Un ancien général serbe de Bosnie, Dragomir Milosevic, s'est vu infliger mercredi 33 ans de prison par le Tribunal pénal international (TPI) pour l'ex-Yougoslavie pour avoir terrorisé des civils en 1994 et 1995 lors du long et meurtrier siège de la capitale bosniaque Sarajevo.
"Le SRK, à partir de ses positions (...) sur les montagnes de Sarajevo, s'est livré à une campagne de mitraillages et de bombardements qui a eu pour conséquence de blesser et tuer un grand nombre de civils", a poursuivi le juge. "Il n'y avait pas d'endroit sûr à Sarajevo. On pouvait perdre la vie ou être blessé partout et à tout moment".
"Nous sommes contents d'avoir pu prouver (...) qu'il était coupable," mais "nous aurions préféré qu'il soit condamné à une sentence plus lourde comme nous l'avions demandé", a indiqué dans une première réaction le procureur du TPI Carla Del Ponte, citée par sa porte-parole Olga Kavran, ajoutant qu'elle étudiait la possibilité d'interjeter appel.
L'accusation avait demandé la prison à vie, la défense plaidait l'acquittement.
Le prédécesseur de Milosevic au poste de général commandant le siège de Sarajevo, Stanislas Galic, a été définitivement condamné il y a un an à la prison à vie pour des chefs d'accusation similaires.
Pour la défense, Sarajevo ne pouvait être considéré comme une région civile, mais était le théâtre de combats intenses avec l'armée bosniaque et demandait une réponse militaire "nécessaire et légitime".
Cette argumentation a été rejetée par la chambre.
Selon les organisations de défense des droits de l'homme, quelque 12.000 civils, dont 1.500 enfants, ont perdu la vie durant le siège, qui au total a duré 44 mois devant les caméras des télévisions du monde entier, sans que la communauté internationale soit capable de mettre un terme à la boucherie.
Dragomir Milosevic, qui n'a aucun lien de parenté avec le défunt président serbe Slobodan Milosevic, a été reconnu coupable de terreur, de meurtre et d'actes inhumains, de crimes de guerre et crimes contre l'humanité. Selon les juges, il maintenait une "chaîne de commandement stricte", restant en relation étroite avec ses troupes.
"Il s'assurait d'être tenu au courant des activités de ses unités (...) il prenait les décisions sur des sujets comme l'approvisionnement en munitions, la mise en place des mortiers et la formation des snipers", a dit M. Robinson.
"Par ses ordres, il a planifié et ordonné d'importantes et systématiques violations du droit humanitaire international", a-t-il jugé.
Douze incidents impliquant des snipers ont été retenus contre M. Milosevic. "Chaque coup qu'ils tirent est délibéré, avec l'intention de tuer ou de grièvement blesser la cible", a souligné le juge.
Il a aussi raconté comment les snipers s'en prenaient aux trams transportant des passagers sur une avenue tristement célèbre en plein centre-ville, surnommée "Sniper Alley".
"Tous ces incidents ont eu lieu durant des cessez-le-feu", a-t-il sévèrement ajouté.
Les bombardements étaient "un événement courant" et "l'horreur" fut atteinte lors du bombardement du marché de Markale en août 1995, faisant 34 morts et 78 blessés parmi les civils, selon les juges.
Sources: http://fr.news.yahoo.com/
"Le SRK, à partir de ses positions (...) sur les montagnes de Sarajevo, s'est livré à une campagne de mitraillages et de bombardements qui a eu pour conséquence de blesser et tuer un grand nombre de civils", a poursuivi le juge. "Il n'y avait pas d'endroit sûr à Sarajevo. On pouvait perdre la vie ou être blessé partout et à tout moment".
"Nous sommes contents d'avoir pu prouver (...) qu'il était coupable," mais "nous aurions préféré qu'il soit condamné à une sentence plus lourde comme nous l'avions demandé", a indiqué dans une première réaction le procureur du TPI Carla Del Ponte, citée par sa porte-parole Olga Kavran, ajoutant qu'elle étudiait la possibilité d'interjeter appel.
L'accusation avait demandé la prison à vie, la défense plaidait l'acquittement.
Le prédécesseur de Milosevic au poste de général commandant le siège de Sarajevo, Stanislas Galic, a été définitivement condamné il y a un an à la prison à vie pour des chefs d'accusation similaires.
Pour la défense, Sarajevo ne pouvait être considéré comme une région civile, mais était le théâtre de combats intenses avec l'armée bosniaque et demandait une réponse militaire "nécessaire et légitime".
Cette argumentation a été rejetée par la chambre.
Selon les organisations de défense des droits de l'homme, quelque 12.000 civils, dont 1.500 enfants, ont perdu la vie durant le siège, qui au total a duré 44 mois devant les caméras des télévisions du monde entier, sans que la communauté internationale soit capable de mettre un terme à la boucherie.
Dragomir Milosevic, qui n'a aucun lien de parenté avec le défunt président serbe Slobodan Milosevic, a été reconnu coupable de terreur, de meurtre et d'actes inhumains, de crimes de guerre et crimes contre l'humanité. Selon les juges, il maintenait une "chaîne de commandement stricte", restant en relation étroite avec ses troupes.
"Il s'assurait d'être tenu au courant des activités de ses unités (...) il prenait les décisions sur des sujets comme l'approvisionnement en munitions, la mise en place des mortiers et la formation des snipers", a dit M. Robinson.
"Par ses ordres, il a planifié et ordonné d'importantes et systématiques violations du droit humanitaire international", a-t-il jugé.
Douze incidents impliquant des snipers ont été retenus contre M. Milosevic. "Chaque coup qu'ils tirent est délibéré, avec l'intention de tuer ou de grièvement blesser la cible", a souligné le juge.
Il a aussi raconté comment les snipers s'en prenaient aux trams transportant des passagers sur une avenue tristement célèbre en plein centre-ville, surnommée "Sniper Alley".
"Tous ces incidents ont eu lieu durant des cessez-le-feu", a-t-il sévèrement ajouté.
Les bombardements étaient "un événement courant" et "l'horreur" fut atteinte lors du bombardement du marché de Markale en août 1995, faisant 34 morts et 78 blessés parmi les civils, selon les juges.
Sources: http://fr.news.yahoo.com/
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