la plus grave crise politique de son histoire. Les querelles communautaires entre Flamands et francophones, divisés sur l'autonomie de plus en plus forte réclamée par les premiers, majoritaires dans le pays (60% de la population), empêchent en effet la formation d'un gouvernement depuis les élections législatives du 10 juin.
Officiellement, les négociations menées par le chrétien-démocrate flamand Yves Leterme sont suspendues depuis plusieurs jours, après un coup de force des députés néerlandophones qui ont voté au Parlement une proposition de loi réduisant certains droits des francophones dans la périphérie flamande de Bruxelles.
Comme le craignait Le Soir, la majorité des manifestants de dimanche étaient bien francophones, mais on pouvait malgré tout entendre et lire les deux langues dans le défilé, a constaté l'AFP.
"Voor de eenheid, pour l'unité, für Einheit", pouvait-on lire dans les trois langues du pays (néerlandais, français et allemand) sur la banderole en tête du cortège.
"Je veux montrer que les Flamands sont solidaires de tous les Belges, on est Wallon ou Flamand mais on est avant tout Belge", a expliqué Rudy van Nespen, un Flamand d'Anvers.
Mme Houard a de son côté regretté les "idées reçues" véhiculées par les médias des deux communautés "qui disent que les Wallons sont tous des feignants, et que les Flamands sont tous des extrémistes".
Cette habitante de Liège qui se décrit comme "juste une citoyenne qui a essayé d'agir un tout petit peu", est également à l'origine d'une pétition pour l'unité de la Belgique dont elle a remis dimanche les 140.000 signatures au président du sénat Armand De Decker.
"On en a marre du fossé qui s'agrandit de plus en plus entre les politiques et les citoyens, et entre les communautés (...) On aimerait bien que les politiques s'occupent vraiment des attentes du peuple et arrêtent de jouer dans leur bac à sable", a-t-elle résumé.
Les dirigeants des principaux partis politiques francophones, à l'exception du parti libéral, étaient présents à cette manifestation, désertée en revanche par les responsables flamands.
La journée s'est déroulée sans incident, mise à part l'arrestation d'une quinzaine de nationalistes flamands lors d'une contre-manifestation devant le palais royal.
"Mon pari est gagné, la foule est là, il y a des Flamands, il y a des Wallons et il y a une très belle ambiance, sous le soleil", s'est réjouie Marie-Claire Houard, initiatrice du grand défilé, qui avait espéré entre 30.000 et 50.000 participants.
Le pari est donc gagné. Ce rassemblement pro-belge, suivi par les photographes et les caméras du monde entier, dépasse par son ampleur toutes les précédentes manifestations de ce type, qui n'avaient jamais dépassé le millier de participants.
"On nous avait annoncé un échec, on nous disait qu'il n'y aurait aucun néerlandophone, un journal néerlandophone avait dit qu'il n'y aurait pas plus de 100 Flamands et que ce ne serait pas des vrais Flamands. Mais ils sont là, les vrais Flamands!", a souligné Mme Houard à la fin du défilé, sous les ovations de la foule.
Le quotidien francophone Le Soir craignait samedi qu'une surreprésentation des francophones ne donne "un nouveau signal de la fracture qui divise les opinions publiques", doutant que cela rende plus facile une sortie de crise.
La Belgique est plongée dans la plus grave crise politique de son histoire. Les querelles communautaires entre Flamands et francophones, divisés sur l'autonomie de plus en plus forte réclamée par les premiers, majoritaires dans le pays (60% de la population), empêchent en effet la formation d'un gouvernement depuis les élections législatives du 10 juin.
Officiellement, les négociations menées par le chrétien-démocrate flamand Yves Leterme sont suspendues depuis plusieurs jours, après un coup de force des députés néerlandophones qui ont voté au Parlement une proposition de loi réduisant certains droits des francophones dans la périphérie flamande de Bruxelles.
Comme le craignait Le Soir, la majorité des manifestants de dimanche étaient bien francophones, mais on pouvait malgré tout entendre et lire les deux langues dans le défilé, a constaté l'AFP.
"Voor de eenheid, pour l'unité, für Einheit", pouvait-on lire dans les trois langues du pays (néerlandais, français et allemand) sur la banderole en tête du cortège.
"Je veux montrer que les Flamands sont solidaires de tous les Belges, on est Wallon ou Flamand mais on est avant tout Belge", a expliqué Rudy van Nespen, un Flamand d'Anvers.
Mme Houard a de son côté regretté les "idées reçues" véhiculées par les médias des deux communautés "qui disent que les Wallons sont tous des feignants, et que les Flamands sont tous des extrémistes".
Cette habitante de Liège qui se décrit comme "juste une citoyenne qui a essayé d'agir un tout petit peu", est également à l'origine d'une pétition pour l'unité de la Belgique dont elle a remis dimanche les 140.000 signatures au président du sénat Armand De Decker.
"On en a marre du fossé qui s'agrandit de plus en plus entre les politiques et les citoyens, et entre les communautés (...) On aimerait bien que les politiques s'occupent vraiment des attentes du peuple et arrêtent de jouer dans leur bac à sable", a-t-elle résumé.
Les dirigeants des principaux partis politiques francophones, à l'exception du parti libéral, étaient présents à cette manifestation, désertée en revanche par les responsables flamands.
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